La première est toute simple : il s'agit de cartographier plus finement les débris existants pour permettre aux satellites en marche de les éviter. Une autre solution est de ramener les débris assez proches de la terre pour qu'ils se désintègrent dans l'atmosphère, en toute sécurité pour les populations au sol.
Une start-up japonaise vient de lancer dans l'espace un satellite destiné à « nettoyer » les débris qui gravitent autour de la Terre et polluent l'espace. Il s'agit d'une mission test, visant à déterminer si cet engin peut réussir à enlever un déchet de l'orbite de notre planète.
Bien entendu, tous les débris spatiaux ne vont pas retomber sur Terre en touchant la surface. La majorité va simplement se désintégrer dans l'atmosphère en retombant. D'ailleurs, l'agence spatiale américaine surveille approximativement plus de 27 000 débris spatiaux qui orbitent autour de la Terre.
En premier lieu, les débris spatiaux font courir un risque aux populations au sol. Les orbites terrestres jusqu'à une altitude de 1 500 kilomètres environ ne sont pas stables : elles subissent une usure progressive due à l'atmosphère résiduelle qui subsiste même à très haute altitude.
Dans le détail, rappelle Les Échos, quelque 10 000 tonnes de déchets polluent l'orbite terrestre. Ils sont essentiellement composés de satellites inactifs, de débris issus d'accidents spatiaux ou d'équipements abandonnés par des astronautes en mission.
Les débris spatiaux ne menacent pas seulement les engins au-dessus de nos têtes. « N'importe quel objet en orbite basse autour la Terre va fatalement retomber sur Terre du fait des forces de frottement avec l'atmosphère, aussi ténue soit-elle, explique Christophe Bonnal.
Une option abandonnée en raison du risque de pollution si un lancement échouait et que son chargement se dispersait sur la Terre.
Ils finissent par brûler dans l'atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique. Mais leur nombre est en augmentation constante du fait de l'activité spatiale (notamment le lancement de nano-satellites) et cette élimination naturelle intervient au bout de centaines d'années dès que leur orbite dépasse 700 km .
Le plus simple est, avant la passivation, d'utiliser un maximum d'ergols pour abaisser le périgée de l'orbite pour en faire une ellipse qui arrive dans des zones où le restant d'atmosphère va suffisamment freiner le satellite pour qu'il se désintègre… d'ici une durée raisonnable.
Pour quelles raisons ? L'espace est de plus en plus encombré par ce qu'on appelle des « débris spatiaux ». Ce sont des objets fabriqués par l'homme et lancés dans l'espace qui, au fil du temps, se désintègrent et forment des débris.
Débris spatiaux
Ces débris, d'une taille pouvant varier de quelques millimètres à la taille d'un bus, ont plusieurs origines. Les plus gros d'entre eux sont des morceaux de lanceurs spatiaux, en général les derniers étages des fusées servant à placer en orbite les satellites, ou les satellites eux-mêmes.
Son temps orbital n'est pas synchronisé avec celui de la rotation de la Terre. Et, la station ISS possède une trajectoire inclinée par rapport à l'équateur terrestre.
Situation géographique du point Nemo
Pour les spécialistes de navigation, ce lieu se site à la latitude 48° 52' 31'' Sud et à la longitude 123° 23' 33'' Ouest. Pour se représenter l'immensité de la zone, il faut comprendre que, depuis le Point Nemo, il n'y a aucune terre à 2700 kilomètres à la ronde.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Le risque que le lanceur n'explose (ou doit être détruit) avant de quitter l'orbite terrestre ne peut pas être pris.
« Un lancement de fusée pour quatre personnes représente entre 200 à 300 tonnes de CO2. Dans ce cas de figure, chaque passager dépense en moyenne 4,5 tonnes de CO2 au cours d'un seul vol ».
Définition : On parle de pollution lumineuse lorsque les éclairages artificiels sont si nombreux et omniprésents qu'ils nuisent à l'obscurité normale et souhaitable de la nuit.
Définition : Le terme de « pollution sonore » s'applique aux effets provoqués par des phénomènes acoustiques (ou bruits) ayant des conséquences sur la santé des personnes, de la gêne momentanée à des troubles plus graves.
Dans un communiqué publié sur son profil officiel WeChat, l'Agence spatiale chinoise a donné les coordonnées de l'impact : dans la mer de Sulu, à environ 57 kilomètres au large de la côte Est de l'île de Palawan aux Philippines.
22 janvier 2020
Cependant, lorsqu'un satellite tombe en panne et n'est plus utilisé, il reste souvent en orbite et devient ce qu'on appelle un déchet de l'espace, ou « débris spatial ». La situation devient problématique. Aujourd'hui, plus de 3 000 satellites hors d'usage tournent autour de la Terre !
L'orbite terrestre basse ou OTB (LEO en anglais, pour low earth orbit) est une zone de l'orbite terrestre allant jusqu'à 2 000 kilomètres d'altitude, située entre l'atmosphère et la ceinture de Van Allen.
Il faut encourager des technologies alternatives, dont le véhicule électrique, mais surtout il faut réduire le trafic par les transports en commun, la marche à pied, le vélo, l'intermodalité".
Les applications sont innombrables. Outre la défense du territoire et le renseignement, on peut citer la cartographie, le suivi de la déforestation, des changements d'occupation des sols et des cultures agricoles.