Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Difficile de faire revenir à la raison une personne persuadée qu'on lui en veut ou qu'on cherche à lui nuire. Ne plus être dans le déni de ce que ressent cette personne peut aider à lui faire surmonter sa crise de parano. Retirez-moi les caméras !
Au cours de la bouffée délirante, la psychothérapie apporte un soutien. Il faut rassurer le malade et essayer de lui donner des informations sur son état. La personne atteinte peut en effet bénéficier de moments de lucidité pendant son délire.
La paranoïa, qu'est-ce que c'est ? Le terme paranoïa, qui tire son origine des mots grecs para et noos, signifie « à côté de l'esprit ». La personne atteinte de paranoïa est méfiante, elle se sent constamment menacée et persécutée par des personnes inconnues, ou même par son entourage.
Parmi ces facteurs, on trouve des chocs émotionnels : deuil, échec professionnel ou scolaire, séparation conjugale, accident, accouchement, surmenage. Mais également la prise de toxiques comme l'alcool, les drogues (LSD, cocaïne, amphétamines..) ou de médicaments (antidépresseurs, corticoïdes, antituberculeux..).
Le trouble délirant est caractérisé par une ou plusieurs croyances erronées auxquelles la personne se tient fermement, qui persistent pendant au moins 1 mois.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Lorsque des patients schizophrènes suivent des yeux une cible lumineuse effectuant un mouvement sinusoïdal lent, on observe plusieurs anomalies dont une réduction du rapport de la vélocité de l'œil par rapport à celle de la cible (l'œil est en retard sur la cible).
Les paranoïaques vivent dans un délire de persécution et ne peuvent être raisonnés.
Il est important de laisser l'hypersensible en couple seule si il en exprime le besoin et surtout de lui laisser un environnement calme, sans perturbation sensorielle comme de la musique par exemple, afin qu'il puisse se reposer.
La personne paranoïaque interprète tout et croit voir partout des sous-entendus humiliants, agressifs, menaçants pour elle.
La psychose peut être associée à d'autres affections, dont les traumatismes crâniens, la consommation de drogues et plusieurs types de maladie mentale. Elle peut être un signe avant-coureur de la schizophrénie, une maladie mentale qui peut être débilitante si elle n'est pas traitée.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
La classification DSM 5 l'organise en plusieurs catégories, ou groupes : Distants, Impulsifs et anxieux. Le trouble de la personnalité paranoïaque est classé dans le groupe de critères de type « Distant ».
Comment soigne-t-on les bouffées délirantes ? Toute personne ayant développé une bouffée délirante doit être hospitalisée afin de subir des examens et une recherche des causes de son délire. En l'absence de récidive, un traitement médicamenteux est prescrit, limité à quelques mois.
Cela peut aller jusqu'à l'hospitalisation sous contrainte en psychiatrie. Les antipsychotiques sont le traitement de référence de la psychose paranoïaque et la psychothérapie le traitement de référence de la personnalité paranoïaque.
Sa symptomatologie recouvre les manifestations suivantes : des idées délirantes, des hallucinations, un discours désorganisé, un comportement désorganisé ou catatonique.
Le délire se décrit selon différents traits : ses mécanismes (délire d'interprétation, hallucinations ou illusions, construction d'un scénario imaginaire, etc.), plusieurs d'entre eux étant souvent associés ; ses thèmes (délire de persécution, mégalomanie, délire mystique ou prophétique, jalousie, autoaccusation, ...
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Chez les patients schizophrènes, les troubles du sommeil et notamment l'insomnie, sont liés à une augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.