Parmi les causes les plus communes du syndrome de l'abandon on retrouve : Un parent qui n'est pas disponible sur le plan émotionnel durant l'enfance. Un manque d'attention et une incapacité à répondre aux besoins fondamentaux de l'enfant. Les abus physiques ou sexuels ou tout autre type d'abus.
Comme toute peur, il faut s'y confronter.
La première chose à faire est de travailler sa confiance en soi (apprendre à s'aimer pour ses qualités, et ses défauts, apprendre à identifier et à mieux gérer ses émotions, etc).
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
En effet, pour guérir d'une blessure de rejet, il est déterminant d'en prendre conscience et de l'identifier. Sans conscience de la blessure de rejet, la personne va manifester des comportements réactifs et ne pourra ni agir dessus ni la soigner.
Les personnes dont la blessure d'abandon n'est pas cicatrisée peuvent manifester certains comportements comme : Une dépendance affective. Un manque d'autonomie. Un manque d'estime de soi.
SCIENCES – Le fait de se sentir seul a maintenant une explication scientifique. S'il vous arrive souvent d'avoir l'impression d'être abandonné, c'est que vous êtes victime d'une "spirale négative". Un cercle vicieux se met alors en place.
Le syndrome de l'abandon se traduit par le sentiment permanent d'insécurité lié à la peur, ou plutôt l'angoisse, d'être abandonné. Les répercussions sur les relations à la fois amicales, amoureuses et familiales peuvent être conséquentes. Maria Hejnar, psychologue clinicienne-psychanalyste, nous en dit plus.
La peur de faire mal à l'autre
La culpabilité peut en effet freiner votre décision de rupture. Vous n'arrivez pas à quitter l'autre de peur de lui faire mal. "Vous avez l'impression que vous allez pouvoir supporter cette séparation mais pas l'autre, précise France Brécard.
Ne restez pas seul avec vos doutes ou vos angoisses. Votre partenaire est là pour vous écouter, vous rassurer. Communiquer vous aidera sûrement à vous apaiser. Mais cela pourra aussi tisser du lien avec votre bien-aimé.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
Syndrome d'abandon (abandonnisme), anciennement névrose d'abandon, est un terme introduit par la psychanalyste suisse Germaine Guex.
Le rejet est différent de l'abandon dans le sens où l'autre n'a pas disparu, mais « il montre qu'il ne veut pas de moi ». La personne qui en souffre traîne la conviction que personne ne veut d'elle par ce qu'elle n'est pas à la hauteur ou encore pire, parce qu'il s'agit d'elle.
Outre l'accompagnement par un professionnel, il faut veiller à faire des choses qui sont bonnes pour soi. Réaménager son intérieur, faire du sport, libérer du temps pour ses passions… Ce sont des actes concrets qui permettent de retrouver qui l'on est et de reconstruire une image positive de soi.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
Si nous le vivons tous à notre manière, en fonction de notre personnalité et de notre histoire, le rejet, quand il nous blesse durablement, peut être lié à différents facteurs : - À la naissance, le fait de ne pas avoir été désiré. e peut créer une blessure extrêmement douloureuse, que ce rejet soit conscient ou non.
En psychologie clinique, ce que l'on nomme un abandonnique est une personne qui présente un syndrome d'abandon. Cela se manifeste, à l'égard des autres, par un besoin affectif important qui se conjugue à un comportement de rejet de lien.
Une famille abandonnique apparaît comme prisonnière d'un fonctionnement paradoxal : elle doit générer de l'abandon pour s'en protéger. Ce type de famille fonctionne en relations sado-masochistes. Pour ne pas s'écrouler en dépression, la famille doit se maintenir dans une sorte d'excitation douloureuse.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.