Au cours des six prochains mois, une trentaine de barrières flottantes en forme de fer à cheval seront mises à l'eau pour nettoyer le « septième continent », cet amas de déchets plastiques, grand comme la province de Québec (1,6 million de kilomètres carrés), qui flotte à mi-chemin entre la Californie et Hawaï.
Son système, nommé Ocean Cleanup, consiste à déployer des barrières flottantes faites de boudins de plusieurs centaines de mètres sur trois mètres de profondeur près des vortex de déchets. Le but ? Recueillir, au gré des courants, les plastiques qui flottent à la surface des océans.
En achetant des grands conditionnements et en évitant les produits suremballés à des fins marketing notamment. Ensuite en privilégiant quand cela est possible des produits emballés dans des matériaux plus écologiques, ou sans emballage quand la vente en vrac est envisageable.
Pour Greenpeace, éliminer le plastique à la source est la meilleure solution pour lutter contre cette pollution des océans. Utiliser des matières qui peuvent subsister pendant plusieurs centaines d'années pour des produits à usage unique comme les emballages ou les pailles est tout simplement aberrant !
Il fait 3,5 millions de km2 (soit 6 fois la France) et est composé de plastiques à 90%... On l'appelle « le 7ème continent ». Découvert en 1997 par l'océanographe américain Charles Moore, il ne constitue pas une masse solide mais une zone où la mer est saturée par les débris plastiques.
Mes déchets annuels tiennent dans un bocal d'1L depuis 5 ans. Alors est-il possible de vivre sans plastique ? Oui bien sûr ! Et même sans déchet, ni gâchis.
Une petite partie de ces déchets s'accumule et forme de gigantesques « vortex de déchets » flottants. L'océan Pacifique héberge le plus grand d'entre eux. On estime que plus de 15 millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans l'océan depuis les côtes et les fleuves.
Nommée «Jenny», elle consiste, pour résumer, en deux navires traînant un grand filet à vitesse lente à la surface de l'océan, dans lequel viennent s'échouer nos indésirables poubelles, qu'il suffit ensuite de refermer et d'envoyer au recyclage.
Interceptor™ est une technologie innovante lancée par The Ocean Cleanup en 2019, pour nettoyer les fleuves des plastiques, et placée à leur embouchure, elle empêche l'entrée de nouveaux déchets dans l'océan.
Arrêter le plastique à usage unique. Sacs plastiques, cotons tiges, pailles, bouteilles d'eau en plastique, sont ultra polluants car non biodégradables. Remplacez-les par des alternatives durables (sacs en tissus, des pailles en inox, des cotons tiges réutilisables) et dites non au tout jetable. Nettoyer les plages.
Un tout petit déchet en soit. Mais en multipliant cette donnée par des milliards, le mégot arrive en tête du « Top 10 des déchets marins », selon l'association SurfriderFoundation Europe. Plus que les sacs plastiques ou les pailles, ce sont les mégots de cigarettes qui pollueraient le plus les océans.
Les déchets les plus retrouvés dans le milieu naturel sont les mégots de cigarette, dont les filtres contiennent des fibres de plastiques, les bouteilles en plastiques, les bouchons de bouteilles, les sacs plastiques et les pailles. Les fleuves transportent cette matière plastique vers les fonds marins.
Il s'agit de Zealandia. D'une superficie d'environ 3,5 millions de kilomètres carrés, Zealandia (qui porte également le nom de Tasmantis) est d'environ de la même taille et de la même forme que le Groenland.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
La mer de Tasmanie
Entre l'océan Pacifique et l'océan Indien cette mer est le passage obligé lors de la course Sydney Hobart. Une marmite où les vagues peuvent dépasser allègrement les 15 mètres. Il y a eu de nombreux concurrents qui y ont laissé leur vie pendant la traversée de cette mer impitoyable.
La triste première place du podium revient ainsi à la France qui est à ce jour le pays qui pollue le plus la Méditerranée, chiffres à l'appui : l'Hexagone génère chaque année 4,5 millions de tonnes de plastique.
Le plastique est fabriqué essentiellement à partir du pétrole. Une fois extrait du sol et stocké dans des grandes citernes, le pétrole brut est transformé dans une raffinerie : on dit qu'il est raffiné. Il est d'abord chauffé à 370°C avant d'être envoyé dans une grosse tour d'acier appelée « tour de distillation ».