Les anglais et les américains utilisent toujours "you". Il n'y a pas de moyen pour déterminer si il s'agit d'un "tu" ou d'un "vous", sauf si on prend en compte les contextes: si on appelle quelqu'un "Mr Robert", le "you" le déterminant est sans doute un "vous". Par contre, lorsque l'on utilise des prénoms, c'est "tu".
Le « you » anglais
La distinction entre le tutoiement et le vouvoiement n'existe pas en anglais, dit-on. Cette affirmation n'est pas tout à fait exacte. Il serait plus heureux de dire que cette distinction de politesse n'existe pas telle que nous la pratiquons, grammaticalement, en français.
« Vous » peut s'adresser à : une personne que l'on vouvoie ; plusieurs personnes que l'on tutoie ; plusieurs personnes que l'on vouvoie.
Le « tu » est surtout réservé aux membres de la famille, aux amis et aux personnes que l'on connait bien. Cependant, faites attention si vous rencontrez votre belle-famille ! Encore une fois il vaut mieux utiliser le « vous » pour ne pas risquer de déplaire (encore plus) à votre belle-mère !
Pour rendre la conversation moins formelle, il peut vous proposer de le tutoyer. Il peut dire par exemple : tu peux me tutoyer. Si cette personne vous vouvoie, elle va vous demander l'autorisation de vous tutoyer. Elle pourra dire : « On peut se tutoyer ? » Il faut toujours accepter cette proposition.
Pour des raisons culturelles ou par romantisme, certains couples adoptent le vouvoiement pour s'adresser l'un à l'autre. Natacha Polony, par exemple, a longtemps vouvoyé son mari. Qu'il soit occasionnel ou permanent, le « vous » est pour eux une façon de créer leur propre langage amoureux.
Employé en signe de respect envers son interlocuteur, le vouvoiement tire ses origines dans l'Antiquité, entre le IVe et le Ve siècle. A cette époque, deux frères se partageaient le pouvoir sur l'Empire romain : Flavius Honorius et Flavius Arcadius.
Attendez donc qu'il vous le propose. Si vous devinez des affinités entre vous, vous pouvez essayer de prendre l'initiative, mais assurez-vous qu'il ne vous accorde pas ce privilège contre son gré. Si, en revanche, il vous tutoie d'emblée, ne pensez pas que cela vous autorise à l'imiter. Tout dépend des secteurs.
Il existe certains cas où une personne est autorisée à tutoyer, tandis que son interlocuteur emploie le vous : ->un professeur parlant à un jeune élève, ->un adulte à un jeune enfant, une personne âgée s'adressant à une personne beaucoup plus jeune.
"Ne me tutoie pas, s'il te plaît" serait non seulement assez impoli, mais complètement illogique (ou volontairement méprisant) avec de rares exceptions (par ex. un professeur s'adressant à un élève). "Ne me tutoyez pas, s'il vous plaît" serait déjà plus adapté (mais pas plus indiqué).
On vouvoie normalement les inconnus, ses supérieurs et toutes les personnes avec qui on n'a pas de liens étroits ou à qui l'on doit le respect.
Pour des raisons culturelles ou par romantisme, certains couples adoptent le vouvoiement pour s'adresser l'un à l'autre. Natacha Polony, par exemple, a longtemps vouvoyé son mari. Qu'il soit occasionnel ou permanent, le « vous » est pour eux une façon de créer leur propre langage amoureux.
Apaiser les contrôles d'identité et limiter les abus: pour ce faire, le tutoiement a été proscrit et la "palpation de sécurité" encadrée. Dorénavant, elle devra être "réservée aux cas" pour lesquels policiers et gendarmes la considèrent "nécessaire à la garantie de [leur] sécurité" ou de "celle d'autrui".
On rencontre principalement cet usage dans les langues indo-européennes, sauf l'anglais. Beaucoup de langues africaines et asiatiques n'utilisent pas le vouvoiement, mais utilisent de nombreuses formules de politesse à la place.
En langue arabe, le vouvoiement en tant que « marqueur social », dans son acception française par exemple, comme « régulateur » des relations inter-personnelles, n'existe pas. Le tutoiement est de rigueur quel que soit le rang, le sexe de l'interlocuteur et le type de relation que l'on a avec la personne…
S'adresser à quelqu'un en utilisant la deuxième personne du pluriel.
vouvouyer. Comment vas-tu ?
Les jeunes seraient les plus respectueux et on le leur rend bien ! Les 18-24 ans ne seraient que 33 % à employer le tutoiement, là où, pour la grande majorité de leurs ainés (excepté les plus âgés d'entre eux), la familiarité dans les relations professionnelles ne pose pas de problème.
Le tutoiement est une affaire d'éducation, de respect, et parfois d'estime de soi. Une problématique qui a de quoi te/vous perturber. « Vous avez fait bon voyage ? » J'hallucine ou mon beau-père me vouvoie ? « Vous pouvez me dire “tu” », lui dis-je.
Lorsqu'on vouvoie quelqu'un, on envoie le signal qu'on connaît les codes élémentaires de respect et de politesse. Le tutoiement marque plus de proximité, plus de familiarité ou d'intimité, moins de formalité dans la communication et les sujets de conversation.
Dans la culture africaine, le tutoiement est la preuve que l'interlocuteur n'est plus perçu comme un étranger, mais comme un ami. En Belgique et en France par contre, le vouvoiement est plus généralisé. En bref, mieux vaut vous assurer de la disposition de la personne à être vouvoyé ou tutoyé.
Adoptant le principe en usage dans la société des Amis, de supprimer toutes les distinctions hiérarchiques exprimées par la civilité, il impose l'usage du tutoiement entre tous les citoyens français, quels que soient leur métier, fonction ou position hiérarchique.
S'il vous dit que vous avez l'air jolie ou trouve des manières subtiles de vous dire que vous êtes intéressante ou drôle, c'est qu'il doit avoir un penchant pour vous. Notez s'il vous taquine. S'il se sent suffisamment en confiance avec vous pour vous taquiner, c'est qu'il doit vous apprécier.