En présence d'un kyste, l'intervention chirurgicale se déroule par cœlioscopie. Toutefois, une laparotomie (ouverture de la paroi abdominale) se révèle nécessaire si, en cours d'intervention, le diagnostic de kyste malin est posé ou si des difficultés opératoires se présentent.
La chirurgie
Dans la plupart des cas, l'opération est réalisée par cœlioscopie sous anesthésie générale. Elle consiste à ouvrir la coque ovarienne, à disséquer le kyste et à l'extraire pour obtenir une analyse fiable. Exceptionnellement, l'on procède à une laparotomie ou ouverture de l'abdomen.
S'il n'y a pas de rupture du follicule, le petit sac peut persister et devient alors un kyste fonctionnel qui peut atteindre 3 à 5 cm. C'est généralement la conséquence d'une activité ovarienne excessive au cours du cycle menstruel.
Qu'il soit fonctionnel ou organique, le kyste peut se compliquer. Il peut saigner (hémorragie intra-kystique), se tordre (torsion du kyste), se rompre (rupture du kyste), ou encore s'infecter (abcès ovarien). Des douleurs intenses et brutales vous préviendront de la survenue de ces complications.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
Ils peuvent grossir et ne régressent pas spontanément. Si la majorité de ces lésions sont bénignes, environ 10% sont dits "borderline" ou cancéreux.
Quand un kyste ovarien persiste, qu'il augmente de taille et prend une apparence suspecte, son ablation est envisagée. Et chez la femme ménopausée, l'ablation de l'ovaire entier (ovariectomie) peut parfois être réalisée.
Le choix de l'intervention chirurgicale
en urgence si le kyste a donné lieu à des complications (hémorragie intra-kystique, torsion de l'ovaire, etc.) ; en cas de kyste ovarien organique ; pour un kyste fonctionnel qui ne disparaît pas après trois cycles menstruels, qui augmente de volume ou change d'aspect.
L'ablation chirurgicale d'un kyste de l'ovaire est une intervention chirurgicale est pratiquée sous anesthésie générale par un chirurgien gynécologue. Cette opération peut se réaliser de 2 façons. Soit, par cœlioscopie soit exceptionnellement par laparotomie.
Les kystes ovariens fonctionnels
Ils apparaissent chez les femmes entre la puberté et la ménopause, car ils sont liés aux cycles menstruels : 20 % de ces femmes présentent de tels kystes si l'on réalise une échographie. Seules 5 % des femmes ménopausées présentent ce type de kystes fonctionnels.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
Un seul ovaire suffit pour tomber enceinte
Une femme n'a besoin que d'un seul ovaire sain pour tomber enceinte, en effet celui-ci continuera de produire des ovules (jusqu'à la ménopause) et le reste des organes reproductifs poursuivent leur fonctionnement habituel.
L'extrait de fenugrec s'est révélé efficace pour améliorer les symptômes du SOPK, ainsi que le taux de LH, effet qui s'amplifiait à mesure que l'on avançait dans le traitement. Citons aussi le tribulus ou le lin, qui semblent avoir de multiples activités bénéfiques sur le SOPK.
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Le but de l'examen est de diagnostiquer une lésion bénigne ne nécessitant pas d'exploration chirurgicale (8). Quand le kyste demande une exploration plus poussée, un examen avec IRM permet de poser plus précisément l'indication opératoire. Par exemple, un kyste fonctionnel nécessite un traitement médicamenteux.
Les kystes peuvent éclater si la cavité est perforée. Dans ce cas, le liquide va se vider. « Sur la peau, on essuie, mais dans le cas d'un kyste ovarien, le liquide va se répandre dans la cavité abdominale et ça peut causer des douleurs importantes. Ça peut même entraîner une hémorragie interne », conclut-il.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
La torsion ovarienne est relativement rare, toutefois elle peut arriver chez les femmes en âge de procréer. Lorsque l'ovaire se tord, vous ressentez une douleur intense, aigüe et subite à droite ou à gauche dans la zone pelvienne. L'intensité de cette douleur peut parfois provoquer des nausées et des vomissements.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Son pronostic reste très mauvais, avec pas moins de 3 500 décès chaque année environ, ce qui en fait la 4e cause de décès par cancer féminin. Cette mortalité du cancer des ovaires est notamment liée au stade avancé de la maladie au moment du diagnostic, avec une extension tumorale notable.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).