L'injection est réalisée en position allongée sur le dos ou demi-assise. Une désinfection des paupières et de la surface de l'œil est réalisée avec un antiseptique local. Un champ stérile est posé sur votre visage et un écarteur à paupière est mis en place. L'injection en elle-même ne dure que quelques secondes.
Technique récente, l'injection intravitréenne (IVT) est indiquée dans le traitement de certaines pathologies rétiniennes. Il s'agit essentiellement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) de forme humide ou exsudative, que l'on traite à l'aide de médicaments dits « anti-VEGF ».
Le traitement de la DMLA humide repose actuellement sur la réalisation d'injections directement à l'intérieur de l'œil (injections intravitréennes) d'un médicament antifacteur de croissance ou anti-VEGF : le ranibizumab (LUCENTIS) ou l'aflibercept (EYLEA).
Lucentis® sera administré par votre ophtalmologue, sous forme d'une injection unique dans l'œil et sous anesthésie locale. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même œil doit être d'au moins quatre semaines. Toutes les injections seront réalisées par votre ophtalmologue.
Les effets indésirables les plus couramment observés sous Lucentis (chez plus d'un patient sur 10) sont les suivants: augmentation de la pression intraoculaire (pression à l'intérieur de l'œil), maux de tête, inflammation du vitré, décollement du vitré (séparation du vitré de l'arrière de l'œil), hémorragie rétinienne ...
S'il n'est aujourd'hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d'en ralentir l'évolution. A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic.
L'Autorité sanctionne les 3 laboratoires Novartis, Roche et Genentech à hauteur de 444 millions d'euros pour des pratiques abusives visant à préserver les ventes du médicament Lucentis pour le traitement de la DMLA au détriment d'Avastin (spécialité concurrente 30 fois moins chère).
Cette maladie d'origine multifactorielle concerne les plus de 50 ans. Bien que très invalidante, la DMLA ne rend jamais totalement aveugle puisque la partie périphérique de la rétine reste intacte. Les chercheurs travaillent à l'amélioration de la prise en charge des différentes formes de DMLA.
Le E-SCOOP est un verre breveté développé spécialement pour améliorer l'acuité visuelle, quand la vue est diminuée à cause de la DMLA.
Ainsi la fatigue visuelle est reconnaissable par différents symptômes pouvant y être associés : - Une baisse d'acuité visuelle, - Une baisse de sensibilité aux contrastes. - Une sensation d'éblouissement.
Un régime alimentaire de type méditerranéen – riche en fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, huile d'olive et poissons gras – permettrait de prévenir le développement de la DMLA, maladie dégénérative qui est la première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge est une maladie chronique de l'œil, qui atteint la zone centrale de la rétine. Elle évolue à partir de l'âge de 50 ans. Elle est la principale cause de malvoyance chez les personnes âgées. L'âge, le tabac et la prédisposition génétique sont les principaux facteurs de risque.
Les premiers symptômes de la DMLA sont discrets mais doivent amener à consulter : déformation des images, ondulation des lignes droites, baisse de l'acuité visuelle, gêne en vision nocturne… Le diagnostic est parfois fait plus tôt lors d'un examen ophtalmologique de dépistage pratiqué systématiquement après 50 ans.
Définition de l'AVC de l'œil
L'AVC de l'œil peut se manifester par l'occlusion de l'artère centrale de la rétine (OACR), laquelle se traduirait par l'irruption d'une baisse importante et totale de l'acuité visuelle*. Généralement, la tranche d'âge concernée par cette pathologie est de 55 ans ou plus.
La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est la première cause de malvoyance chez les personnes âgées. Il n'existe aucun traitement pour soigner sa forme atrophique (dite sèche).
Vitamines et minéraux : privilégier les aliments riches en vitamine C (fraises, agrumes, kiwi, poivrons), vitamine E (varier les huiles : germe de blé, tournesol, noix, colza, olive), fruits secs /fruits et légumes, Sélénium (fruits de mer, champi- gnons, légumineuses cuites) et Zinc (produits animaux).
La sécurité sociale les prend en charge à 100 % quand une DMLA est diagnostiquée. D'autres piqures oculaires ou intravitréennes sont remboursées ; c'est le cas des injections d'AVESTIN ou autres médicaments anti-VEGF, anti-antigéniques dont les prix vont jusqu'à 100 €/acte.
La DMLA humide – également connue comme DMLA néovasculaire, est la forme la plus grave. La DMLA humide se développe lorsque des petites veines anormales envahissent la rétine depuis la couche située derrière elle.
Quels sont les traitements actuels ? F. S. : La mise au point, en 2006, de la thérapie anti-VEGF a révolutionné le devenir des patients atteints de la forme humide de la DMLA. Injectés directement dans l'œil, ces traitements vont stopper la formation des vaisseaux sanguins et inhiber l'œdème.
Un suivi médical régulier est indispensable pour surveiller la DMLA et en freiner l'évolution lorsque cela est possible. La vie au quotidien est adaptée lorsque la malvoyance s'installe. Une rééducation basse vision peut être utile à un stade avancé de la maladie.
On distingue deux formes de dégénérescence maculaire : La DMLA sèche est la plus fréquente, son évolution est lente. La DMLA humide, quant à elle, évolue plus rapidement et entraîne un risque plus important de perte majeure de la vision.
EYLEA diffère de LUCENTIS par un schéma d'administration fixe la première année (trois injections mensuelles puis une tous les 2 mois) et par un suivi tous les 2 mois. Les données d'efficacité et de tolérance n'ont pas mis en évidence d'avantage clinique par rapport à LUCENTIS.
Le prix d'une seringue de 0,10 ml d'AVASTIN 25 mg/ml, préparée conformément au protocole de suivi des patients à partir d'un flacon de 4 ml ou de 16 ml, est fixé à 10 € TTC.
Eylea (aflibercept) est un inhibiteur du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF). Ce type de médicament biologique (protéine de fusion recombinante) inhibe les effets du VEGF, qui est normalement produit par le corps pour favoriser la croissance et la réparation des vaisseaux sanguins.