Le 6 mai 1860, mille patriotes venus de toutes les régions d'Italie, commandés par Giuseppe Garibaldi, s'embarquent à Gênes pour prendre possession du royaume des Deux-Siciles et débarquent à Marsala en Sicile. S'ensuit une succession de batailles remportées par les garibaldiens, qui débarquent ensuite en Calabre.
L'enjeu de la campagne concerne donc l'isolement stratégique des Sardes : l'objectif du général Beaulieu est de l'éviter en se maintenant en Lombardie autrichienne, donnant la possibilité à son ancien allié de reprendre la lutte à ses côtés, voire le maintenant de force dans la Coalition.
Fin de la campagne
Signé non loin de Vienne, par Moreau et l'archiduc Jean, l'armistice met fin aux affrontements armés entre Français et Autrichiens. Les hostilités se poursuivent en Italie. L'Armée d'Italie s'empare de Vérone, de Vicence, de Mantoue, Ferrare.
1858 Entrevue de Plombières entre Cavour et Napoléon III. 1859 Victoires franco-sardes de Magenta (4 juin) et Solferino (24 juin) ; Préliminaires de Villafranca (11 juillet) : cession de la Lombardie au Piémont. 1860 Nice et la Savoie cédés à la France (mars). Expédition des Mille de Garibaldi (mai).
L'Italie est un pays à la forme allongée qui fait penser à une botte et qui comporte deux grandes îles : la Sicile et la Sardaigne. À côté de ses grandes iles, il y a de nombreuses petites îles. C'est un pays surtout montagneux, qui ne comprend qu'une seule grande plaine, celle du Pô, au nord.
Cette expédition des MILLE contraint le Roi des Deux Siciles (François II) à l'exil. Garibaldi continue son ascension en Calabre et en Campanie qui seront rattachées, ainsi que la Sicile insulaire, au royaume d'Italie après les plébiscites du 21 et 22 octobre 1860. 17 mars 1861 l'Italie est unifiée.
De 1859 à 1870, l'unification italienne se fait par étapes. En 1848 l'Italie était divisée entre huit États différents, dont un était sous la domination directe de l'empire d'Autriche. En 1871, l'Italie était unifiée et formait le royaume d'Italie.
Les révolutions de 1848 dans les États italiens étaient des insurrections menées par les intellectuels et les agitateurs qui désiraient un gouvernement libéral. Comme les nationalistes italiens, ils ont cherché à éliminer le contrôle autrichien réactionnaire.
En 1866, l'issue favorable d'une guerre contre l'Autriche (troisième guerre d'indépendance) grâce à l'aide de la France et de la Prusse permet au royaume d'Italie d'annexer la Vénétie.
Destinée à contrer l'influence autrichienne, la première campagne d'Italie débute en 1796. L'armée française, emmenée par le général Bonaparte, est victorieuse à Castiglione le 5 août 1796, à Arcole le 17 novembre 1796, à Rivoli le 14 janvier 1797.
Marengo était devenu le cheval préféré de Napoléon qui l'avait monté dans plusieurs batailles jusqu'à Waterloo en 1815, où il a été capturé par les troupes de Wellington.
Mais le Directoire n'arrive pas à régler les difficultés économiques et est détesté par les Français. Certains Directeurs demandent au général Bonaparte son aide pour changer le régime, par la surprise et la force : c'est-à-dire par un coup d'État.
L'Italie a rejoint la guerre en tant que l'une des puissances de l'Axe en 1940, lors de la reddition de la France, avec un plan de concentration des forces italiennes en vue d'une offensive majeure contre l'Empire britannique en Afrique et au Moyen-Orient, tout en s'attendant à l'effondrement du Royaume-Uni sur le ...
Institué après la seconde guerre mondiale, le jour férié célèbre la Libération de l'Italie en mémoire de l'insurrection du 25 avril 1945.
Le 26 avril 1915, l'Italie signe un traité secret avec l'Angleterre et la France. Contre la promesse de gains territoriaux, elle leur propose d'entrer en guerre à leurs côtés contre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie.
Le royaume lombard a ensuite été absorbé par l'Empire franc par Charlemagne à la fin du VIII e siècle et devint le Royaume d'Italie, gardant la capitale à Pavie.
Le royaume des Deux-Siciles fut constitué pour la seconde fois au lendemain du congrès de Vienne, par la loi du 22 décembre 1816, en faveur de Ferdinand IV roi de Naples (III de Sicile), qui devint roi des Deux-Siciles sous le nom de Ferdinand Ier, chef de la maison de Bourbon-Deux-Siciles.
Le 2 juin est férié en Italie pour célébrer la République, à la date à laquelle eu lieu le référendum de 1946 donnant le choix aux Italiens de préférer la monarchie ou la République.
Les patriotes italiens espèrent atteindre leur objectif en 1848, quand toute l'Europe entre en révolte contre l'absolutisme. Déçus par le pape, ils reportent leurs espoirs sur le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Albert, qui reprend à son compte leur devise : « L'Italia fara da sè » (L'Italie se fera toute seule).
Enfin, la Lombardie (autour de Milan) et la Vénétie font partie intégrante de l'Empire d'Autriche, principal obstacle à l'unité on l'aura compris.
En premier, une alliance militaire entre la France et le Piémont est décidée afin de chasser les Autrichiens du territoire italien. En second lieu, une future organisation politique de l'Italie sera mise en place lorsque la victoire sera acquise.
En 1814-1815, la défaite française ramène en Italie les anciens souverains. L'Autriche domine une grande partie du nord de la péninsule. L'empereur d'Autriche est souverain du royaume lombard-vénitien, François IV de Habsbourg redevient duc de Modène et Ferdinand III de Habsbourg grand-duc de Toscane.
Sous la IIe République puis le Second Empire, la France apporte son soutien dans la naissance de l'Italie. À partir du milieu des années 1860, l'empereur Napoléon III, allié au pape de Rome, fait tout pour freiner l'unification italienne. La chute du Second Empire en 1870 permet finalement l'unification italienne.