Si la nécrose est humide, on utilisera des pansements absorbants, et on procédera à la détersion douce des zones de nécrose qui se détachent des bordures par le sillon per lésionnel. En revanche, lorsque la nécrose est sèche, on utilisera des pansements gras ou humide pour la ramollir puis la déterger.
NETTOYAGE & DÉBRIDEMENT
Rincer abondamment la plaie à l'eau (stérile ou non) ou au liquide physiologique. Idéalement, passer la plaie sous la douche pendant 15 à 20 minutes à température du corps humain. Si la plaie est plane, vous pouvez tenter les éponges Debrisoft pour débrider rapidement et sans douleur.
La plaie nécrosée se présente sous forme de plaques noirâtres et/ou cartonnées. Ce sont des plaies qui sont sujettes à s'infecter plus spécifiquement.
absorbant composé de polyacrylate de sodium et d'une solution de Ringer. → Favorise la détersion et le bourgeonnement des plaies nécrotiques sèches ou exsudatives. stérile non tissée composée de fibres hydrodétersives (polyacrylate) à haut niveau d'absorption. → Favorise la détersion des plaies fibrineuses exsudatives.
caractérisées par la mort de la peau et des tissus infectés (nécrose). La peau infectée est rouge, chaude et parfois enflée, et des bulles de gaz peuvent se former sous la peau. Les personnes ressentent généralement une douleur intense, se sentent très mal et présentent une forte fièvre.
Par contre, si elle concerne la peau ou encore le tissu osseux, alors ils peuvent se régénérer. Si elle se répand trop, elle peut être mortelle (citons le cas de la gangrène ou la septicémie). En cause : une infection, un traumatisme, certaines toxines (venins, médicaments…) ou encore la toxicomanie.
Les cellules de notre corps peuvent avoir une mort naturelle, on parle alors d'apoptose. La cellule se disloque en différents fragments qui sont facilement absorbés et éliminés par des globules blancs. Et il y a la mort accidentelle des cellules, dans ce cas précis on parle de nécrose.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Les hydrocolloïdes (fins ou épais) sont préconisés pour la gestion des exsudats légers (+) en phase de bourgeonnement. Choisissez une taille de pansement qui dépasse d'au moins 2 cm le bord de la plaie. Ils peuvent rester en place jusqu'à 7 jours.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Lorsqu'une plaie ne cicatrise pas endéans le mois, on parle alors d'une plaie chronique.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
La nécrose peut-être sèche (noire) ou humide (jaune), épaisse ou superficielle, colorée selon la colonisation bactérienne qui l'accompagne (ex : bleu / vert : Pseudomonas aeruginosa). La nécrose humide est celle qui majore le plus le risque infectieux et l'apparition de symptômes telle que des odeurs.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Pour aider la peau blessée à guérir, utilisez de la vaseline pour garder la plaie humide. La vaseline empêche la plaie de se dessécher et de former une croûte. Les plaies avec des croûtes mettent plus de temps à guérir. Cela aidera également à empêcher une cicatrice de devenir trop grosse, profonde ou irritée.
Pas de suture si la plaie est suintante ou s'il y a perte de tissu. Comme pour les brûlures, le médecin prescrit des pansements gras lorsque la plaie est suintante. Lorsqu'une désinfection régulière est nécessaire, on utilise le même antiseptique pendant tout le traitement.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Le traitement antibiotique prophylactique initial est en général oral, basé sur la sensibilité des germes les plus fréquents précités. L'amoxicilline-acide clavulanique est l'antibiotique de choix lorsqu'il n'y a pas d'allergie connue à la pénicilline.
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau lésée. On utilise plutôt la chlorhexidine en solution aqueuse ou un dérivé chloré (comme le Dakin), deux antiseptiques à large spectre, actifs sur la plupart des germes (bactéries, champignons, virus) et puissants.
Par exemple, au départ d'un orteil, elle peut s'étendre au pied, puis à la jambe. La gangrène n'est pas contagieuse.
La nécrose caséeuse est typique des tuberculeux, c'est une combinaison des nécroses de coagulation et de liquéfaction. Les cellules mortes sont désintégrées, mais incomplètement digérées, laissant des particules granulaires.
1. Transformation d'ordre physico-chimique et chimique que subit la matière vivante et qui aboutit à sa mort. 2. Mortification tissulaire et cellulaire se produisant au niveau d'un tissu, d'un organe, d'une région anatomique, alors que le reste de l'organisme continue à vivre.