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Le mal aigu des montagnes (MAM) est caractérisé par un ensemble de symptômes, de gravité graduelle, apparaissant quelques heures ou quelques jours suivant l'arrivée dans des zones de hautes altitudes, surtout quand l'effort physique a été intense et que le « grimpeur » a effectué plus de 400m de dénivelé par jour.
La plupart des personnes peuvent monter à 1500 à 2000 m en une journée sans complication particulière, mais environ 20% de celles qui montent à 2500 m et 40% de celles qui montent à 3000 m développent une forme de maladie d'altitude, le plus souvent le mal aigu des montagnes.
Prenez de l'acétazolamide (Diamox®), un comprimé de 250 mg toutes les douze heures pendant trois jours pour favoriser l'acclimatation, surtout si vous voulez ensuite monter encore plus haut. Si vous redescendez, vous pouvez arrêterde le prendre.
Afin de ne pas subir les aléas de l'altitude, il est recommandé de monter progressivement et de ne pas dépasser 400 m de dénivelé positif d'une nuit à l'autre. Ainsi, si vous passez une nuit à 3 500 m, la nuit suivante il ne faudra pas dormir au-delà de 3 900 m. Cela permet à l'organisme de s'acclimater à l'altitude.
Quand l'altitude augmente, le taux d'oxygène dans l'air reste constant, mais la pression atmosphérique diminue, ce qui entraîne une raréfaction de l'air et une moindre disponibilité de l'oxygène.
Si vous partez en altitude avec un bébé, les médecins conseillent de ne pas le faire monter à plus de 1 700 mètres d'altitude avant 15 mois.
Il doit être pris 24 heures avant l'ascension, puis pendant les deux premiers jours à l'altitude visée. Pour le mal aigu des montagnes, une dose de 250 mg, deux fois par jour, serait opti- male. La prise du médicament devrait commencer dès l'apparition des symptômes et se poursuivre jusqu'à leur résolution complète.
Pendant les premiers jours, on observe une augmentation de la fréquence cardiaque. Celle-ci s'abaisse par la suite, mais demeure cependant plus élevée que sa valeur usuelle au niveau de la mer.
Chez un coronarien stable la montée en altitude (>3500m)est autorisée si un test d'effort maximal ne montre pas d'ischémie myocardique. Un délai d'au moins 3 mois doit être respecté après un accident coronarien ou un geste de revascularisation.
Cependant au-delà de 2500m d'altitude, le corps s'emballe : nausées, fatigue, le corps consomme trop d'énergie pour respirer, vous commencez à ressentir les symptômes du mal aigu des montagnes.
Le corps a besoin de temps pour s'adapter à la faible pression en oxygène. Les symptômes d'une adaptation normale comprennent une respiration plus profonde, un essoufflement à l'effort et une production d'urine plus abondante.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
Le mal des montagnes survient lorsqu'une personne se trouve à une altitude où il y a moins d'oxygène que ce à quoi elle est habituée. Chez la plupart des gens, cela se produit au-dessus de 2 400 mètres. Certaines personnes peuvent atteindre des altitudes bien plus élevées sans présenter de symptômes.
Pour bénéficier des effets protecteurs de l'altitude sur notre cœur et nos vaisseaux et, plus généralement, sur notre organisme, Grégoire Millet, professeur à l'Institut des sciences du sport (ISSUL) de l'Université de Lausanne, recommande de monter entre 1000 et 1500 m et d'y faire « de l'exercice à intensité modérée, ...
Groupe 0 + : jusqu'à 13 kg. Groupe 1 : entre 9 et 18 kg. Groupe 2 : entre 15 et 25 kg. Groupe 3 : entre 22 et 36 kg.
En montagne, plus l'altitude est élevée, plus la pression atmosphérique diminue. Le corps peut alors se retrouver en manque d'oxygène. « Peut », car tous les organismes ne sont pas tous égaux face à ce déficit d'oxygène.
En haute montagne, l'altitude, le froid, la versatilité du terrain, l'isolement et l'immensité sont autant de facteurs qui attirent, mais génèrent parfois une angoisse diffuse.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène.
L'entraînement en hypoxie avant votre séjour en altitude peut vous aider à vous habituer au manque d'oxygène. Privilégiez les entraînements en anaérobie afin de pouvoir maintenir les efforts même en altitude sans que le temps de récupération ne s'éternise.
Il vous est peut-être déjà arrivé de saigner du nez en raison du manque d'humidité dans l'air. Le saignement nasal causé par la sécheresse est très commun, surtout durant l'hiver.
Il s'agit d'un ensemble de symptômes liés au manque d'oxygéne en haute altitude. Chaque individu à une sensibilité très différente avec ce type de phénomène, tels que des maux de tête, des vertiges, des saignements de nez, des vomissements, des pertes d'appétit, des douleurs derrière la tête, une fatigue, etc.