Turricule gazon lombristop est une solution totalement naturelle et sans risque pour les vers de terre qui permet de liquéfier les turricules à la surface de votre gazon.
6/9 Noyer les vers
Autre technique, à utiliser avec précaution : baignez la plante infestée dans un lavabo ou une cuvette. Les vers n'aiment pas les excès d'eau. Ils remonteront ainsi à la surface et vous pourrez les extirper en un clin d'œil.
C'est la technique la plus répandue. Au printemps, lorsque la terre est humide, placez-vous dans un pré où les tortillons sont nombreux et piétinez un emplacement. En quelques instants, les vers vont sortir de terre sur un périmètre pouvant aller jusqu'à cinq mètres de votre place.
Ainsi, couper un ver de terre en deux va immanquablement blesser, voire tuer, l'animal. En effet, si l'on touche la partie de son corps abritant les organes vitaux, le ver de terre va mourir.
Les vers de terre sont victimes d'une vieille légende : ces animaux seraient capables de se régénérer après avoir été coupés en deux. C'est rarement le cas, mais l'un de leur cousins aquatiques a en revanche cette capacité.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Il pleut, il mouille !
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Au jardin avec une fourche bêche, on trouvera des vers de terre clairs (lombrics), en mars avril en bêchant un emplacement où sont visibles les tortillons, on recueillera des vers à tête noire et de gros lombrics orangés.
Attendre la fin de la pluie!
Lorsque la pluie sera terminée, allez simplement vous promener sur la pelouse, dans le jardin ou même dans l'entré de cour, vous y trouverez des tonnes de petits et gros vers de terre pour la pêche.
Très simple, la technique consiste à verser du vinaigre blanc dans un pulvérisateur, et à ajouter quelques gouttes de citron, d'huiles essentielles ou d'eucalyptus. Il ne vous reste plus qu'à mélanger et à vaporiser votre préparation dans la poubelle d'extérieur !
9 - Du soufre dans la terre
Pour faire fuir les vers, enfoncez dans la terre le côté rouge (soufre) de 4 ou 5 allumettes. Après quelques arrosages, l'eau aidera le soufre à se répandre dans la terre, ce qui fera fuir les vers.
Verser une bonne quantité d'eau bouillante à l'intérieur de la poubelle et s'assurer que l'eau recouvre le fond. Retourner ensuite ce vide-ordure pour enlever tous les asticots tués dans l'eau bouillante. Prendre un seau et y verser de l'eau chaude et du produit vaisselle.
En outre, les vers de terre mangent les racines des arbres – jusqu'à un quart des racines de chaque arbre par an ! – et contribuent aussi à briser la relation mycorhizienne qui doit normalement se créer avec les champignons bénéfiques, autant de stress supplémentaires pour les arbres de la forêt.
Le hanneton c'est une larve qui vit dans la terre et qui se nourrit de racines vivantes. En cas de pullulation, le hanneton peut causer des dégâts. Dans le compost, ce sont des matières organiques mortes pour être décomposées. Les vers dans le compost ce sont des larves de cétoines.
Extermination biologique de vers blancs
Un moyen biologique consiste à utiliser une armée de nématodes (par exemple, l'Heterorhabditis bacteriophora – disponible dans un centre de jardinage), des vers microscopiques, qui tueront les jeunes larves de hannetons. La période idéale pour agir est la mi-août.
Perforer et aérer le sol dans sa profondeur de façon régulière est une des solutions. Cela permet de diminuer considérablement ou même de supprimer l'émergence des turricules en surface car moins le sol est tassé, plus il est aéré et moins les vers de terre forment de turricules.
Gardons, brèmes, perches, sandres mais aussi brochets, font les frais de ces techniques pendant ces saisons. D'ailleurs, dans ces étendues d'eau, quand les eaux sont hautes, la bombette est vraiment la technique la plus efficace. Plus universel que toute autre esche, le ver se pratique en toute saison.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs.
Parfois appelés vers de compost, on les reconnaît facilement à leurs anneaux très distincts et leur couleur rougeâtre. Ils sont fins et petits, vivent en surfaces dans les premiers centimètres du sol mais surtout en forêt, dans la litière, dans les excréments d'herbivores ou bien dans les tas de déchets organiques.
Les vers de terre dans le jardin
En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !