Après une coloscopie, il est normal que vos selles soient déréglées ou différentes de vos habitudes. Cela peut durer jusqu'à une semaine après votre intervention.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
La surveillance par coloscopie est plus ou moins rapprochée selon les caractéristiques des polypes adénomateux. Il n'existe pas de limites d'âge strictes pour arrêter les dépistages. La décision est prise en concertation avec le médecin et il est important de respecter les contrôles programmés.
Bien qu'on considère habituellement que la coloscopie est sans danger, elle présente certains risques d'effets secondaires ou de complications. Parmi les très rares effets secondaires ou complications, on retrouve : un saignement excessif au site de biopsie ou d'excision de polype.
Vous pourriez donc vous sentir fatigué après votre coloscopie. Vous pourriez également être plus distrait ou avoir des difficultés à vous concentrer. Pensez à bien vous reposer pendant les 24 heures qui suivent votre coloscopie.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
Les petits polypes se définissent par une taille inférieure à 1 cm. Au sein de ce groupe, on fait la distinction entre les petits polypes (« small polyps ») de taille comprise entre 6 et 9 mm et les très petits polypes de taille inférieure ou égale à 5 mm (« diminutive polyps »).
Les polypes intestinaux sont des excroissances se formant sur la muqueuse qui tapisse l'intérieur du côlon. Elles surviennent chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés. Les facteurs environnementaux et alimentaires jouent probablement un rôle dans leur apparition.
Les polypes à fort risque de cancer sont : les polypes adénomateux. Ils sont caractérisés par une prolifération des cellules des glandes situées dans la muqueuse du côlon et du rectum et peuvent avoir des formes différentes (polype sessile, pédiculé, plan...).
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
En fait, la consommation d'alcool peut réduire les fonctions du système cardiaque (3 ; 8) et du système immunitaire, prolonger le temps de saignement et augmenter la réponse du corps au stress (3 ; 9). Tous sont des facteurs de risque de développer des complications après une intervention chirurgicale (3).
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
Pendant les 24 heures qui suivent la sédation :
Vous ne devez pas conduire une voiture ou utiliser de la machinerie lourde. Vous ne devez pas boire d'alcool. Vous ne devez pas être responsable d'autres personnes, y compris des enfants.
Le principal risque est la survenue au cours de l'examen d'une perforation de la paroi intestinale. Cette complication amène quelques commentaires. Tout d'abord, elle est exceptionnelle (moins de 1/10 000 procédures). Elle n'a pas la même fréquence selon les objectifs de l'examen.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Dans la majorité des cas, les polypes intestinaux ne sont responsables d'aucun symptôme, et sont découverts à l'occasion d'une coloscopie. Quelques fois, des symptômes digestifs peuvent alerter : présence de sang rouge ou noir dans les selles, constipation, douleurs abdominales, anémie par carence en fer.
Est-ce dangereux d'avoir des polypes ? La grande majorité des polypes est bénigne, cependant certains polypes comme les polypes du côlon et de la vessie peuvent toutefois se révéler être des lésions précancéreuses, ou d'autres peuvent dégénérer en lésions cancéreuses. Il est donc important de surveiller.
des malaises abdominaux, tels des gaz intestinaux, des crampes ou des douleurs au ventre ; la sensation que les intestins ne se vident jamais complètement ou d'avoir constamment envie de déféquer ; une grande fatigue ; une perte de poids inexpliquée.
Le seul signe qui lui soit caractéristique est le fait qu'elle peut provoquer des saignements entre les règles, y compris chez les femmes ménopausées, des règles irrégulières ou des règles abondantes. De ce fait, le polype peut être associé à une anémie et une fatigue chronique.
→ Des facteurs alimentaires : une consommation excessive d'alcool, de tabac, d'aliments gras, de viande et de charcuteries favorise la survenue de polypes.
Si votre coloscopie a lieu le lendemain après-midi, vous pouvez prendre un repas léger la veille au soir (sans produits céréaliers) : bouillon clair, pain blanc avec fromage blanc nature ou confitures en gelée ou miel, riz blanc, pâtes, yaourt nature, pudding sans céréales.
Déroulement. Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
Vous devez être strictement à jeun (sans boire, ni manger, ni fumer), sauf avis contraire du médecin qui réalisera l'examen. Toutefois, si vous suivez un traitement, vous devez le prendre avec un peu d'eau.