Vente à un promoteur : les conditions particulières à connaître. Lors de la vente d'une maison à un promoteur, une promesse unilatérale de vente est signée. Celle-ci engage le vendeur à vendre son bien. De son côté, le promoteur s'engage à acheter le bien uniquement en cas d'obtention d'un permis de construire.
La vente à un promoteur immobilier possède bien des avantages. Les propriétaires de terrains, de maisons ou d'immeubles sont donc nombreux à préférer cet acheteur aux particuliers. En effet, le prix proposé est en moyenne 40 % plus élevé. Pour autant, le vendeur doit être prêt à déjouer les pièges de ce type de vente.
L'un des principaux pièges à éviter lorsque l'on souhaite vendre à un promoteur est de ne pas connaître le prix “potentiel constructible” de son terrain. Il est donc important de bien se renseigner et de s'entourer de professionnels.
Le promoteur immobilier a pour responsabilité de diriger l'opération dès le lancement du projet, réaliser une étude de marché et de faisabilité, rechercher le terrain le plus adapté, faire appel aux services d'un maître d'œuvre, trouver les fonds d'investissement qui financeront le projet, et suivre l'avancement du ...
Pour négocier avec un promoteur immobilier, vous avez donc deux possibilités : Soit vous proposez une vente sèche basée sur un prix fixe. Soit vous proposez d'annexer la vente du bien sur le prix du potentiel constructible.
En général, la marge du promoteur immobilier se situe entre 8 et 10 % du chiffre d'affaire de l'opération.
Le marché immobilier étant compétitif, pouvoir compter sur le conseil et l'accompagnement d'un expert immobilier est préférable. Si vous achetez un bien dans le neuf, passer par un promoteur vous permettra d'acquérir un bien qui ne nécessitera pas de travaux d'aménagement.
Le promoteur acquiert, détermine et gère le budget ; Il a pour mission de trouver le terrain, puis de déposer le permis de construire. Il est en relation avec les architectes pour réaliser les plans du projet. Il assure aussi la promotion, la location et la vente.
Il se doit avant tout d'être un bon gestionnaire, polyvalent et organisé : il doit pouvoir maîtriser les coûts et les délais tout au long des différentes étapes d'une opération de promotion : de l'achat du foncier (terrain), en passant par l'étude de faisabilité , la dépose du permis de construire, le montage ...
Pour se rémunérer durant l'opération il va encaisser des honoraires de gestion cela va notamment lui permettre de payer son personnel, ses charges et les couts de fonctionnement de sa structure. Ensuite, il va devoir dégager une marge afin d'être éligible à un financement bancaire.
Nexity 1er au classement général des promoteurs immobiliers
Le groupe devance Altarea et Vinci Immobilier qui complètent le podium. Kaufman & Broad arrive en 4e place, devant Bouygues Immobilier qui clôt le top 5.
La connaissance des différentes règlementations locales est essentielle pour dénicher des terrains. Outre le Plan Local d'Urbanisme (PLU) qui différencie les zones urbaines ou à urbaniser des zones agricoles, naturelles ou boisées, d'autres documents d'urbanisme donnent une vision plus large.
Alors que le promoteur n'intervient, par définition, que sur la commercialisation de logements neufs dont il est à l'origine, l'agent immobilier peut commercialiser des logements neufs de différents promoteurs et peut intervenir également dans l'immobilier l'ancien et dans le secteur de la location.
Le salaire d'un promoteur immobilier se situe à 2400 euros en moyenne en région parisienne par mois, avec un minimum de 1704 euros et un maximum de 5403 euros. Un jeune diplômé gagne en moyenne 36000 euros bruts annuels selon l'ESPI, l'école supérieure des professions immobilières.
Pour négocier avec un promoteur, commencez par mettre en valeur le potentiel constructible de votre terrain. Vous pouvez aussi contacter un expert en immobilier, qui se chargera de contacter plusieurs promoteurs immobiliers afin d'en obtenir la meilleure offre et de les mettre en concurrence.
Faire appel à un avocat spécialisé en droit de l'urbanisme
C'est ce que l'on appelle le recours gracieux : soit une demande d'annulation, soit une demande de modification. La contestation au niveau de la commune se fait par une lettre recommandée. Ainsi, un accusé de réception sera livré par l'autorité administrative.