L'interdiction du protestantisme en France, de 1685 à 1787, et la disparition des cimetières protestants, ont contraint les « nouveaux convertis » restés secrètement fidèles à leur foi à se faire enterrer hors du cimetière catholique : dans les caves, les jardins, les prés.
Chez les protestants on pourrait dire qu'il n'y a pas de rites, du moins pas de rites institutionnalisés en dehors des deux sacrements que sont le baptême et la Cène. C'est même un des gestes de rupture au moment de la Réforme que de remettre en cause le trop plein de rites.
Théologie protestante
Les Églises chrétiennes issues de la Réforme (luthérienne, calviniste), ainsi que les évangéliques, rejettent en effet l'existence du purgatoire, étant donné qu'il n'est pas mentionné dans la Bible.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Pour la messe, c'est l'eucharistie, pour le culte, c'est la Bible, c'est-à-dire la lecture de la Bible et la prédication. L'eucharistie, que les protestants appellent la sainte Cène ou la Communion n'est pas nécessairement pratiquée tous les dimanches.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
Le système de gouvernement des Églises réformées reconnaît deux instances exécutives : le « consistoire » (appelé aujourd'hui « conseil presbytéral ») qui dirige l'Église locale, et le « synode », où se prennent les décisions (doctrinales notamment) qui concernent l'ensemble ou l'union des Églises.
Séjour où les justes de l'Ancien Testament attendaient la venue rédemptrice du Christ ; séjour de félicité naturelle des enfants morts sans baptême. 2. État vague, incertain : Ce projet est encore dans les limbes.
Pour les catholiques et les protestants, la Fête de Pâques commence dès le Mercredi des Cendres, cela intègre le Carême dans les fêtes de Pâques. La fête de Pâques chrétienne comprend le Mercredi des Cendres, les Rameaux, le Vendredi Saint et le jour de Pâques lui-même.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Les églises protestantes pratiquent la confession et l'absolution avec l'accent mis sur l'absolution, qui constitue les paroles divines du pardon.
Le déroulement des obsèques protestantes
La cérémonie peut aussi avoir lieu directement au cimetière ou au crématorium. Dans ce cas, le pasteur y est également présent. La présence du cercueil n'est pas obligatoire pour réaliser la cérémonie, mais sa présence est de plus en plus souhaitée par les familles.
L'Inde et le Vietnam privilégient le blanc. Au Japon, les personnes en deuil portent du noir et du blanc. En effet, les japonais considèrent que le défunt se transforme en corps de lumière. La Chine se revêt de blanc, qui symbolise la mort, et de rouge, pour rappeler le sang et la douleur.
Ils ne croient d'ailleurs qu'en l'autorité de la Bible et non plus à celle du pape contrairement aux catholiques. Autre différence : les protestants ne vouent pas une adoration pour la Vierge Marie. Ils croient en la conception virginale, c'est-à-dire le fait qu'elle ait conçu Jésus en restant vierge.
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
La critique de l'Église par Luther. Martin Luther (1483-1546) est un moine allemand, professeur de théologie à l'université de Wittenberg, en Saxe. Il reproche à l'Église catholique des abus, tels que la simonie (l'achat de biens spirituels ou de charges ecclésiastiques).
Les temples protestants se démarquent des églises catholiques et se caractérisent généralement par un plan centré. L'extérieur, souvent simple, peut être somptueux dans les communautés les plus riches, avec des décors très modernes.
Pour la théologie protestante, le baptême est un signe. Il signifie donc une grâce déjà offerte, il ne la provoque pas. C'est pourquoi pour les protestants il n'est pas très grave si un enfant n'est pas baptisé tout petit, de toute façon il est, avec ou sans baptème, au bénéfice de la grâce de Dieu.
certains évangéliques ne se considèrent pas comme protestants et certains réformés ne les voient pas comme tels non plus. Ainsi, les évangéliques considèrent que « la Bible est la parole de Dieu », alors que les Réformés la voient comme « contenant la parole de Dieu ». Nuance importante.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
La principale raison doctrinale de ce rétablissement était la suivante : si le Christ s'est incarné, il est donc possible de représenter physiquement le Fils de Dieu, et de peindre les saints. Le fondement de l'iconodulie se trouverait aussi dans la Bible, plus particulièrement dans l'Évangile.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.