Infection au niveau d'un rein (pyélonéphrite aiguë) : symptômes et diagnostic. Une pyélonéphrite aiguë est suspectée devant la survenue brutale d'une fièvre et d'une douleur lombaire d'un seul côté. Le diagnostic d'infection rénale est confirmé par l'examen cytobactériologique des urines.
Les symptômes de l'infection des reins se caractérisent par : des douleurs au niveau du rein ou dans le dos, uniquement d'un côté une envie fréquente d'uriner (mais parfois des difficultés à le faire) une sensation de brûlure et de douleur lorsque l'on urine.
La pyélonéphrite correspond à l'infection aiguë du rein par une bactérie, le plus souvent de type Escherichia Coli provenant de la vessie. Elle est souvent provoquée par une infection urinaire (cystite) non ou mal soignée, résistante au traitement, qui remonte ainsi jusqu'au rein.
Fièvre élevée, frissons, difficultés à uriner et douleurs très fortes au niveau des reins sont les principaux signes de la pyélonéphrite. Cette infection des reins est parfois si grave qu'elle nécessite une hospitalisation.
Quand faut-il consulter un médecin ? Dès l'apparition des symptômes, notamment une brûlure lorsque vous urinez, vous devriez consulter un médecin. Si vos symptômes ne s'améliorent pas en 72h ou si vos symptômes réapparaissent après le traitement, il est recommandé de consulter à nouveau.
Qu'est-ce que la pyélonéphrite ? La pyélonéphrite est une infection urinaire qui touche les reins. On parle alors d'infection urinaire « haute », alors que la cystite, qui ne concerne que la vessie, est qualifiée d'infection urinaire « basse ».
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Les signes de la pyélonéphrite associent les signes d'infection urinaire simple : envies fréquentes (« pollakiurie ») et urgentes d'uriner, brûlures urinaires, à de la fièvre (supérieure à 38°5 C), des douleurs dans le milieu du dos (« fosses lombaires » sous les dernières côtes) d'un seul côté et parfois des frissons.
La douleur provoquée par les troubles rénaux est en général ressentie sur le côté (flanc) ou au niveau du bas du dos. Occasionnellement, elle irradie vers la partie centrale de l'abdomen.
Le traitement médical de la pyélonéphrite
Différents médicaments antibiotiques peuvent être prescrits pour soigner l'infection urinaire de la pyélonéphrite, selon la bactérie identifiée comme responsable. Il peut s'agir d'antibiotiques de la famille des céphalosporines et de la famille des fluoroquinolones.
Lorsque les bactéries remontent dans les reins, c'est extrêmement douloureux. Si vous ressentez ces symptômes, il faut tout de suite se tourner vers un service d'urgences. Une infection des voies urinaires qui se complique peut déboucher sur une pyélonéphrite qui nécessite une hospitalisation.
l'orthosiphon agit sur le métabolisme de l'acide urique et les calculs rénaux.
La majorité des infections des reins sont causées par des bactéries qui vivent normalement dans le gros intestin. Les bactéries atteignent les reins en passant par les voies urinaires : D'abord, elles s'introduisent dans l'urètre (le canal qui achemine l'urine de la vessie vers l'extérieur de l'organisme)
Il peut être nécessaire de consulter votre médecin dans la journée si : vous avez de la fièvre avec des frissons, vous avez des douleurs dans le dos ou sur le côté.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
En cas de sciatique, la douleur irradie dans une fesse et dans une jambe. A distinguer du mal rénal qui se loge dans les côtés de la colonne jusqu'en bas de l'abdomen. En cas de calculs rénaux (cristallisation de sels minéraux et d'acides), une douleur intense et soudaine dans le dos peut aussi survenir.
Car avec la prise de sang, le diagnostic est simple : on va doser ce qu'on appelle la créatinine. Et plus cette créatinine est élevée, moins vos reins fonctionnent correctement. On peut aussi se tester avec une petite bandelette urinaire. C'est une pratique qu'utilise notamment la médecine du travail.
L'infection qui récidive malgré l'efficacité initiale du traitement antibiotique doit faire évoquer la présence d'un réservoir bactérien, tel qu'une lithiase, une anomalie anatomique ou fonctionnel surtout si elle est responsable d'une stase urinaire.
L'évolution de la pyélonéphrite
Certains patients doivent être hospitalisés en urgence devant l'apparition de signes graves : altération de l'état général, fièvre et frissons faisant craindre une infection généralisée ( septicémie ) ou un abcès rénal ou péri-rénal (autour du rein).
(infection vésicale), avec des mictions fréquentes et douloureuses. Un rein ou les deux peuvent augmenter de volume et être douloureux, et les médecins peuvent déceler une douleur dans le dos du côté atteint. Les muscles de l'abdomen sont parfois extrêmement contracturés.
Le plus souvent, tout commence par des symptômes d'infection urinaire (cystite : brûlures mictionnelles, douleur du bas-ventre, envie pressante et fréquente d'urine, urines troubles...), mais ces signes peuvent être discrets ou même absents.
Ces douleurs pelviennes sont signe d'une inflammation. Parfois, on parle aussi de plaintes vaginales : irritation ou démangeaisons, augmentation des sécrétions. Il est également question de pression dans le bas ventre : ventre gonflé ou pesanteur. Un symptôme courant est la sensation de brûlure en urinant.
Boire beaucoup d'eau, 1 L et demi par jour, eau de source la plus pure possible (extrait sec à 180° le plus bas possible, autour de 20, c'est indiqué sur toutes les étiquettes). Faire des tisanes de plantes comme la verge d'or, la busserole, l'ortie qui sont diurétiques.
Les reins sont des organes qui ne manifestent généralement pas de symptômes, toutefois une douleur au rein gauche ou au rein droit peut être évocatrice d'une infection ou encore de calculs rénaux.