✓ Vérification de la présence d'urine dans le sac collecteur avant de gonfler le ballonnet, ✓ Fixation adaptée de la sonde. ✓ Repérage du méat urinaire, ✓ Vérification de la présence d'urine dans le sac collecteur. ✓ Vérification du système de « recalottage » du gland lors du sondage et des soins d'hygiène.
L'infection urinaire est l'infection nosocomiale la plus fréquente dont le risque pour le patient est majoré par la présence d'une sonde urinaire. Le développement de l'hygiène hospitalière doit accompagner l'évolution des techniques de soins pour la sécurité des patients.
Quels sont les risques et douleurs avec une sonde urinaire ? Les patients portant une sonde urinaire à demeure ont plus de risques de souffrir d'une infection urinaire. Le risque de cancer de la vessie augmentant avec des infections urinaires chroniques, il s'agit également d'un risque à prendre en compte.
- Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite. - Rincer à l'eau du robinet et sécher avec du linge propre.
Lorsque la sonde est bouchée, le patient se plaint de douleurs pelviennes, et il y a des fuites autour de la sonde. Dans ce cas, il faut faire des lavages de vessie à la seringue et augmenter les boissons. Si la sonde ne peut être débouchée, il faut la remplacer.
Vider le contenu de la poche dans le récipient sans toucher les bords. Raccrocher soigneusement le sac collecteur sur son support (jamais à terre, toujours plus bas que la vessie du patient que ce soit au lit ou au fauteuil). Vider le bocal ou la cuvette, ou le laisser à l'écart s'il est vidé par l'entourage.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Une fuite d'urine entre la sonde et le méat urétral peut être due : à une rétention sur une sonde bouchée ne faisant pas son travail ; faire des lavages vésicaux pour déboucher la sonde ou la changer.
- La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; - Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
Les urines doivent apparaître au niveau de la tubulure avant de gonfler le ballonnet. Respecter les quantités notées sur les sondes. Pour les sondes à double courant, le ballon doit être gonflé à 10 ml , sauf en cas de résection de prostate, où il doit être gonflé à 50 ml (information transmise par l'urologue).
La poche est stérile, elle ne doit être changée que si cela est nécessaire (désadaptation fortuite, caillots…) et par un infirmier - Boire au minimum 1,5 litre de boisson par jour sauf contre-indication particulière. - Vous pouvez prendre une douche. il ne faut pas déconnecter la sonde de la poche sous la douche.
Vérifiez souvent l'appareillage : vérifiez que la sonde urinaire et le sac de drainage ne sont pas tordus ou pliés. Videz le sac de drainage au moins 3 fois par jour : le matin, en après-midi et au coucher (ou plus souvent si nécessaire). Il doit être vidé s'il est plein au 2/3.
➢ Le sondage vésical évacuateur : Il s'agit d'un soin aseptique, il est donc fortement recommandé de porter des gants stériles [7] [9]. Il est aussi recommandé le drainage clos au même titre que pour le sondage vésical continu, pour la prévention du risque infectieux.
Vous pouvez utiliser du savon et de l'eau ou des lingettes sans alcool ou du gel hydroalcoolique si vous n'avez pas d'eau sous la main. Bien se laver les mains fait partie des bonnes pratiques pour le sondage urinaire.
Suspicion d'infection urinaire
Si le test est positif et dans certains cas, il prescrit un examen cytobactériologique des urines (ECBU), à réaliser dans un laboratoire. Les résultats lui permettront d'adapter le traitement en cas d'infection urinaire : cystite aiguë, pyélonéphrite aiguë.
Déconnecter la sonde vésicale en désinfectant la jonction (sonde vésicale – collecteur d'urine) avec une compresse imbibée d'antiseptique chloré. Injecter le NaCl par la sonde vésicale en exerçant une légère pression puis aspirer avec la seringue.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
Si la sonde n'est plus nécessaire, le médecin va donner la consigne à l'infirmière de la retirer, or ce geste est souvent repoussé au lendemain pour des raisons logistiques. Ainsi, des heures, voire des jours, peuvent se passer avant qu'une sonde urinaire ne soit retirée.
Il existe deux types principaux de sondage. Si la sonde est destinée à rester dans la vessie pendant des heures, des jours ou plus, il s'agit d'une sonde à demeure. Si la sonde est insérée pour drainer la vessie puis retirée, cette technique est appelée sondage intermittent (SI).
Lorsqu'un patient porte une sonde urinaire (sonde provisoire ou sonde à demeure), l'équipe soignante doit veiller à vider la poche qui recueille les urines (appelé "sac collecteur") régulièrement.
Désinfecter la jonction entre le cathéter et la tubulure du sac avec un tampon d'alcool et laisser sécher complètement. Placer près de vous, sur une surface propre, le nouveau sac de drainage urinaire à installer. Débrancher la tubulure du sac en place. Brancher la tubulure du nouveau sac au cathéter urinaire en place.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Le ballonnet à l'extrémité de la sonde a pour but de la garder en place et de prévenir son retrait accidentel de l'estomac.