Les médicaments prescrits pour le trouble bipolaire sont le plus souvent des « thymorégulateurs » qui permettent de stabiliser l'humeur. Ils sont utilisés au long cours pour le traitement et en prévention des épisodes des troubles bipolaires. Lors des épisodes dépressifs, on peut y associer un antidépresseur.
Vivre avec le trouble bipolaire n'est pas facile, mais une guérison complète est possible. La première étape consiste à assumer la responsabilité de sa propre santé.
Les antiépileptiques stabilisateurs de l'humeur, en particulier le valproate et la carbamazépine, sont souvent utilisés dans les états maniaques aigus et dans les états mixtes (manie avec dépression). La lamotrigine est efficace contre les fluctuations d'humeur et la dépression.
d'avoir un rythme régulier de sommeil et des nuits suffisamment longues ; de pratiquer une activité physique régulière ; d'éviter la consommation de tabac, de cannabis, d'alcool et d'autres drogues ; de s'entourer et d'essayer d'éviter les situations de stress (ou s'y préparer).
Le traitement de référence (le premier à avoir été mis sur le marché) est le lithium. Les autres traitements disponibles appartiennent à la famille des antiépileptiques comme la carbamazépine, le valpromide et le divalproate.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Une personne présentant un trouble bipolaire vit ses émotions avec une intensité démesurée et elle a parfois du mal à les maîtriser. Par exemple, la personne peut vivre les événements de sa vie quotidienne avec une profonde tristesse ou un sentiment de bonheur extrême.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
L'évolution du trouble bipolaire avec le vieillissement pose des difficultés institutionnelles relatives à la psychiatrie du sujet âgé: absence de structures adéquates, insuffisance de personnel, épuisement des équipes, gestion des troubles comportementaux dans des unités non adaptées, notamment pour les patients ...
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
Elle lutte contre les revirements incontrôlables et extrêmes de son humeur, oscille entre un abattement profond et des poussées d'euphorie débordante. Pendant les phases dépressives, Kay se sent misérable et le moindre effort lui paraît écrasant.
Le lithium ne crée pas de dépendance. Vous ne ressentirez aucun « état de manque » que certaines personnes ressentent avec la nicotine ou les drogues illicites.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Cet état présente des symptômes similaires à ceux d'un trouble dépressif. En d'autres termes, une personne bipolaire présente des symptômes tels qu'un manque d'énergie, des changements d'appétit, des problèmes de sommeil et de concentration, entre autres symptômes typiques de la dépression.
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Une part possible d'hérédité...
Si un parent est atteint du trouble bipolaire, 15% de sa descendance pourrait ainsi s'en voir atteinte. Si les deux parents sont atteints, les probabilités pour l'enfant de souffrir de troubles bipolaires passent à 50% jusqu'à 75%.
Le trouble bipolaire est une maladie psychiatrique au long cours. Les épisodes adoptent souvent un rythme saisonnier (par exemple, une phase d'exaltation durant l'été, puis une phase dépressive pendant l'hiver). 5 à 15 % des personnes présentent quatre épisodes dépressifs ou maniaques, ou plus, au cours d'une année.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Bipolarité : des conséquences sur le cerveau à déterminer
Cette pathologie psychiatrique grave se caractérise par des variations disproportionnées de l'humeur. Les épisodes maniaques ou hypomaniaques (agitation, euphorie exagérée) alternent en effet avec des épisodes dépressifs et des moments de rémission.
Il existe plusieurs classifications des troubles bipolaires, la plus communément utilisée est la suivante : Type I : Alternance de phases maniaques et dépressives entrecoupées d'intervalles libres. C'est la forme typique. Type II : Alternance de phases dépressives et hypomaniaques entrecoupées d'intervalles libres.
Bien soigner et prévenir les rechutes dans les troubles bipolaires nécessite de mêler à la fois l'adoption d'un mode de vie sain et régulier ainsi que la combinaison de différentes stratégies thérapeutiques, incluant les prescriptions médicamenteuses (thymorégulateurs, «antimaniaques», antidépresseurs) et les thérapies ...
Ce médicament peut interagir avec les médicaments suivants : AINS, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, neuroleptiques ou médicament contenant de la carbamazépine.