Puisque plusieurs stations sismiques donnent une valeur de la distance, la position de l'épicentre est localisée à l'intersection des cercles tracés ayant pour centre les stations et pour rayon les distances trouvées à chaque station.
Localisation d'un séisme : le principe de la triangulation
Pour connaître la localisation exacte de l'épicentre, il faut effectuer une triangulation : il suffit de tracer les cercles obtenus pour trois stations différentes au minimum. L'épicentre se situera au point d'intersection des trois cercles.
Le foyer ou hypocentre
il représente la zone de la faille où s'est produite la rupture et d'où les ondes sismiques commencent à se propager.
Point de la surface terrestre où un séisme a été le plus intense. (Il est situé au-dessus et à la verticale de l'hypocentre, point souterrain représentant la zone origine du séisme.)
L'épicentre est le lieu de la surface terrestre situé exactement à la verticale du foyer d'un séisme (ou hypocentre). Il correspond donc au point en surface où l'intensité perçue d'un tremblement de terre est la plus importante (magnitude maximale).
L'endroit où, sur une faille démarre la rupture est appelé foyer du tremblement de terre ou hypocentre. L'épicentre est le point de la surface du sol le plus proche du foyer.
L'épicentre est le point situé en surface à la verticale du foyer, où l'intensité est la plus forte. En effet, puisque l'épicentre est le point en surface situé à la plus courte distance du foyer, les ondes sismiques générées en profondeur sont moins atténuées lorsqu'elles y arrivent.
Épicentre, hypocentre (foyer) et faille.
Lors d'un séisme, on désigne par épicentre la projection à la surface de la Terre de l'hypocentre (ou foyer), le point où prend naissance la rupture (le préfixe grec epi signifie « au-dessus »). Le travail consistant à déterminer la position de l'épicentre du séisme s'appelle localisation.
On peut prévoir des zones à risque
Leur but est de comprendre comment la terre bouge aux différents endroits du globe. Par exemple, ils utilisent les satellites GPS pour mesurer de très petits déplacements du sol dans un lieu donné. Ils utilisent aussi des radars qui révèlent que le sol se soulève ou s'abaisse.
On distingue usuellement : les séismes peu profonds, dits de surface, qui se situent entre 0 et 60 km; les séismes intermédiaires qui se produisent entre 60 et 300 km ; les séismes profonds qui se localisent entre 300 et 700 km.
Grâce à l'étude de certains séismes du logiciel sismolog (édité chez Chrysis), il est possible de calculer la profondeur du Moho. En effet, sur certains sismogrammes, on voit non seulement les ondes P et S mais également un deuxième train d'ondes P, les ondes PMP, qui se sont réfléchies sur le Moho.
Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques). La majorité d'entre eux n'est pas ressentie par les humains.
Synonyme : cataclysme, secousse tellurique, tremblement de terre.
En outre, l'essentiel de l'activité sismique est enregistré dans les couches superficielles du globe terrestre à une profondeur inférieure à 60 km. Seuls 5 % des séismes se produisent au-delà ; les plus profonds ayant été enregistrés à 700 km.
L'hypocentre, ou foyer, désigne le point de départ de la rupture sismique sur une faille lors d'un tremblement de terre. Il se trouve donc en profondeur, à la différence de l'épicentre qui est sa représentation en surface.
Une faille est donc une cassure avec déplacement de blocs rocheux suite au déchargement de contraintes accumulées au cours du temps. Les plaques subissent des forces d'étirement, de compression ou de décrochement et les mouvements relatifs engendrent différents type de failles.
« Un séisme est un tremblement de terre, une secousse du sol soudaine, brève et plus ou moins forte. Il provoque en surface des déformations qui sont à l'origine des dégâts et des victimes. »
Le Sismographe
Les sismographes captent et enregistrent ces vibrations, qui sont ensuite étudiées. L'enregistrement visuel produit par les sismographes s'appelle un sismogramme. Le sismomètre et l'amplificateur du sismographe peuvent être placés à distance et reliés à l'appareil enregistreur par radio ou par téléphone.
il n'existe pas de véritable relation entre magnitude et intensité. Ainsi, deux séismes de même magnitude peuvent donner en surface des intensités différentes. De même, deux séismes de même intensité en un lieu peuvent avoir des magnitudes différentes.
On ne peut pas prévoir l'arrivée d'une secousse. Mais parfois, une secousse est immédiatement précédée de signes annonciateurs : un bruit sourd lié aux vibrations de la terre, imperceptible pour certains ou un comportement inhabituel d'animaux sensibles aux vibrations.
Les courbes sont de la forme y = ax + b où b donne l'heure du séisme, soit environ 3 h 12 min 5 s et où a est l'inverse de la vitesse. La vitesse des ondes P peut alors être utilisée pour le calcul de la profondeur du Moho.
C'est une série de secousses du sol, plus ou moins violentes, soudaines, imprévisibles et localisées. On parle également de tremblement de terre. Les séismes mettent en évidence l'activité interne de la Terre. Ils sont provoqués par les mouvements des plaques terrestres qui finissent par rompre la croûte terrestre.
Le séisme de 1960 à Valdivia est un mégaséisme qui a eu lieu le 22 mai 1960 à 19 h 11 UTC. Sa magnitude, la plus élevée jamais enregistrée, a été estimée à 9,5.
Le plus grand tremblement de terre jamais enregistré est le séisme de Valdivia (de magnitude 9,5) qui a eu lieu au Chili le 22 mai 1960, suivi d'un tsunami dévastateur, dont les effets destructeurs ont été ressentis dans tout le Pacifique (côtes d'Hawaï et du Japon).