La démocratisation du bain sous Louis XV et Louis XVI
Le monarque dispose d'une baignoire pour se laver et d'une autre pour se rincer, ainsi que d'une arrivée d'eau froide et d'une arrivée d'eau chaude, grâce aux cuves et des foyers installés au-dessus de la pièce.
Il suffit d'une lavette trempée dans une cuvette pleine d'eau et passée rapidement sur tout le corps ». Le terme « rapidement » est là très important : on ne doit pas se laver n'importe comment, morale oblige !
À l'époque, on s'essuie avec du linge qui est parfois imbibé d'acide pour mieux libérer les pores de la peau, des sortes de lingettes primitives ! Quant aux chemises, on les change très régulièrement. Par exemple, Louis XIV change de chemise dans la nuit parce qu'il transpire.
Si on est épris de simplicité, on peut se laver à l'ancienne, dans un tub, c'est à dire une grande bassine qui sert à recevoir l'eau que l'on fait couler sur soi avec une éponge.
Sans cloison entre vous et les autres personnes. Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
Une époque où, dans les villes en tout cas, la plupart des gens utilisaient de vieux journaux ou de vieux livres, des tracts, des bouts de papier qui avaient en commun de ne pas avoir été produits dans le but d'atterrir là où ils atterrissaient.
1 - Australie
Les Australiens sont les champions de la propreté, ils se lavent au moins deux fois par jour.
Le plus simple était de faire ses besoins dans un pot de chambre et d'en vider le contenu à travers la fenêtre la plus proche. Sans système d'égout, les déchets s'accumulent et la situation peut rapidement dégénérer. C'est pourquoi les grandes villes européennes du Moyen Âge ont si mauvaise réputation.
Totalement faux nous rappelle Marie Petitot dans son livre «Anecdotes insolites de la royauté». Certaines croyances sont tenaces. Comme celle qui dit qu'à l'époque de Louis XIV on ne se lavait pas. Et que le roi Soleil lui-même n'aurait pris qu'un seul bain de toute son existence, pourtant longue de 76 années.
Une rumeur raconte que les français sentent mauvais et ne se lavent que très peu. Cette légende internationale date du XVIème siècle, époque à laquelle les Parisiens se défaussaient de leurs déchets par les fenêtres, ne prévenant que très peu les passants.
Dès le début du Moyen Age les latrines sont oubliées sauf dans les monastères et les couvents. Les sièges d'aisance sont fixés aux murs, les uns contre les autres. Les châteaux quant à eux sont équipés de fosses d'aisance sous forme d'ouvertures dans les murs. Les excréments tombent dans les douves.
Au cours du XIIe siècle, la baignoire, ronde, est en bois, fabriquée par le tonnelier, et revêtue d'un drap qui protège des échardes. Elle est parfois enfermée derrière des étoffes de lin destinées à contenir la chaleur, pour un bain de vapeur.
Au XVIIème siècle en France, on ne se lavait quasiment pas : on était arrivé au constat que l'eau apportait plus de microbes qu'elle n'en enlevait, car on pensait que certaines maladies s'attrapaient par pénétration de l'eau dans la peau.
Au Moyen Âge, on se lave fréquemment, pour être propre, mais surtout par plaisir. En effet, se laver, se baigner est une réelle habitude dans les villes médiévales car l'eau est considérée comme bienfaisante et purificatrice.
Le haut Moyen Âge : une hygiène rurale
Bien que la situation en termes d'hygiène se soit considérablement détériorée au Moyen Âge, elle n'était pas si terrible que ça au tout début. Nos ancêtres se lavaient au moins les mains, le visage et la barbe.
Ces latrines publiques étaient situées dans plusieurs ailes du château et permettaient aux nombreux visiteurs de se soulager en toute quiétude. Mais le palais est vaste et, pour éviter les accidents, on plaçait régulièrement des chaises percées derrière des paravents dans certains couloirs.
Au moyen âge, on voit apparaitre le pot de chambre et à la renaissance, les nobles ne se lavent plus. Les scientifiques de l'époque disent que l'eau entre par les pores de la peau et amène toutes sortes de maladies ainsi et surtout la syphilis.
Les vêtements n'étaient lavés que tous les deux ou trois mois. On les faisait tremper dans un baquet rempli d'une solution lavante à base de terre de foulons ou d'argile blanche. Ils étaient ensuite foulés au pied ou battus, et les eaux sales s'écoulaient par un trou du baquet.
1 - La Chine
Les Chinois font partie de ceux qui se lavent le moins avec cinq douches par semaine.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Selon le « Green Future Index », la France serait classée en 4ème position comme pays le plus vert au monde derrière l'Islande (1er), le Danemark (2ème) et la Norvège (3ème).
Les lingettes lavables zéro déchet
Et bien maintenant, il ne vous reste plus qu'à passer aux lingettes lavables pour les WC ! C'est une alternative écologique tout aussi simple que le gant. On les humidifie avant de les utiliser. Puis il suffit de s'essuyer comme si c'était du papier toilette, puis de les laver.
Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le « papier cul » – très vite désigné par ses initiales phonétiques PQ – s'introduire dans les foyers français. Il se vend en rouleaux ou en paquets de feuilles intercalées les unes dans les autres.
Si différentes teintes ont été testées, c'est bel et bien le rose qui a retenu l'attention et s'est imposé pendant de très nombreuses années. Mais alors, pourquoi le papier toilette est-il rose ? Tout simplement car on considérait cette couleur comme étant la plus proche de la couleur de la peau.