La chimiothérapie peut être administrée par le biais de perfusions. Dans ce cas, la pose d'un « accès veineux central » (cathéter à émergence cutanée ou chambre implantable) est nécessaire. Le traitement peut également être administré grâce à un appareil spécifique : une pompe à perfusion continue ambulatoire.
Chimiothérapie par perfusion
La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures. Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hospitalisation "conventionnelle", parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
Certaines chimiothérapies sont administrées par voie orale, d'autres par injection intramusculaire ou sous-cutanée. La majorité des traitements se fait toutefois par voie intraveineuse. La pose d'une chambre à cathéter implantable peut alors être indiquée pour le patient.
Manger léger, porter des vêtements agréables et amener un passe-temps plaisant font aussi partie d'une routine procurant du confort pendant la séance.
il faut éviter les épices, la vinaigrette, les aliments trop salés ou fumés, les fruits acides et verts, la tomate, les jus d'agrumes, les noix, le gruyère, l'ananas. Si vous ne pouvez pas avaler : Laisser la bouche au repos. une nutrition parentérale totale ou nutrition entérale peut être prescrite par votre médecin.
La chimiothérapie peut augmenter votre sensibilité aux infections partout dans le corps. Ceci est le résultat de l'action de la chimiothérapie sur la moelle osseuse. La moelle osseuse produit alors moins de globules blancs et ce sont justement ces globules qui combattent l'infection dans le corps.
Des nausées peuvent apparaître le soir ou le lendemain de la perfusion, et durent rarement plus de 3 jours. Elles peuvent être accompagnées de vomissements. Un traitement, dit antiémétique, est alors mis en place avant ou pendant la chimiothérapie pour réduire le risque de nausées et vomissements.
Durant votre chimiothérapie, il est conseillé de vous laver les cheveux avant votre séance, puis de ne plus les laver pendant 3 à 8 jours jusqu'à ce que le bulbe se soit régénéré. Employez un shampooing doux, mais évitez les shampooings pour bébés qui graissent les cheveux.
Principale conséquence dermatologique des traitements anti-cancer, la sécheresse cutanée. Très déshydratée, la peau perd de sa souplesse et de sa tonicité. Aux sensations de tiraillement risquent alors de s'ajouter de nouvelles rides et un manque de fermeté au niveau de l'ovale du visage.
La chimiothérapie : ce type de traitement peut être à l'origine d'un manque d'appétit, de nausées, d'infections et d'épisodes de fièvre. À la clé, de la fatigue ! Les médicaments : certains peuvent provoquer une somnolence ou diminuer la qualité du sommeil du patient. Un manque d'activité physique.
Gargarisez-vous à l'eau salée au moins 4 fois par jour. Mélangez chaque jour une cuillérée à café de sel avec 1 litre d'eau du robinet pour vos besoins quotidiens.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
«Il faut savoir que la chimiothérapie s'attaque aux cellules cancéreuses, explique l'élu pharmacien, mais peut aussi toucher les cellules normales, notamment celles de la bouche. Les effets concernent les dents, les gencives, les parois humides et souples de la bouche ainsi que les glandes qui produisent la salive».
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Il n'y a pas de chimiothérapie plus ou moins forte, cela dépend des cas. Le choix est fait par l'équipe soignante en tenant compte de votre situation. Tous les produits de chimio ne sont pas actifs dans tous les cancers et les effets secondaires qu'ils peuvent induire ne sont pas proportionnels à l'efficacité attendue.
Un temps de repos est prévu entre chaque cycle de chimiothérapie. Cela permet à l'organisme de se reposer et de réduire les effets secondaires gênants. Un cycle s'étale en général sur 3 à 4 semaines. Le nombre de cycles dépend des médicaments à délivrer, du type de tumeur, mais aussi des effets secondaires observés.
Une activité physique régulière a également des effets bénéfiques (courte marche, yoga…). Apprendre à gérer ses angoisses : la relaxation du corps et de l'esprit vont contribuer à désamorcer les angoisses. Des exercices de respiration, d'étirements ou de méditation peuvent soulager.
Au stade 4, le cancer du sein s'est propagé à d'autres parties du corps. On dit aussi que c'est un cancer avancé ou métastatique. Les traitements ne guérissent pas le cancer du sein métastatique, mais ils permettent de très bien le contrôler, parfois pendant de nombreuses années.
Pendant ou après la chimiothérapie, les nerfs agressés peuvent engendrées des douleurs ressenties comme des fourmillements, des engourdissements. Ces douleurs peuvent devenir malheureusement chronique.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Les malades du cancer soignés par chimiothérapie peuvent être sujets à des variations de poids importantes. En cause, les effets secondaires du traitement qui entraînent parfois un amaigrissement du patient.
Nous conseillons aux personnes malades du cancer ou qui sont passées par la maladie de ne boire quotidiennement de l'eau du robinet que si elles sont sûres de sa qualité, et sinon de s'équiper d'un filtre de qualité ou de boire de l'eau en bouteille.
Si vous devez éviter les produits trop sucrés, sachez que les baies sont excellentes pour tuer les cellules cancéreuses. On imagine aisément qu'elles protègent aussi notre organisme de l'apparition de certaines maladies. Mettez-donc à votre menu baies, fraises, framboises, myrtilles et mûres !