On recommande d'avoir entre 150 000 et 250 000 euros de côté pour pouvoir passer les premiers mois sans encombre avant que l'affaire ne devienne rentable. Vous n'avez pas cette somme en apport ? Vous pouvez vous tourner vers un prêt brasseur ou d'autres types d'aides et de subvention pour ouvrir un bar.
Bien évidemment, la communication et la fidélisation joueront une place importante sur la rentabilité, mais comme dans tout commerce, le nerf de la guerre se trouve dans l'implantation du local. La réponse est oui, un bar peut-être particulièrement rentable, à condition de bien choisir son local.
La réglementation pour ouvrir un bar vous impose d'obtenir une licence 4 pour pouvoir vendre des boissons ayant un degré d'alcool supérieur à 18°.
Il n'est pas possible d'ouvrir partout un commerce servant des boissons alcoolisées à consommer sur place (licences III et IV). Il existe des zones protégées par arrêté préfectoral dans l'espace public. Il existe aussi des quotas qui limitent le nombre d'établissements ayant le droit de s'installer.
Développez votre carte des boissons, un moyen de gagner plus d'argent avec votre bar. Si votre bar a un thème, jouez avec celui-ci et créez des boissons qui vont avec. L'idée d'avoir des cocktails uniques les encourage à essayer de nouvelles choses. Dans ce cas, ils se sentent à l'aise dans un bon bar.
Si vous souhaitez reprendre un bar mais que vous ne disposez pas de l'apport nécessaire pour acheter le fonds de commerce, vous pouvez opter pour la location-gérance. Il s'agit d'un contrat, entre vous et le propriétaire, qui vous permettra d'exploiter le bar en échange du versement d'un loyer.
En France, la forme juridique la plus adaptée au bar est la SARL (société à responsabilité limitée) : formalités réduites (1 € de capital initial) et patrimoine personnel non engagé en cas de poursuite des créanciers.
Du café au bar à vin spécialisé en passant par des bars au concept innovant, ouvrir son bar peut offrir une certaine rentabilité à condition notamment d'avoir un positionnement en adéquation avec le lieu et les besoins de la clientèle.
Afin d'ouvrir un bar, il faut disposer d'un permis d'exploitation. Pour l'obtenir, le demandeur doit suivre la Formation au Permis d'Exploitation sur la règlementation applicable aux débits de boissons, à la santé publique et à l'ordre public. Elle dure trois jours pour le nouvel exploitant.
La marge habituelle du tarif des boissons dans un bar se situe aux alentours de 60 à 75%.
Un CA entre 200 000 et 800 000 €
Les franchises de bar proposant des planches apéritives en plus des boissons peuvent aisément enregistrer un chiffre d'affaires annuel entre 200 000 € et 500 000 €. Les franchises de bar-brasserie ou de bar-restaurant quant à eux, peuvent dégager de meilleures rentabilités.
Dérogation sur demande : les jeunes âgés de plus de 16 ans (c'est-à-dire 16 ans révolus) et de moins de 18 ans peuvent être affectés au service du bar dans un débit de boissons à consommer sur place, sous réserve de l'obtention d'une autorisation administrative préalable (agrément) délivrée par le préfet de département ...
Votre prévisionnel financier de bar doit être construit en prenant en compte les coûts induits par l'achat d'une licence de débit de boissons. Celle-ci est obligatoire mais le type de licence dépend du type d'alcool proposé à la vente.
OUI il faut avoir 33% d'apport du fond (imposé par les douanes) ou 25% du total avec reprise des murs. Mais il est possible d'obtenir un pret brasseur qui entre comme apport personnel.
Les services annexes indispensables à l'ouverture de votre snack bar. La tenue d'un snack bar nécessite aussi de faire appel à un certain nombre de services annexes absolument indispensables : assurance, entretien, bonne tenue des comptes, gestion administrative et financière.
La maîtrise des achats : un bon point de départ pour optimiser la rentabilité d'un bar. C'est une évidence, mais il n'est pas inutile de rappeler que pour accroître la rentabilité d'un bar il est essentiel d'optimiser la marge entre le prix d'achat des boissons et leur prix de vente.
Le panier moyen reste stable à 13 €. « Les Français achètent un peu moins souvent et des volumes toujours moins importants mais le budget moyen de chaque acte d'achat reste stable », constate Alexis Capitant, directeur général d'Avec Modération !.