D'autres traitements sont également envisageables, psychologiques ou physiques. "Les physiothérapies et les thérapies cognitivo-comportementales ont d'excellents résultats. Le patient y apprend à gérer son stress vis-à-vis de facteurs qui engendreraient de nouveaux épisodes."
Cette maladie ne se guérit pas encore, mais la bonne nouvelle est qu'elle peut être traitée. La plupart des personnes atteintes du trouble bipolaire vivent très bien grâce à un traitement continu. La plupart du temps, elles réussissent à maîtriser les symptômes de la maladie et peuvent mener une vie normale.
d'avoir un rythme régulier de sommeil et des nuits suffisamment longues ; de pratiquer une activité physique régulière ; d'éviter la consommation de tabac, de cannabis, d'alcool et d'autres drogues ; de s'entourer et d'essayer d'éviter les situations de stress (ou s'y préparer).
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
Rappelez-vous que la bipolarité est un trouble psychologique : une maladie mentale qui ne se contrôle pas simplement par un effort de volonté. Une personne bipolaire ne peut pas "prendre un peu sur soi" pour s'en débarrasser. Il est donc essentiel de ne surtout pas la juger : cela ne ferait qu'empirer les choses.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Des facteurs biologiques : Plusieurs études montrent des anomalies des médiateurs chimiques au niveau du cerveau des patients de la maladie bipolaire. En effet, une diminution du taux de noradrénaline et de sérotonine est observée dans la dépression, alors que dans la manie, les taux de noradrénaline sont élevés.
Le trouble bipolaire est l'une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Les symptômes des troubles bipolaires sont des cycles où alternent des phases d'excitation, également appelée manie, et de dépression. Ces cycles sont souvent reliés par des périodes où l'humeur est normale. Ils ont une intensité, une durée et une fréquence qui varient d'une personne à une autre.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Pour les personnes souffrant d'un trouble bipolaire, un bilan de santé initial est mis en place, souvent par un médecin psychiatre. En général, celui-ci travaille en collaboration avec d'autres professionnels de santé : médecin traitant, médecin du travail, médecin de santé scolaire, etc.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».
Deux autres façons de gérer cette situation sont la luminothérapie et l'utilisation de mélatonine (hormone du sommeil). Le médecin peut aussi prescrire un changement de traitement, si cela est nécessaire.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
La bipolarité est une maladie contraignante, affectant la vie quotidienne mais qui peut être prise en charge. Elle se traduit par une perte de contrôle extrême dans le comportement, le discours et les pulsions et par l'impossibilité de pouvoir gérer ses émotions. Elle peut ainsi donner lieu à des troubles anxieux.
Cette évolution plutôt péjorative peut être enrayée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible. Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Les troubles bipolaires, qui touchent près de 1% de la population française, sont fortement héréditaires. Si les deux parents sont atteints, l'enfant a un risque sur deux de développer la maladie.
Lui-même bipolaire, il sait que les entreprises ne sont pas toujours ce qui correspond le mieux aux patients, et recommandent à certains l'auto-entreprenariat comme il l'a fait pour lui même. Le mi-temps semble être une solution appréciée également, un bon compromis.
Les personnes souffrant de troubles maniaques ou d'états bipolaires sont soignées avec des thymorégulateurs. Ce sont des régulateurs de l'humeur qui font baisser l'état d'excitation exacerbée et apaisent le patient. Le plus connu est le lithium.
La pharmacothérapie et la psychothérapie sont les traitements habituels du trouble de l'humeur. Les antidépresseurs ou stabilisateurs de l'humeur sont des médicaments qui rétablissent l'équilibre chimique du cerveau. Les antidépresseurs agissent au niveau des neurotransmetteurs et permettent de les normaliser.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.