La solitude, c'est prendre sa vie en main, vivre avec ce que nous sommes devenus, pour nous retrouver. Car bien souvent nous faisons tout pour échapper à nous-mêmes. Apprendre à vivre sa solitude, c'est aussi commencer à habiter sa propre vie. La solitude apprend combien il est difficile d'avoir une vie à soi.
Apprendre à se sevrer de l'autre est une priorité, mais cela doit se dérouler progressivement et sans essayer de le bannir totalement et radicalement de ses pensées. Un travail sur soi est également nécessaire dans la majorité des cas, même s'il peut se révéler douloureux.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
Il n'y a rien de mal à rester célibataire (et à mourir seul), selon une nouvelle étude. Le sociologue Elyakim Kislev soutient que l'on devrait embrasser le célibat.
Conflits internes, renoncements à contrecœur, colère refoulée, compromis peu satisfaisants… Identifier les signes de ses désaccords intérieurs permet d'en comprendre les causes profondes. Et de retrouver l'équilibre.
En général, lorsque l'on se sent perdu, on a tendance à s'isoler, en pensant éviter des problèmes aux autres, ou simplement, par excès de zèle. Il est essentiel de comprendre vos sentiments prédominants : Ressentez-vous de la colère, de la peine, de la tristesse, de l'ennui ?
Le sentiment d'isolement peut se transformer alors en cercle vicieux : on peut croire qu'ils ne s'en rendent pas compte, donc se dire qu'ils n'en ont rien à faire, et alors ne plus leur parler du tout et finalement penser qu'on est nul… Et là le sentiment de solitude peut nourrir l'isolement.
En effet, la femme reste souvent célibataire, car elle ne veut plus perdre son temps en compagnie de mauvais compagnons, certain pourraient lui gâcher la vie. En revanche, cela ne veut pas dire qu'elle ne s'y connaît pas en amour et aux relations.
Plus de liberté
Le célibat est aussi l'occasion de profiter des plaisirs et du confort d'une vie sur mesure sans avoir de comptes à rendre. Fini les compromis, fini les concessions, fini les sacrifices. Tu es libre de vivre la vie dont tu rêves et à ton rythme.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Selon les psychanalystes, ceux qui vivent mal la solitude ont souvent souffert de carences affectives précoces : soit par une séparation réelle d'avec la mère, vécue comme un traumatisme (voyage professionnel, hospitalisation) ; soit que cette mère ait été présente physiquement mais psychiquement absente, car prise ...
Ne croyez pas que vous êtes coupable de quoi que ce soit en étant triste ou blessée. Ne restez pas seule face à cela, faites-vous aider. Votre message est une première étape très courageuse car la démarche de s'ouvrir est difficile lorsqu'on est en souffrance.