Des tests sanguins poussés sont effectués pour vérifier si le sang et les tissus du donneur sont compatibles avec ceux du candidat à la transplantation. S'il y a compatibilité, le donneur potentiel et le candidat forment alors une paire dite compatible, et le patient peut recevoir un rein de ce donneur.
"Pour définir la compatibilité, il faut faire une prise de sang et il faut analyser l'ADN qui se trouve dans les noyaux des cellules, et en particulier dans les globules blancs. On établit alors la carte génétique tissulaire des personnes.
La moelle osseuse du donneur doit être compatible avec celle du malade, c'est-à-dire que leurs caractéristiques doivent être les plus identiques possibles. Chaque personne possède sa propre « carte d'identité biologique », transmise génétiquement : le système HLA (antigènes d'histocompatibilité humaine).
Plus de 160 000 donneurs sont comptabilisés dans le registre français et autour de 10 % des patients (environ 1 000 par an) trouvent un donneur parfaitement compatible et disponible.
Si entre 2 frères ou sœurs d'une même fratrie la probabilité d'être compatibles est de 1 chance sur 4 (25 %), elle n'est plus que de 1 chance sur 1 million entre 2 individus pris au hasard ! … d'où la difficulté à trouver un donneur compatible lorsqu'on a besoin de greffer un malade.
POURQUOI FIXER UN ÂGE LIMITE D'INSCRIPTION ? Pour une raison médicale : les greffons de moelle osseuse prélevés chez des donneurs jeunes sont plus riches en cellules souches. La prise de greffe est alors plus rapide pour les malades.
Dans ce cadre, trois critères sont retenus pour décider d'une attribution: l'urgence, les chances de réussite (l'«efficacité» médicale) et la durée de l'attente déjà subie par le patient. Les critères retenus ont le mérite de prévenir les dérapages les plus grossiers.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
Chaque personne possède une « carte d'identité biologique » qui lui est propre et qui lui a été transmise par ses parents. Il s'agit d'un système complexe, appelé système HLA. La compatibilité entre deux personnes dépend de la similitude entre leurs cartes d'identité biologique.
En cas d'allogreffe apparentée pour aplasie médullaire, la survie est de 71 % à un an et 65 % à 5 ans. Mais elle n'est que de 46 % à 6 mois et 40 % à 24 mois, lorsque la greffe a été fait avec un donneur anonyme.
Le typage HLA consiste à identifier ces antigènes, caractéristiques de l'individu. Cette analyse est réalisée avant une greffe d'organe ou de « moelle » pour apprécier la compatibilité tissulaire entre deux individus.
Le prélèvement de moelle osseuse s'effectue soit dans le sang, pour la majorité des cas, soit dans les os postérieurs du bassin. Donc aucun impact sur la colonne vertébrale, et aucun risque d'être paralysé après le don, comme on l'entend souvent. Fausse rumeur ! Le don de moelle osseuse est douloureux.
Ainsi, le groupe O- est destiné à tout le monde; on l'appelle « donneur universel ». On utilisera donc, entre autres, du sang O- dans les situations d'urgence. À l'inverse, le groupe AB+ peut recevoir du sang de tous les groupes sanguins; c'est donc le groupe appelé « receveur universel ».
Quel sont les groupes sanguins qui sont compatibles pour un lien de mariage? Il n'y a pas de restrictions par rapport aux groupes sanguins.
Le taux de compatibilité entre deux personnes peut se mesurer grâce à un ensemble de connaissances que l'on possède sur le sujet. En effet, de nombreux chercheurs se sont penchés (et se penchent toujours) sur les problématiques des relations humaines.
Cela pourrait expliquer pourquoi les personnes de groupe sanguin O, qui possèdent à la fois des anticorps anti-A et anti-B seraient plus en mesure de lutter contre le virus.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
Recherché pour ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma : c'est le groupe parfait ! Par chance, c'est le plus représenté dans la population. Comme le groupe A, on ne peut s'en passer car ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma sont très demandés.
Certains patients de la liste d'attente sont prioritaires : les enfants, les receveurs dont la vie est menacée à très court terme, les receveurs pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon.
Des tests sanguins poussés sont effectués pour vérifier si le sang et les tissus du donneur sont compatibles avec ceux du candidat à la transplantation. S'il y a compatibilité, le donneur potentiel et le candidat forment alors une paire dite compatible, et le patient peut recevoir un rein de ce donneur.
On connait depuis quelques années le coût médical d'une greffe rénale en France. En gros, 80000€ l'année de la greffe, puis 20000€ par an, ce qui en fait le traitement de l'insuffisance rénale terminale le moins onéreux, tout en étant le plus efficace.
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014). Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.