Les traitements médicamenteux contre la schizophrénie
Basés sur des neuroleptiques, médicaments qui agissent sur les récepteurs cérébraux, ils permettent de diminuer fortement les symptômes de la schizophrénie (mais attention, ils ne "guérissent" pas la maladie), et permettent un retour à une vie quasiment normale.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Cette nouvelle étude suggère ainsi que l'insomnie est une cible importante du traitement de la schizophrénie. Le Dr Miller cite ainsi l'adoption d'habitudes comme éviter les boissons caféinées et la lumière bleue des écrans au moment du coucher, et préconise l'utilisation de somnifères sur ordonnance ou en vente libre.
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Quand l'hospitalisation est nécessaire :
En cas de crise, il est important que le malade soit pris en charge rapidement pour atténuer sa souffrance et celle de son entourage, en plein désarroi. Si le malade l'accepte, une hospitalisation libre est proposée en hôpital spécialisé ou en clinique psychiatrique.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
LA PRISE D'ANTIPSYCHOTIQUES EST ESSENTIELLE POUR RÉTABLIR L'ÉQUILIBRE CHIMIQUE DU CERVEAU. La prise de médicaments constitue la pierre angulaire du traitement de la schizophrénie. Les antipsychotiques ont, notamment, la propriété de contrôler l'évolution des délires, des hallucinations (ex.
Sans traitement, en revanche, la maladie s'aggrave souvent. Les épisodes aigus se succèdent, les hospitalisations sont de plus en plus fréquentes et les conséquences sont lourdes. Les personnes atteintes de schizophrénie et non traitées (ou qui prennent mal leurs médicaments) s'exposent aussi à des complications.
Dans la majorité des cas, il existe des signes avant-coureurs que le psychiatre saurait facilement reconnaître, mais que la médecine générale, l'entourage et à fortiori le malade, ne détectent pas.
La majorité des usagers interrogés imagine ainsi qu'il est tout à fait possible pour une personne souffrant de troubles schizophréniques de travailler dans tous les secteurs d'activités, y compris le secteur « sanitaire et social » (53,3 %) et l'enseignement (53,4 %).
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Tentez d'éviter toute tension, de rester calme et de ne pas déclencher de conflits. Comme évoqué précédemment, vous pouvez ne pas abonder dans son sens pour qu'il distingue le réel de l'imaginaire, pour autant vous devrez faire preuve de tact.
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un schizophrène ? La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations, c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l'impression que les autres devinent leurs pensées.
La polydipsie très fréquente chez les sujets schizophrènes induit une hyponatrémie et, à terme, une intoxication par l'eau. L'espérance de vie dans un tel contexte est réduite de 68 à 59 ans.
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Utiliser les méthodes des guérisseurs africains. Les scientifiques américains ont étudié la synthèse de deux alcaloïdes (molécules d'origine végétale) présents dans différentes plantes : la serpentine et l'alstonine qui auraient des vertus antipsychotiques et seraient capables de soigner certains troubles nerveux.
Génétique de la schizophrénie
La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe. En effet, dans les familles où l'un des sujets est atteint, le risque de développer la schizophrénie augmente pour ses apparentés.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Essayez d'amener la personne vers des soins
Même si vous êtes vous-même paniqué, excédé, épuisé, essayer avant tout de rester calme, de ne pas hausser le ton. Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas sans faire de discours.
La maladie touche les femmes comme les hommes mais selon les chiffres de l'OMS, ces derniers sont plus touchés, 12 millions d'hommes sont atteints de schizophrénie dans le monde, pour 9 millions de femmes. La schizophrénie serait également plus précoce chez l'homme.