Les moisissures : premier signe d'une maison mal ventilée Lorsqu'une maison est mal ventilée, la vapeur d'eau ne s'évacue pas correctement puisque l'air se renouvelle peu. Or, rien que le fait de respirer crée entre 1 et 5 litres de vapeur d'eau par personne et par jour, selon les activités pratiquées.
Un bon moyen de s'assurer que le système de ventilation fonctionne est de faire le test de la feuille de papier : placez une feuille de papier très fine devant la bouche d'extraction. Si elle reste collée, c'est que la ventilation fonctionne.
Moisissures, mauvaises odeurs et buée sur les vitres sont des signes, indicateurs d'une maison mal ventilée. Pour y remédier et trouver une meilleure qualité d'air intérieur, deux solutions s'imposent : aérer fréquemment et surtout, se doter d'une VMC efficace.
La seule façon de tester le monoxyde de carbone consiste à installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans chaque pièce. C'est le seul moyen de s'assurer que ce gaz dangereux n'est pas présent dans votre maison.
Le développement de mousses de couleurs verte, bleues ou blanche ou encore de salpêtre sont des symptômes évident d'une humidité trop importante dans la maison. Enfin, l'apparition de champignon comme la mérule qui s'attaque au bois sur vos menuiserie et mobilier peut-être symptôme d'une humidité très forte.
Mesurer l'humidité d'une pièce avec un glaçon
Voici comment procéder : Placez 2-3 glaçons dans un verre avec de l'eau. Laissez reposer 4-5 minutes. Observez le résultat : si les glaçons fondent et que de la condensation se forme sur la surface du verre, cela indique que le taux d'humidité est élevé.
En outre, cette humidité risque de détériorer la qualité de votre matelas, le rendant bien moins performant. Enfin, si l'humidité est trop forte, les champignons et autres moisissures risques carrément de se rependre en grosses tâches et l'odeur dégagée par votre matelas pourrait devenir très désagréable.
Un hygromètre vous permettra de mesurer le taux d'humidité de votre maison. En hiver, le taux d'humidité devrait se situer autour de 30%, 50% durant l'été. Le risque le plus souvent encouru est celui d'en avoir trop, ce qui contribue notamment au développement des moisissures.
Un test de qualité de l'air consiste en un prélèvement d'un échantillon de l'air ou des poussières se trouvant dans votre maison ou logement pour le faire analyser par un laboratoire spécialisé.
Mesurer la qualité de l'air consiste à mesurer la concentration des polluants présents dans l'air. Certaines mesures se font en laboratoire sur base d'un échantillonnage de l'air intérieur à étudier mais la plupart se font directement dans le local ou le bâtiment à analyser grâce à des capteurs et détecteurs portables.
Geste essentiel chaque matin, ouvrez vos fenêtres en grand de 5 à 10 minutes pour ventiler efficacement votre intérieur. Pour favoriser la ventilation naturelle traversante dans votre logement, l'idéal consiste à placer vos ouvertures en opposition.
La solution la plus simple et la plus précise est d'utiliser un hygromètre. C'est un petit appareil électronique qui permet de mesurer précisément l'humidité relative. Un hygromètre vous indique si l'air de votre logement est trop humide, trop sec ou juste comme il faut.
Plusieurs solutions sont possibles : créer un schéma de ventilation naturelle qui consiste à mettre en place une circulation de l'air entre les pièces par le biais des grilles d'aération hautes dans les pièces "sèches" (salon, chambres...) et d'aération basses dans les plus humides (cuisine, toilettes, salles de bain).
Il est important de renouveler quotidiennement l'air de l'habitat en ouvrant les fenêtres durant 10 minutes au moins 2 fois par jour même en hiver. Aérez même en cas de pollution de l'air extérieur mais veillez à ouvrir la fenêtre lorsque les particules sont moins denses c'est-à-dire très tôt le matin ou tard le soir.
Dans le cas des murs humides anciens, il est toujours préférable de laisser respirer le support pour que l'humidité puisse sortir du mur. Pour ce faire, les matériaux naturels (liège) associés à la chaux sont très efficaces.
Concernant le taux d'humidité ambiante idéal dans la chambre, celui-ci se situe entre 50 et 55 %. Pour la chambre des jeunes enfants, il se situe plutôt entre 30 et 55 %.
Aérer votre pièce. En ouvrant simplement la fenêtre de votre chambre, vous renouvelez l'air, éliminant ainsi l'excès d'humidité. Maintenez une température ambiante idéale et adaptée à la chambre, autour de 16°C. Evitez de la surchauffer.
Humidifiez votre chambre
Utiliser un humidificateur permet de maintenir un taux d'humidité ambiante idéale et peut vous aider à mieux respirer, et donc mieux dormir. Vous pouvez aussi tout simplement déposer un bol d'eau sur votre table de nuit.
La toux sèche est due à une irritation des muqueuses, qu'elle soit d'origine bactérienne, virale ou simplement topique (due à l'environnement : pollution, pollen, air sec…)
Ouvrir les fenêtres de son intérieur pendant au moins 10 minutes, hiver comme été, est un geste simple et efficace à répéter sans cesse pour atteindre un taux d'humidité optimal.
Résumé : Une bonne aération dans la salle de bains
Un purgeur ou un déshumidificateur et un ventilateur sont ici pratiques. L'humidité peut également être contrôlée grâce à un concept de ventilation intelligent associant courants d'air, ventilateur et hygromètre.
la ventilation par ouvertures : il s'agit de créer des flux d'air en ouvrant les fenêtres et les portes. Cette méthode est simple et accessible à tous, mais elle dépend des conditions climatiques extérieures et peut être limitée en cas de mauvais temps.
L'aération en été: les bons réflexes en résumé
Fermer les fenêtres pendant la journée. Ne pas laisser les fenêtres ouvertes en soufflet. En cas de fort ensoleillement, obscurcir en fermant les volets ou en baissant les stores. Aérer seulement après le coucher du soleil ou durant la nuit.