Elle consiste à inspirer, souffler, puis inspirer, bloquer sa respiration, menton en avant et pousser vers le bas comme pour aller à selles et cela pendant toute la durée de la contraction. Ce mode de poussée demande plus d'énergie, il est plus fatiguant que le précédent.
Pour cela, allongez-vous sur le dos, les jambes repliées, et agrippez vos cuises qui sont un peu écartées. Inspirez et soufflez, puis inspirez et bloquez l'air, pendant 5 à 10 secondes en poussant doucement.
Certaines femmes sentent le besoin de grogner pendant la poussée. Le grognement est une méthode efficace, car il fait descendre le diaphragme. Cela permet d'augmenter la force d'expulsion dirigée vers le périnée. Cependant, les cris peuvent nuire à la poussée efficace.
Accouchement : une douleur éminemment variable
Dans certains cas, la tête du bébé est orientée de telle manière dans le bassin qu'elle provoque des douleurs lombaires plus difficiles à supporter que les douleurs ordinaires (c'est ce qu'on appelle accoucher par les reins).
Est-il possible de ressentir la dilatation ou l'effacement du col ? Lorsque le travail commence et que votre col de l'utérus commence à s'effacer et à se dilater, il est possible que vous ressentiez une légère gêne, des contractions peu marquées ou encore que vous ne ressentiez rien.
En évitant de pousser pour accélérer la sortie de bébé, on réduit le risque d'infliger des blessures inutiles à notre corps, et notamment à notre précieux périnée. Zone située entre l'anus et la vulve, le périnée est déjà bien malmené tout au long de la grossesse en subissant une forte pression.
La position gynécologique dite classique
La position la plus connue pour accoucher est ce que l'on appelle la position gynécologique. C'est à dire allongée sur le dos, les pieds dans les étriers. Il faut que le dos soit bien à plat. Le bassin est basculé, les genoux ramenés vers soi.
Chez la femme enceinte, cette peur peut provenir d'un trouble psychique de la grossesse : les femmes qui ont peur de l'accouchement sont des femmes qui n'ont pas fini leur travail psychique se faisant tout au long de la grossesse et qui angoissent à propos de la perte/ de la séparation d'avec l'enfant à la naissance.
« On pousse, on pousse, on pousse, puis à un moment donné le bébé va avoir tout une partie de sa tête dehors, c'est un moment où il faut s'arrêter de pousser sinon sa tête se défléchie et risque de faire des lésions sur le périnée. La sage-femme va sortir la tête du bébé millimètre par millimètre.
Dès que vous sentez venir une contraction, inspirez profondément par le nez pendant 4 secondes. Commencez par gonfler l'abdomen, puis terminez par la cage thoracique. Expirez ensuite fortement durant 8 secondes en prenant soin de garder la bouche molle.
C'est la « poussée dirigée ».
C'est le cas quand la péridurale est trop dosée ou quand on vous installe trop tôt pour pousser. On va alors vous demander : « inspirez – bloquez – poussez – poussez – poussez – poussez ». C'est exactement la même chose que quand vous êtes très constipée et que vous allez à la selle.
Pas de panique, ces contractions n'ont rien à voir avec celles de l'accouchement et on ne les sentira pas si on est sous péridurale. Pour s'assurer du décollement placentaire, la sage-femme met sa paume sur la partie basse de l'utérus, à travers la paroi de l'abdomen.
Bonne nouvelle, très souvent, un deuxième accouchement est plus rapide. Si le démarrage reste long, dès lors que les contractions s'intensifient, le travail peut rapidement s'accélérer. Autrement dit, à partir de 5/6 cm de dilatation, tout peut aller très vite. Ne tardez donc pas pour aller à la maternité.
Plusieurs femmes ressentent la douleur des contractions dans le bas du ventre. Pour d'autres, la douleur se situe dans le bas du dos et s'étend vers l'avant. Certaines femmes trouvent que la douleur des contractions ressemble à celle des crampes menstruelles, en plus fort.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
Pourquoi est-ce important ? Accoucher en position couchée sur le dos pourrait avoir été recommandé afin de faciliter le travail des sages-femmes et des obstétriciens lors du travail et de l'accouchement. Cependant, de nombreuses femmes indiquent que l'accouchement sur le dos est douloureux, inconfortable et difficile.
Dès qu'il y a des contractions, il y a une diminution des mouvements actifs fœtaux", souligne le Dr Stéphane Bounan. Dans ce cas, vous vous rendrez davantage compte des contractions du fait que le bébé bouge moins. En revanche, si vous ne sentez juste plus votre enfant bouger, c'est un motif de consultation en urgence.
Le col de notre utérus se modifie aussi de façon plus marquée. Peut-être même s'est-il déjà ouvert, mais sans réelle conséquence. Il est en train de “maturer”, c'est-à-dire de devenir plus mou, en prévision du jour de l'accouchement.
Surprise bébé se présente et il pousse: tout est possible!
S'il vous arrive une envie intense de pousser avec une sensation de plénitude dans le rectum et que vous êtes à la fin de votre grossesse, il se peut que vous soyez déjà ouverte et que le travail se soit fait lentement, sans contractions.
Envie de faire pipi, c'est normal
Au fur et à mesure de la croissance du fœtus, l'utérus prend naturellement du volume. En grossissant celui-ci s'appuie de plus en plus sur la vessie. A la clé, de fréquentes envies d'uriner.
Après avoir mis un mis un doigtier ou un gant stérile et lubrifié, le praticien introduit deux doigts jusqu'au fond du vagin. Il commence par palper le vagin, ses parois, puis le col de l'utérus. Avec son autre main posée sur le ventre, il va ensuite empaumer l'utérus de l'extérieur.