Le pH d'un sol fertile se situe entre 6 et 7. Au-delà de 7, le sol est basique, en deçà de 7, le sol est acide. Le pH influe notamment sur la solubilité des minéraux dans le sol et leur assimilation par les plantes.
Quels sont les signes d'une bonne terre :
Sa couleur est foncée car elle contient de l'humus. Le sous-sol est grouillant de vie et il est aéré par de nombreux vers de terre qui creusent leurs galeries. Sèche ou humide, la bonne terre retient juste ce qu'il faut d'air et d'eau car sa structure est meuble et grumeleuse.
Les agriculteurs ont pu voir des outils et méthodes pour évaluer la fertilité de leur sol. Une vision globale : le mini-profil 3D (cf. photo) consiste à prélever un bloc de sol avec les palettes d'un chargeur pour observer la structure, le développement des racines, les vers de terre, la dégradation des résidus.
Creusez un petit trou et remplissez-le d'eau. Si l'eau pénètre rapidement, votre terre est probablement sableuse. Si l'eau pénètre mal et a tendance à stagner en flaques, votre sol ne draine pas très bien et contient probablement une certaine quantité d'argile.
3 paramètres importants qui définissent un sol
Une terre équilibrée, que l'on nomme communément terre franche, se compose de 50 à 70 % de sable et de 15 à 20% d'argile ; elle possède un bon drainage mais également une capacité de rétention d'eau satisfaisante, ainsi qu'une fertilité élevée.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
On la trouve dans les jardins, les forêts, la nature. Elle est habituellement composée de sable, d'argile, d'humus et de calcaire. A l'état naturel, elle est travaillée par des micro-organismes comme les vers et les champignons.
C'est le cas, notamment, des purins de plantes, de la corne broyée, du sang séché, des fientes de volaille, du tourteau … Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
Sol argileux
Culture: Sol très fertile, car il est riche en éléments nutritifs; il ne doit pas être gorgé d'eau afin de ne pas affecter la croissance végétale; convient à la culture de la tomate, de l'orge, du soya, etc.
La fertilité des sols peut être encore améliorée non seulement par l'introduction de cultures de couverture, qui ajoutent de la matière organique au sol, ce qui améliore sa structure ainsi que son état et sa fertilité, mais aussi, d'une part, par l'apport d'engrais verts ou de cultures de légumineuses, lesquelles ...
Le meilleur engrais organique est le compost, il ap- porte en même temps de l'humus et des nutriments. Les paillages (feuilles mortes, paille, tontes, taille de haie, écorces…) offrent une couverture au sol tout en le fertilisant au fur et à mesure de sa dé- composition.
Afin de rendre un sol sableux fertile, il faut surtout l'amender pour rendre sa structure moins poreuse. Il s'agit d'augmenter la quantité d'humus qu'il renferme. L'humus stable agit en effet comme une éponge, retenant l'eau et les éléments nutritifs au plus près des racines des plantes.
Une terre organique et humifère se reconnaît à sa belle couleur noire et à sa forte odeur d' humus . Elle est issue de la décomposition de matières végétales. Souvent bien équilibrée, elle regorge de vie. Elle sera idéale à travailler, car ni trop lourde ni trop drainée, tout en restant très fertile.
Le compost mûr, à la fois amendement et engrais, est surtout un ferment bourré de bactéries, idéal pour ensemencer un sol peu fertile. Le thé de compost se fabrique avec un sac en tissu contenant du compost, immergé dans un seau d'eau, additionné d'un peu de sucre pour nourrir les bactéries, et brassé.
Riche en nutriments, la terre noire améliore les sols pauvres et sablonneux et apporte de la matière organique au sol. Elle augmente la capacité à retenir l'eau et les minéraux. Le mélange contient de la terre noire (humus), du fumier composté ainsi que de la chaux.
Certains traitements utilisent des produits chimiques, des plantes ou des micro-organismes (bactéries, champignons). On peut aussi utiliser la chaleur - à une température de 650 °C à 1000 °C selon les polluants à traiter - pour détruire le polluant, l'isoler ou au moins le rendre inerte.
La dépollution des sols par des plantes : phytoremédiation
Certains végétaux, algues ou champignons sont utilisés comme dépolluants. Ils peuvent réduire la mobilité des polluants, les fixer dans leurs tissus ou les absorber.
Obligations de dépollution (article L. 556-3 du code de l'environnement) En cas de pollution des sols ou de risques de pollution des sols, la loi ALUR permet au préfet, après mise en demeure infructueuse du responsable de la pollution, de faire exécuter des travaux de dépollution aux frais du « responsable ».
Mais qu'est-ce qu'un sol pauvre ? Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique.
Sol riche et limoneux : la terre est poudreuse et douce lorsqu'elle est sèche. Sol léger et sableux : la terre est très granuleuse et sa texture est poreuse. Le sol riche en humus : le sol possède une texture spongieuse, la terre est légère et arbore des teintes très sombres.
De premier abord, un sol pauvre est caillouteux, de couleur plutôt claire, sablonneux, très minéral en somme. Il semble difficile à travailler car trop superficiel, sec et compact. Le pH en un tel sol est souvent extrême, c'est à dire qu'il penche vers une forte tendance basique ou acide.