Il s'agit de se choisir soi-même et de passer du temps à faire des choses qui comptent pour vous, et de découvrir ce que ces choses sont, afin de ne pas faire de compromis avec les autres, de vous engourdir ou de faire quelque chose de tout aussi improductif.
La solitude, c'est prendre sa vie en main, vivre avec ce que nous sommes devenus, pour nous retrouver. Car bien souvent nous faisons tout pour échapper à nous-mêmes. Apprendre à vivre sa solitude, c'est aussi commencer à habiter sa propre vie. La solitude apprend combien il est difficile d'avoir une vie à soi.
La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
L'isolement peut survenir dans notre vie à tout moment. Ce sentiment de solitude se déclenche pour diverses causes : une période de chômage, des problèmes familiaux, une addiction aux réseaux sociaux, une rupture amoureuse, une maladie... Les raisons sont multiples et ne se ressemblent pas.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Une méthode pour se reconnecter à vous-même et à vos besoins consiste à prendre le temps de vous écouter et à prendre soin de vous. Le fait de faire l'effort de prendre du temps pour soi et d'écouter ce qui vous traverse est donc le premier pas, qui peut être exigeant, en direction de votre être authentique.
Il n'y a rien de mal à rester célibataire (et à mourir seul), selon une nouvelle étude. Le sociologue Elyakim Kislev soutient que l'on devrait embrasser le célibat.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
Selon les psychanalystes, ceux qui vivent mal la solitude ont souvent souffert de carences affectives précoces : soit par une séparation réelle d'avec la mère, vécue comme un traumatisme (voyage professionnel, hospitalisation) ; soit que cette mère ait été présente physiquement mais psychiquement absente, car prise ...
Cette confiance en soi mêlée au travail de pleine conscience et au développement personnel, permet de libérer l'esprit, de gagner en indépendance, de se libérer de ses angoisses, de devenir autonome affectivement et même d'être plus responsable.
Ces femmes, très intelligentes, n'attendent pas d'être en couple pour atteindre leurs objectifs. D'ailleurs, être en couple n'est pas un but à atteindre pour elles. Cela arrivera quand ça arrivera. Elles travaillent leurs objectifs et se focalisent à fond sur leur carrière.
Les raisons qui poussent à vivre seul sont fonction de l'âge. Avant 30 ans, de plus en plus de jeunes quittent le foyer non plus pour se mettre en couple mais pour vivre seuls. Ainsi 16 % des 20-30 ans vivent en solo, soit deux fois plus qu'il y a 20 ans.
Certaines personnes n'ont pas d'amis parce qu'elles manquent de confiance en elles. Les personnes timides, celles qui ont peur du rejet ou d'être jugées de façon négative ont tendance à éviter les contacts sociaux.
L'être humain se remet souvent en question à l'occasion d'une relation ou lorsqu'il est seul. Après plusieurs réflexions, il peut ressentir un manque dans sa relation amoureuse car son/sa partenaire est absent(e). Il peut également sentir un manque en raison de l'absence totale de relation amoureuse.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.