Dans la majorité des cas, la personne qui fait un malaise vagal revient spontanément et rapidement à elle après la perte de connaissance. Lorsque c'est le cas, rassurez-la à son réveil et laissez-la allongée au moins 10 minutes avec les jambes surélevées.
Il faut passer la plaie sous l'eau froide pendant au moins cinq minutes. Si une personne s'évanouit, il faut la réveiller en lui donnant des gifles.
Aussi appelée syncope, cette perte de connaissance transitoire, sans gravité dans la majorité des cas, est due à une chute brutale et passagère de la circulation sanguine dans le cerveau.
Il faut consulter en urgence si : Perte de connaissance complète, même très brève. Répétition des malaises. Existence de convulsions.
L'évanouissement (syncope) est une perte de conscience brève et soudaine durant laquelle la personne tombe par terre ou s'affaisse dans une chaise et puis redevient consciente. La personne est immobile et molle et a généralement froid aux jambes et aux bras, un pouls faible, et une respiration peu profonde.
Le fait de coucher la personne et de lui surélever les jambes, va ramener le sang vers le cœur et permettre de réoxygéner toutes les parties du corps correctement et en l'occurrence, le cerveau. Lorsque celui-ci bénéficiera du taux d'oxygène dont il a besoin, les symptômes disparaîtront.
Les symptômes évoquent l'arrêt cardiaque : la victime perd connaissance, tombe et ne réagit pas quand on lui parle ou qu'on la stimule ; sa respiration est inexistante (sa poitrine ne se soulève pas) ou très irrégulière.
Quelles sont les causes pathologiques d'un malaise ? Un malaise peut être dû au développement d'une maladie : d'origine cardio-vasculaire, notamment lors d'un accident vasculaire cérébral (malaise cardiaque) ; d'origine neurologique, notamment lors des crises épileptiques (malaise épileptique).
Le malaise vagal, malaise vasovagal ou choc vagal représente un tiers des causes de syncopes, estime le Collège des Enseignants de Neurologie (Source 1). Il est provoqué par une baisse brutale de la tension artérielle et, par conséquence, du rythme cardiaque. La personne se sent étourdie et peut s'évanouir.
Les risques de malaise sont nombreux : malaise dû à un coup de chaleur, à un coup de fatigue, malaise à la vue du sang, malaise cardiaque, accident vasculaire cérébral (AVC), etc. Chacun de ces malaises peut avoir de graves conséquences.
Le malaise est un état d'inconfort de degré variable qui peut aller d'une simple indisposition à un évanouissement complet. Le malaise est une sensation pénible subjective qui peut néanmoins aller jusqu'à l'évanouissement. Les médecins parlent alors de syncope ou de lipothymie.
Un décalage entre les muscles et le cerveau
"Quand on s'endort, il y a une perte progressive du tonus musculaire. Seulement, si ce relâchement est trop rapide par rapport au cerveau, ce dernier le perçoit comme une chute et tente de reprendre le contrôle en contractant les muscles", explique la scientifique.
En effet, un vertige s'accompagne souvent d'un déséquilibre et d'un malaise et, à l'inverse, un malaise génère volontiers un déséquilibre et un vertige. Ainsi, les termes qu'utilisent les malades pour décrire leurs symptômes correspondent parfois peu aux définitions du dictionnaire.
Votre enfant peut être étourdi, avoir la nausée ou avoir chaud ou froid juste avant de s'évanouir. Il peut également présenter une pâleur du visage. La cause la plus courante de l'évanouissement est une chute de pression artérielle.
A la différence d'une lipothymie, qui est plutôt un simple malaise, un évanouissement, ou une syncope, correspond à une vraie perte de connaissance brutale, avec ou sans signes annonciateurs.
Si la personne respire et qu'elle reprend conscience :
Sans signe de gravité, il est conseillé de consulter un médecin de garde ou le médecin traitant. "Un malaise n'est jamais anodin et peut survenir à tout âge.
Qu'il soit occasionnel ou plus fréquent, ce malaise ne présente aucune gravité, car la perte de connaissance ne dure que quelques secondes, au pire quelques minutes. Le plus souvent, la personne pressent le malaise et a le temps de s'asseoir ou de s'allonger afin d'éviter une chute.
La conduite à tenir est donc la même quel que soit le malaise : protéger, interroger, observer, mettre au repos, alerter les urgences médicales. La victime se plaint d'une sensation pénible et angoissante, parfois douloureuse. Souvent, la victime ne peut déterminer l'origine du trouble qu'elle ressent.
Différence avec la syncope ou le malaise vagal
► La syncope correspond à un malaise brutal, de courte durée, accompagné d'une perte de connaissance. ► Le malaise vagal peut, lui aussi, entraîner une perte de connaissance. Il est causé par une stimulation trop importante du nerf vague.
De nombreux symptômes, souvent désagréables, peuvent apparaître en cas de dysfonctionnement du nerf vague : une rigidité au niveau du cou, des douleurs cervicales inexpliquées, des maux de tête ou des troubles digestifs.
L'alimentation : En choisissant des aliments qui favorisent la production d'acétylcholine. L'acétylcholine est le principal neurotransmetteur des nerfs vagues et pour le fabriquer le corps a besoin de choline que nous pouvons trouver dans les œufs, le foie, le germe de blé, les noix, les légumineuses…
Les nerfs vagues ou pneumogastriques appartiennent aux douze paires de nerfs crâniens, c'est la dixième paire. Les ramifications nerveuses du nerf pneumogastrique sont très étendues : elles vont du cou au thorax et à l'abdomen.