Il n'existe aucun consensus pour l'assécher, il est préférable d'utiliser des compresses sèches ; certains appliquent de la fluorescéine, d'autres de la Bétadine® dermique.
Les escarres sont de bon pronostic et cicatrisent généralement bien. Le traitement consiste en des soins de nettoyage, d'application de pansements et de repositionnement afin de supprimer la pression causale. Des antibiotiques sont parfois nécessaires en cas de surinfection.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Si la plaie est sèche, il faut lui apporter de l'humidité en mettant un pansement humide. Si la plaie est trop humide, la mise en place d'un pansement permet d'absorber les excédents d'humidité tout en maintenant le milieu humide favorable à la cicatrisation.
Stades de l'escarre
le stade 1 : apparition d'une rougeur persistante sur le point d'appui, même après la pression appliquée par le doigt. le stade 2 : dermabrasion, cloques apparaissant au niveau de la zone d'appui. le stade 3 : nécrose tissulaire, la plaie se creuse, les tissus sous-cutanés se nécrosent.
On ne peut pas traiter une escarre si le patient n'est pas acteur du soin. "Localement, l'escarre se traite comme n'importe quelle plaie. Il faut la nettoyer, la déterger. On lave la plaie à l'eau et au savon, éventuellement au sérum physiologique.
Les escarres et les ulcères sont à l'origine de nombreuses complications : des complications localisées avec de la douleur et un risque d'infection de la plaie ; des complications plus étendues (autour de la plaie) comme l'eczéma ou l'érysipèle, une infection de la peau due à un streptocoque.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
L'escarre est une plaie souvent profonde qui se forme chez les personnes immobilisées ou alitées au niveau des zones d'appui. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse.
Stades 3 et 4 de l'escarre
Il n'existe aucun consensus pour l'assécher, il est préférable d'utiliser des compresses sèches ; certains appliquent de la fluorescéine, d'autres de la Bétadine® dermique.
Les pansements de type tulle gras et hydrocolloïdes (sous forme de plaque ou de pâte) sont les plus utilisés, surtout en cas d'escarre peu exsudative. Pour une escarre exsudative, les pansements hydrocellulaires seront privilégiés.
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
le midazolam (HYPNOVEL *) par voie sous cutanée à administrer 30 minutes avant les soins. La dose de départ est le plus souvent de 2 à 3 milligrammes (soit 2 à 3 millilitres d'HYPNOVEL*). Chez un patient fragile et peu anxieux, il est prudent de débuter par l'utilisation d'un seul milligramme.
Nettoyer la plaie
"Les plaies chroniques sont lavées à l'eau et au savon doux, ce n'est pas un pansement stérile. On va rincer ensuite", précise Morgane Petit, infirmière à l'hôpital Rothschild. Pour résorber l'escarre, il faut régulièrement enlever la fibrine, cette substance jaune qui recouvre la plaie.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Le traitement de la zone nécrosée, lorsqu'elle est apparente (sur la peau par exemple), nécessite l'excision de cette zone et un processus de cicatrisation dirigée. Lorsque celle-ci est inefficace, une greffe de la peau (autogreffe) est nécessaire pour éviter les complications.
L'utilisation de matériel comme lit anti-escarre, coussins afin de limiter les appuis prolongés ou éviter les contacts directs des proéminences osseuses entre elles, c'est-à-dire, les genoux, les talons… Changer la personne âgée en perte d'autonomie de position régulièrement.
Le miel de manuka pour soigner les escarres.
La plaie nécrosée se présente sous forme de plaques noirâtres et/ou cartonnées. Ce sont des plaies qui sont sujettes à s'infecter plus spécifiquement.
Le pansement hydrocellulaire, quelles indications ? Ce type de pansement technique est généralement employé dans la prise en charge des plaies modérément à fortement exsudatives, chroniques ou aiguës, pendant les phases allant du bourgeonnement à l'épidermisation (escarres, kyste pilonidal, brûlures, ulcères…).
PANSEMENT HUMIDE
Le pansement alcoolisé est constitué de compresses imbibées d'alcool, en général à 70°, et recouvertes d'une épaisse couche de coton puis d'un bandage. Il provoque une vasodilatation locale et a une action anti-inflammatoire et calmante.
- Appliquer sur la plaie sans tension en évitant de toucher la face adhésive avec les doigts. Lisser le pansement doucement sur la plaie et plus fermement à la périphérie. - Pour Algoplaque Sacrum, lisser le pansement au fond du pli interfessier, pointe dirigée vers le bas.
On déconseille l'éosine car elle masque l'état cutané et risque de cacher une aggravation à laquelle le soignant ne pourrait guère réagir. PLAIES : On déconseille l'éosine car celle-ci ralentie le processus de cicatrisation.