La maladie de Bowen est caractérisée par l'apparition de lésions précancéreuses cutanées. Ces lésions ne s'accompagnent d'aucun autre signe clinique. Elles ont l'aspect de plaques squameuses aux contours irréguliers et de coloration rouge-marron. Généralement multiples, les lésions s'étendent lentement.
Le traitement de la maladie de Bowen repose en premier lieu sur la chirurgie avec une exérèse des lésions. Plus la chirurgie est effectuée tôt, plus la prise en charge est meilleure. La chirurgie est essentiellement indiquée en cas de petites lésions.
Le carcinome spinocellulaire débute le plus souvent sous la forme d'une plaque rouge et rugueuse sur une zone qui a été exposée au soleil, qui grandit et devient plus dure et infiltrée. Il peut aussi se présenter sous la forme d'un bouton dur qui apparaît rapidement.
Le carcinome basocellulaire, qui se développe à partir des cellules dans la couche la plus profonde de l'épiderme. Le carcinome épidermoïde (appelé autrefois spinocellulaire), qui se développe au niveau de la couche intermédiaire de l'épiderme.
Le mélanome est le cancer de la peau le plus dangereux. Il se développe à partir des cellules pigmentées de l'épiderme et peut envahir très rapidement d'autres organes (métastases). Chaque année, en Belgique, environ 300 personnes décèdent suite à un mélanome.
Facteurs de risque de la maladie de Bowen
l'irradiation solaire due à une exposition excessive au soleil ; l'intoxication aux composés de l'arsenic ; les infections aux papillomavirus humains (HPV) ; l'immunodépression.
Les premières manifestations de la maladie passent souvent inaperçues. La majorité des cancers de la peau ne causent ni douleur, ni démangeaison, ni saignement.
L'incidence du mélanome, forme de cancer de la peau la plus sévère, croît depuis plusieurs décennies et double tous les 10 ans depuis 1945 dans tous les pays du monde.
Les différents types d'éruptions cutanées dues au stress
Une poussée d'acné, qui donne des boutons sur le visage ; Une poussée de psoriasis ; Un accès d'eczéma atopique ; Une éruption d'urticaire.
Les tumeurs malignes ou cancéreuses de la peau doivent toujours être retirées chirurgicalement. Il peut s'agir, pour les plus fréquentes : Des carcinomes baso-cellulaires : ils sont très fréquents, surtout après 50 ans, et touchent le visage dans plus de 95% des cas.
Survie relative
La survie à la plupart des cancers de la peau autres que le mélanome est excellente. La survie relative après 5 ans pour le CBC est de 100 %.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
Le carcinome canalaire in situ ou CCIS (DCIS en anglais) est la prolifération de cellules cancéreuses à l'intérieur d'un canal galactophore sans que les cellules ne dépassent la paroi du canal pour envahir le reste du sein.
Les carcinomes représentent 90 % des cancers de la peau. Ils sont beaucoup moins graves que le mélanome, mais nécessitent une surveillance attentive.
Le carcinome basocellulaire (CBC) est la forme la plus courante de cancer de la peau et la forme la plus fréquente de tous les cancers. Rien qu'aux États-Unis, plus de 4 millions de cas sont diagnostiqués chaque année. Les CBC résultent d'une croissance anormale et incontrôlée des cellules basales.
Si une tache pigmentaire est retrouvée sur la peau, certaines caractéristiques doivent faire suspecter un mélanome. Il s'agit de taches dont la forme est irrégulière, asymétrique, dont les bords ne sont pas correctement délimités, dont la couleur n'est pas uniforme et dont la forme, la couleur et l'épaisseur évoluent.
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
Une surveillance des taches brunes est nécessaire. Si elles semblent évoluer (augmentation de taille, changement de couleur, saignements, grossissement, etc…) il est important de consulter un spécialiste car il peut s'agir des symptômes de développement d'un mélanome (voir notre fiche « Cancer de la peau »).
l'exposition à des radiations ionisantes ou à certaines substances chimiques telles que l'arsenic, des dérivés du pétrole combiné aux ultraviolets (traitement du psoriasis) ; l'affaiblissement du système immunitaire (lié à un traitement anti rejet de greffe ou une maladie comme le SIDA) ; certains facteurs génétiques.
Le mélanome nodulaire
Le type de mélanome le plus agressif. Il représente 10 à 15 % de tous les cas. La tumeur se développe plus profondément dans la peau plus rapidement que les autres types et se trouve le plus souvent sur le torse, les jambes et les bras, ainsi que sur le cuir chevelu chez les hommes plus âgés.
En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.