Finalement, elle tente même de se prostituer en proposant de revenir auprès de Rodolphe s'il lui donne l'argent dont elle a besoin. Il refuse, et, poussée à bout, elle se suicide en avalant de l'arsenic. Elle meurt dans d'horribles souffrances devant Charles affolé qui ne sait que faire.
Il la demande en mariage, elle accepte. Mais Emma a été élevée au couvent et a été bercée par ses lectures de romans à l'eau de rose : la réalité conjugale ne correspond pas à ses idéaux sentimentaux et elle en est vite déçue. Charles, lui, est au comble du bonheur et trouve son épouse parfaite.
"C'est la faute de la fatalité", telle est la conclusion de Charles Bovary après le suicide de son épouse. Telle est en effet la morale de l'histoire vraie d'une femme qui tombe à cause d'une disproportion entre l'idée qu'elle se fait de la vie et la vie elle-même.
Charles ne meurt de rien, pas même d'une mort littéraire, selon le vieux mode d'une sublimation esthétique où l'infinie tristesse remplacerait le malaise organique.
Aux chercheurs, la lecture de l'acte d'accusation dressé pour le procès d'août 1848, suggérerait de menus rapprochements entre les circonstances, qui entourèrent la mort de la jeune femme décédée en août 1847, et la mort de Madame Bovary.
Elle s'appelle Emma Bovary et son histoire est célèbre. Amoureuse de l'amour, elle a vécu d'illusions, trompé son mari et ruiné son ménage. Dans un geste de désespoir, elle se tue en absorbant une forte dose d'arsenic – c'est du moins ce que prétend Flaubert.
Ces personnages sont Charles Bovary, Roldolphe Boulanger et Léon Dupuis.
Procès de Flaubert
Le 31 janvier 1857, les trois hommes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris. Malgré le réquisitoire du procureur Ernest Pinard, le tribunal soulignera le caractère « longuement et sérieusement travaillé » et littéraire de l'oeuvre, les accusés seront finalement acquittés.
Gustave voue une passion platonique à Élisa Schlésinger, une femme mariée plus âgée que lui, rencontrée en 1836. De 1846 à 1854, il noue une relation amoureuse et intellectuelle avec Louise Colet.
Très modeste employée d'une filature, donc, Berthe Bovary rencontre un jour un jeune homme qui se trouve être Napoléon Homais, le fils du pharmacien. Il remet à Berthe le roman Madame Bovary.
Madame Bovary, c'est l'impossibilité de l'amour dans la société bourgeoise. Elle peut trouver un mari, bien sûr, un amant, évidemment, mais un amoureux inutile d'y compter. Le malheur d'Emma se résume simplement, elle vaut mille fois mieux que les hommes, que dis-je, que la société qui l'entoure.
Rodolphe Boulanger : Il est le premier amant d'Emma et représente un reliquat du libertinage : il se joue d'Emma du début à la fin, incarnant l'amour charnel. Léon Dupuis : Le clerc de notaire de Yonville est le second amant d'Emma : ils partagent une relation platonique basée sur des échanges littéraires.
Emma s'ennuie, Flaubert s'ennuie donc le lecteur s'ennuie. Les personnages n'ont rien d'héroïque, la campagne est plate, il ne s'y passe rien, Monsieur Lheureux arnaque les gens, Charles rate l'opération de la jambe d'Hippolyte et Emma finit par mourir dans d'atroces souffrances.
Je vais donc répondre à vos questions : Madame Bovary n'a rien de vrai. C'est une histoire totalement inventée. Je n'y ai rien mis ni de mes sentiments, ni de mon existence. » Trois mois plus tard, le 4 Juin 1857, Flaubert écrivait de même : «Aucun modèle n'a posé devant moi.
Lecture 1 min. Vous possédez déjà un compte ? Quand Emma Bovary et son amant Léon se retrouvent pour la première fois, tous les deux, à Rouen, « ce furent trois jours pleins, exquis, splendides, une vraie lune de miel.
Pourtant, Mme Bovary, c'est un peu elle. Il ne lui a pas échappé qu'elle aurait bientôt l'âge de l'héroïne de Flaubert lorsque celle-ci se suicide en avalant de l'arsenic, à 27 ans, criblée de dettes, déçue par son mari médecin comme par ses deux amants.
Gustave Flaubert est acquitté, mais le jugement critique sévèrement le réalisme.
Madame Bovary est essentiellement une condamnation de cette propension de l'esprit à tout enjoliver, à parer la réalité la plus triviale des feux de l'imagination. Flaubert dénonce un certain romantisme par refus de l'invraisemblance et haine des lieux communs.
Flaubert a vécu sa vocation d'écrivain dans une perpétuelle tension, à la fois exalté, heureux mais connaissant de nombreux moments d'abattement et de désespoir : « Ma Bovary m'assomme... » revient comme un leitmotiv dans sa correspondance, pour évoquer les affres de la création littéraire.
Du 15 août au 2 septembre 2021, une nouvelle adaptation du roman de Gustave Flaubert : Madame Bovary a été tournée dans le village de Gerberoy (Oise). Pierre Chavonnet, maire de Gerberoy, est régulièrement sollicité par des productions pour des tournages de film d'époque.
Le titre Un cœur simple est directement lié au personnage principal de la nouvelle : Félicité ; il désigne indiscutablement le cœur de Félicité qui n'a jamais eu de vraies histoires d'amour donc on dirait qu'elle réprime ses sentiments ; en plus, il nous renvoie au style de vie simple du personnage.
Salammbô vient après Madame Bovary. Après avoir gagné le procès contre cette dernière, il exprime son désir de s'extirper littérairement du monde contemporain, et de travailler à un roman dont l'action se situe trois siècles avant Jésus-Christ.
Madame Bovary est un texte qui a marqué son temps, notamment parce qu'il a été attaqué pour atteinte aux bonnes mœurs en 1857.
Rodolphe Boulanger de la Huchette, le premier amant de Madame Bovary, est présenté comme un homme dur. N'ayant pas de sentiments tendres ou romantiques pour personne, il veut profiter des femmes, mais non pas s'y embarquer. Pour Emma, il n'éprouve pas d'amour, il est seulement attiré par son extérieur et son charme.
L'heureuse nouvelle avait été annoncée en juin dernier par la mère de l'actrice : Emma Roberts attend son premier enfant avec son compagnon Garrett Hedlund. Une grossesse presque inespérée pour la star du film « Holidate », sur Netflix.