Anaphore, pléonasme, gradation, parallélisme et répétition sont les figures stylistiques les plus simples. Mais leur pertinence dépend de l'intention du locuteur et du sens général de son énoncé. Mal maîtrisés, ils peuvent apparaître comme des maladresses d'écriture.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Tu l'as compris, les figures de style sont très utilisées dans la littérature et même à l'oral (sans que tu ne t'en rendes compte). Les plus communes sont sans doute la comparaison, la métaphore, la périphrase, la métonymie et la personnification.
METAPHORE : Comparaison sans outils de comparaison. EXEMPLE : L'oeil d'un homme est ... Comparaison (métaphore) : similitude entre deux termes, ressemblance ( exemple : le poète est semblable à un prince).
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
Figure de rhétorique consistant à affaiblir l'expression de la pensée pour laisser entendre plus qu'on ne dit. (Par exemple le « Va, je ne te hais point » de Chimène à Rodrigue, dans le Cid de Corneille.)
L'hyperbole est la principale figure de l'exagération. Elle exagère l'expression d'une idée ou d'une réalité -le plus souvent une exagération qui tend vers l'impossible- pour la mettre en relief. Elle fait appel aux superlatifs, accumulations de mots, comparaisons… Son pouvoir évocateur frappe l'imagination du lecteur.
♥ La prétérition : On fait semblant de ne pas vouloir dire quelque chose, mais on le dit quand même (exemple : Je ne vise personne...) ♥ L'antiphrase : On exprime le contraire de ce que l'on pense, c'est une figure IRONIQUE (exemple : Que tu es drôle !) ♥ L'oxymore : Deux mots opposés l'un à côté de l'autre.
L'anaphore est également très utilisée dans la littérature polémique pour signifier l'urgence d'une situation (par exemple le fameux J'accuse de Zola). La répétition intervient en général en début de phrase parce que c'est ce que l'on voit en premier, mais il existe aussi une anaphore de fin de phrase.
PERIPHRASE : Donner la définition d'un mot au lieu de dire ce mot. EXEMPLE : Le roi des animaux -> Le lion. L'astre du jour -> Le soleil ... Par exemple tu as collision /collusion ou alors conjecture /conjoncture, ...
Hyperbole = Exagération de la réalité de façon à frapper l'imagination. Exemple : "Il n'avait pas UN camarade, Mais des millions et des ... HYPERBOLE : Exagération de langage. EXEMPLE : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.
Métaphore repose sur un rapport de ressemblance entre deux réalités, or la métonymie se fonde sur un rapport de voisinage et sur un rapport de relation logique entre ces deux réalités. Par exemple, une « bouteille » ne ressemble pas à du « vin », « Paris » ne ressemble pas à ses « habitants », etc.
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles. « Bravo !
L'euphémisme consiste à atténuer le sens d'un énoncé en remplaçant un mot ou une expression par un autre mot moins fort. Le but est d'atténuer les effets d'une idée déplaisante, d'en cacher le caractère désagréable.
La personnification peut fonctionner comme une allégorie, c'est-à-dire une représentation imagée, métaphorique de quelque chose. Par exemple, chez La Fontaine, les animaux représentent des rôles dans la sociétés humaines : le lion est le roi, l'âne est le paysan humble, le loup est le courtisan ambitieux, etc.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
Une figure de style, du latin figura, est un procédé d'écriture qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière au propos. On parle également de figure rhétorique ou de figure du discours.