Il est défini à partir des caractéristiques socio-économiques (profession, niveau de diplôme, revenus) des individus. Il est possible de classer les milieux sociaux en fonction de leur position dans la société : les catégories populaires, moyennes ou supérieures par exemple.
En bas de l'échelle, on trouve les catégories populaires dont les revenus sont compris entre 0 et 30 % des plus bas revenus. Ensuite, les classes moyennes se situent entre 30 % et 80 % des revenus. Les classes aisées occupent les 20 % supérieurs.
Selon cette approche, la société française se composerait d'une classe moyenne majoritaire (plus de 40%) où les professions intermédiaires occupent la plus grande place, puis d'une classe populaire importante (40%) composée d'ouvriers et d'employés, et enfin, d'une classe supérieure comprenant les cadres (Figure 4).
Après avoir défini les classes de production et les classes de possession, Max Weber définit quatre « classes sociales » : « la classe ouvrière », « la petite bourgeoisie », « les intellectuels et les spécialistes sans biens » (« techniciens »), « les classes des possédants ».
Le milieu social désigne le groupe auquel appartient l'individu. Il est défini à partir des caractéristiques socio-économiques (profession, niveau de diplôme, revenus) des individus.
Logiquement, les classes moyennes se situent entre les 30 % les plus pauvres et les 20 % du haut de l'échelle. Enfin, selon la composition de la famille à laquelle on appartient, on n'est pas riche ou pauvre au même niveau de revenus.
La notion de classe moyenne, bien que couramment utilisée, ne fait pas l'objet d'une définition précise. Elle regroupe une large part de la population située au centre de l'échelle sociale qui est parfois utilisée comme indicateur pour estimer les évolutions économiques et sociales d'un pays.
Ainsi, selon la classification établie dans le rapport, “les personnes seules sont considérées comme pauvres si leur revenu disponible est inférieur à 800 euros mensuels”. Ce chiffre correspond à 50% du revenu médian disponible qui s'élève à 1.584 euros pour une personne seule.
Le statut économique est le principal critère de différenciation entre les classes. Il réaffirme un sentiment d'appartenance à une classe sociale. Les catégories socioprofessionnelles sont une nomenclature française critiquée, mais utile pour observer les inégalités entre l'élite et la classe populaire.
Toute définition purement économique des classes sociales est réductrice, car celles-ci occupent une place déterminée non seulement dans les rapports de production et la production sociale, mais aussi dans les rapports de pouvoir, dans les relations culturelles, dans la recherche et la production de l'imaginaire social ...
La révolution industrielle provoque une profonde mutation sociale avec l'apparition du prolétariat. Cette nouvelle classe sociale rassemble tous les ouvriers, qui ne possèdent que leur seule force de travail. Quelles sont leurs conditions de vie ?
les classes « populaires » comprennent les 30 % aux plus bas revenus ; les classes « moyennes » incluent ceux dont les revenus se situent entre les 30 % les plus bas et les 20 % les plus élevés ; les classes « aisées », les 20 % aux revenus supérieurs.
En résumé, pour l'Insee, on est classé dans la classe moyenne quand son niveau de vie moyen est supérieur à 1 832 euros et inférieur à 2 585 euros par mois.
Logiquement, les classes moyennes se situent entre les 30 % les plus pauvres et les 20 % du haut de l'échelle. Enfin, selon la composition de la famille à laquelle on appartient, on n'est pas riche ou pauvre au même niveau de revenus.
“À partir de 4.113 euros par mois, on appartient aux 5% les plus riches. Et à 7.180 euros, on entre dans le 1% du sommet, détaille l'observatoire. 630.000 personnes se situent au-dessus de ce seuil, parfois très très au-delà”.
Les indépendants, les professions intermédiaires (ex-cadres moyens) et les employés vivent à plus de 60 % en ville et entre 30 % et 38 % dans les grands centres urbains.
Selon cet économiste, si un couple avec deux enfants veut mener une vie décente en France, son revenu doit s'élever à 3 744 euros par mois. Pour un couple sans enfant, il est possible de descendre à 2 273 euros par mois. Quant à une famille monoparentale, il faut 3 003 euros net pour vivre décemment.
Il faudrait, pour une personne célibataire, gagner 1.630 euros net, par mois, pour vivre dignement. Une estimation qui prend en compte les chiffres liés à l'inflation. Pour preuve, ce montant est en hausse de 13% par rapport à 2014.
Il signifie « qui est capable de vivre paisiblement avec ses semblables, qui aime la compagnie des autres, qui est capable de relations humaines aimables ».
Avant l'apparition de la notion de classe sociale liée l'industrialisation aux XVIIIe et XIXe siècles (avec Adam Smith et David Ricardo), il existait des groupes hiérarchisés définis de manière rigide et institutionnelle comme les castes, les états ou les ordres de l'Ancien Régime (noblesse, clergé, tiers état).
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.