En tenu de civil, un soldat ne fait pas le salut. En effet, il n'a pas d'autre signe distinctif de son appartenance à un corps militaire donc celui ou celle qu'il croisera ne pourrait pas savoir à qui il a à faire. De plus c'est une règle, pas de salut militaire si le soldat n'est pas en uniforme ou tenu militaire.
Les hommes, qui sont passés ou sont destinés à passer par l'armée, observent le plus souvent l'usage militaire et disent " Mon commandant ", " Mon colonel ", etc. Cependant, les civils qui occupent une haute situation sociale ou ne sont plus d'âge militaire peuvent supprimer le " Mon ".
Il est d'usage pour un officier de présenter ses respects au supérieur hiérarchique. « Je vous présente mes respects Mon Colonel » ou « mes respects Mon Colonel» et de dire bonjour au subordonné. On ne tend jamais la main le premier à une femme ou à un supérieur.
La paume en avant, le bras sensiblement horizontal et dans l'alignement des épaules. L'attitude du salut est prise d'un geste vif et décidé et en regardant la personne que l'on salue. Le salut terminé, la main droite est vivement renvoyée dans le rang.
Cette formule de politesse doit être utilisée par les militaires subalternes lorsqu'ils s'adressent à un supérieur. Ils doivent donc dire : « mon général », « mon colonel », « mon commandant », « mon capitaine », « mon lieutenant », « mon adjudant ».
Pour les hommes de la société civile, les mêmes appellations sont utilisées pour s'adresser à un officier, alors qu'une femme non militaire s'adresse à un officier subalterne en disant « Monsieur » et à un officier supérieur en l'appelant directement par son grade sans le faire précéder de « mon ».
La syntaxe du langage militaire est aussi sommaire que rigoureuse : il faut s'exprimer par des phrases les plus courtes possibles, avec le minimum de fioritures : sujet + verbe + COD au maximum ; il est même conseillé d'omettre le verbe.
Centre d'Information et de recrutement des Forces Armées (CIRFA)
Les formules telles que «lieutenante» ou «colonelle» sont rarement utilisées au sein de l'armée française, qui est pourtant l'une des plus féminisées d'Europe.
La correspondance militaire est obligatoirement établie sur du papier de format 21 x 29,7, simple ou double. Le papier doit être de bonne qualité et de bonne tenue. Les lettres et les rapports s'établissent sur du papier blanc uni. La valeur d'un interligne est de 10 mm.
Tout militaire croisant un supérieur le salue quand il en est à six pas et conserve l'attitude du salut jusqu'à ce qu'il l'ait dépassé. S'il dépasse un supérieur, il le salue en arrivant à sa hauteur et conserve l'attitude du salut jusqu'à ce qu'il l'ait dépassé de deux pas.
Néanmoins, cette tradition n'a pas perduré en France, le salut se faisant aujourd'hui « paume visible ». Le salut « paume cachée » est en vigueur dans de nombreux pays, notamment les États-Unis, l'Allemagne, la Suisse.
Aspirant est un grade militaire. Étymologiquement, ce grade désigne celui qui aspire à devenir officier, c'est-à-dire qu'il attend cette promotion.
Pour saluer les officiers généraux et les officiers supérieurs, on dira « Mes respects mon –grade– » ou « Mes respects –grade– » pour la Marine nationale. Pour saluer les officiers subalternes, les officiers mariniers et les sous-officiers, on dira « Bonjour –grade– ».
Locution interjective. (France) (Militaire) Ordre donné lorsqu'un officier général ou l'officier commandant la formation entre en uniforme et coiffé dans un local, et à la suite duquel les militaires présents se mettent au garde à vous avant que l'autorité ne les mette au repos.
notamment aux subalternes... si vous êtes un civil en écrivant un courrier, dites seulement "Commandant + nom" ou alors comme il a été dit précédemment par sa fonction "monsieur le chef de centre" par exemple.
De plus c'est une règle, pas de salut militaire si le soldat n'est pas en uniforme ou tenu militaire. Donc en civil, il faut retenir que le salut militaire français n'est pas à effectuer.
Il convient de rester couvert et de tendre la main pour saluer un subordonné masculin et de lui dire Bonjour monsieur. Si la personne est votre supérieur hiérarchique, il convient de dire Bonjour monsieur sans se découvrir et d'attendre que le supérieur hiérarchique vous tende la main.
Au XVIIIe le garde à vous, l'arme au pied n'existe pas encore. L'expression du début du siècle est Prenez gardes à vous, , c'est l'ordre qui annonce une instruction à exécuter. Avec l'ordonnance du 1er juin 1776 elle devient Garde = à vous et sert à faire immobiliser le soldat dans le rang.
Félicitations d'un militaire subordonné
Mon Colonel, Je me réjouis pour cette distinction qui récompense votre dévouement pour notre patrie. Votre engagement est total et cette médaille qui vous honore, était bien due à l'homme dont la déjà longue carrière est jalonnée de succès.
Quand on vit avec un militaire, il faut accepter de vivre avec l'armée, elle rythme la vie des militaires mais celle de leur femmes également. Les femmes de militaire n'ont pas été forcées de vivre ainsi mais elles l'ont accepté. Chacun est libre de ses choix et de ses actes.
Locution nominale
Formule écrite ou orale qui sert le plus souvent à commencer ou à terminer une conversation ou une lettre de façon polie.