Le théodolite se pose sur un support et doit être calé sur le plan horizontal à l'aide des nivelles. Il est souvent placé sur un trépied, et à la verticale exacte d'un point connu en coordonnées. L'ensemble de cette phase d'utilisation se nomme « la mise en station ».
1 - Si l'on dispose d'un théodolite et que le point S est accessible, on prolonge AB jusqu'à S en reportant SA = h / sinα, puis on stationne S et on ouvre de l'angle (400 – α) depuis la direction SA vers SA′ (avec un éventuel double retournement). Après avoir construit A′, on contrôlera que AA′ = h.
L'utilisateur doit être à l'aise, il ne doit pas s'appuyer sur la pointe des pieds et ne doit pas être courbé pour effectuer les lectures. La partie supérieure du trépied appelée platine doit être le plus horizontale possible. Son horizontalité est appréciée à l'œil.
Les théodolites sont largement utilisés par les topographes lors de projets de construction. L'instrument est utilisé en plaçant le télescope à un point donné, puis en déterminant un deuxième point de mesure. Ensuite, la lecture de l'angle se fait à travers la lunette.
Les mires sont graduées en mètres, décimètres et centimètres ; la lecture se fait en estimant le millimètre. Sur les mires destinées à être utilisées avec des niveaux électroniques, les graduations sont remplacées par un code-barres. Un niveau à bulle sphérique permet de vérifier sa verticalité lors de la mesure.
Mesurer des distances.
Le principe : la longueur de la mire visible entre les deux fils stadimétriques est proportionnelle à la distance. Un niveau peut donc également servir à mesurer des distances avec une précision de 10 cm maximum.
L'implantation consiste à disposer une construction en respectant ses dimensions, sa position géographique, son orientation et son altimétrie tels qu'ils sont définis par le plan d'exécution. Trois points du plan positionné par un géomètre permettront d'implanter correctement la construction sous tous ces axes.
En altimétrie, l'implantation consiste à définir des points de référence dont l'altitude est préalablement déterminée (préciser le référentiel utilisé NGF ou NVP). Le géomètre a pour mission de dépouiller et de vérifier la cohérence des éléments fournis par le maître d'œuvre.
Pour faire une prévision de ce que l'implantation du point de vente pourrait vous apporter en gain financier, vous devez avant tout connaître votre part de marché. Pour cela, il vous suffit de diviser la surface de votre stand de vente par le total des surfaces des stands qui, comme vous, vendent les mêmes produits.
Mise en station d'un niveau de chantier
La mise en station consiste à placer l'appareil dans un plan horizontal. Elle peut se faire n'importe où, mais il est préférable d'installer le niveau entre le point de référence et les points à mesurer.
Vous devez faire le levé de la droite AB, axe d'un canal d'alimentation en eau. Vous choisissez de procéder par rayonnement au moyen d'un niveau à visée . Mesurez alors les distances horizontales et marquez par un piquet les points situés tous les 25 m sur la droite, depuis son départ jusqu'à son extrémité.
Il est réalisé au niveau de chantier, au niveau optique ou au niveau numérique, et à l'aide d'une mire graduée. Le principe est en fait assez simple, le niveau faisant toujours une lecture à l'horizontale, chaque dénivelé est simplement lu sur la mire qui est tenue à la verticale.
En topographie, l'angle formé par deux lignes droites tracées au sol se mesure horizontalement . On dit qu'il s'agit d'un angle horizontal.
Les indispensables : théodolite et tachéomètre
Aujourd'hui, le théodolite est généralement associé à d'autres appareils de mesure (de distance notamment) ; on parle alors de tachéomètre, ou de station totale, qui permet dans ce dernier cas une saisie automatique des mesures.
Une station totale est un théodolite couplé à un distancemètre. Elle permet de mesurer les angles verticaux, horizontaux et les distances. Cet outil, couplé à des points géoréférencés en amont et en aval de la zone de travail, peut être utilisé pour obtenir des relevés en classe A.
Elle permet de matérialiser sur le terrain les grandes lignes de la construction par l'intermédiaire des chaises d'implantation. Son but est de déterminer l'emplacement du bâtiment, de situer les murs de façades, de refends, etc...
Avant de délivrer un permis de construction, les municipalités exigent souvent un projet d'implantation. L'arpenteur-géomètre prépare alors un plan sur lequel il indique la position de la construction projetée par rapport aux limites de propriété.
L'implantation du bâtiment
Une étape réalisée par un géomètre-expert mandaté pour placer « les chaises » dit-on dans le jargon. Il détermine ainsi le niveau 0 de la future maison et le nombre de m³ de terre à prévoir et à laisser sur place pour le remblayage.