Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est nécessaire dans une situation habituelle.
La périménopause se manifeste par : une alternance de cycles courts et longs : les règles sont irrégulières ; un syndrome prémenstruel (avant les règles) : les seins sont tendus et l'humeur est irritable ; les premières bouffées de chaleur et sueurs nocturnes.
Les signes de l'arrivée de la ménopause
Chez certaines femmes, la diminution de production d'hormones peut occasionner, des sueurs abondantes, de l'insomnie, des palpitations cardiaques, une baisse de productivité, des sautes d'humeur et un phénomène de « spotting » (saignements intermittents entre les règles).
Durant cette période de transition vers la ménopause, le cycle menstruel se dérègle. Certaines passent d'un cycle de 21 jours à un cycle de 32 jours. D'autres au contraire voient leur cycles se raccourcir.
Si l'âge moyen de la ménopause est de 51 ans, certaines femmes peuvent voir apparaître les premiers symptômes dès la quarantaine. Pour apporter une réponse aux interrogations de certaines femmes, des tests sont désormais disponibles en pharmacie.
On considère qu'il faut 12 mois d'aménorrhée spontanée avant de pouvoir parler de ménopause. On peut aussi poser le diagnostic de ménopause de façon fiable et plus confortable pour nos patientes après 3 mois d'aménorrhée malgré une séquence progestative prescrite 10, 15 ou 20 jours par mois 3 mois de suite.
La régularité et la durée du cycle menstruel varient au cours de la vie reproductive d'une femme, mais l'âge auquel la ménopause naturelle survient se situe généralement entre 45 et 55 ans pour les femmes du monde entier.
Il peut aussi être influencé par l'état de santé. Lorsque la ménopause survient avant l'âge de 40 ans, elle est considérée comme prématurée. La ménopause prématurée peut survenir spontanément ou encore être provoquée par une maladie, des médicaments, une chirurgie ou un traitement de radiothérapie ou de chimiothérapie.
Pendant la périménopause, votre plancher pelvien peut s'affaiblir. Cela peut entraîner une gêne dans le bas de l'abdomen et le pelvis, souvent accompagnée d'une sensation de lourdeur.
Contrairement à la ménopause, pendant la préménopause ou le climatère, bien que la probabilité soit très faible, il est possible de tomber enceinte.
La ménopause possède son lot de contrariétés, et notamment le ventre gonflé et les ballonnements. Et ça n'a clairement rien de réjouissant. La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible de limiter ce type de désagréments en adoptant quelques bonnes habitudes alimentaires.
Femmes pré-ménopausées ou femmes ménopausées, même combat ! Vous ressentez régulièrement de la fatigue. Pas de panique ! Ce phénomène est souvent imputable aux changements hormonaux et peut être facilement gérable.
Alimentation et ménopause : ce qu'il faut retenir
Pour que votre régime ménopause soit efficace, voici les aliments à éviter pendant la ménopause : Les produits à haut index glycémique. Les aliments trop salés. Les acides gras saturés.
Ici encore, c'est la ménopause qui est responsable, parce que la chute de progestérone favorise la rétention d'eau dans l'abdomen. D'autre part, la chute d'œstrogène induit un transit plus difficile et plus lent, ce qui étire l'abdomen tout au long de la journée. Le stress peut aussi provoquer des ballonnements.
Passé 50 ans, de nombreuses femmes souffrent de douleurs articulaires (doigts, genoux, hanches, épaules). Elles disent avoir « l'impression d'être rouillées ou de craquer de partout!». Si l'on l'attribuait souvent ses douleurs à l'âge, on sait aujourd'hui qu'elles sont directement liées à la ménopause.
Les changements hormonaux qui surviennent pendant la ménopause peuvent entraîner une perte de densité osseuse ainsi qu'une diminution de la masse musculaire, ce qui peut augmenter le risque de douleurs articulaires et musculaires.
Emily Dover, une petite Australienne âgée de 5 ans seulement, va pourtant être très prochainement ménopausée. Les médecins qui suivent la fillette atteinte de pathologies multiples vont en effet lui administrer un traitement destiné à corriger le deséquilibre hormonal dont elle souffre.
Pendant la ménopause, la sécrétion d'œstrogènes diminue et entraîne un déséquilibre hormonal qui dérègle le mécanisme de régulation de la température du corps. C'est ce qui provoque les bouffées de chaleur. Ce symptôme se caractérise par une sensation de chaleur intense au niveau du buste, du cou et du visage.
Pour ce qui est des meilleurs sports à pratiquer pour maigrir pendant la ménopause, les praticiens préconisent le Pilates, le vélo et la natation.
Faire du sport
De nombreux sports permettent de brûler les calories tout en renforçant la sangle abdominale. C'est le cas, notamment, de la natation, de la course à pied, de la marche nordique ou encore du vélo. Le plus important, c'est que votre pratique soit fréquente et durable.
Les isoflavones et les lignanes, qui sont les principaux phyto-œstrogènes, ont des vertus avérées contre les troubles de la ménopause, en particulier les bouffées de chaleur et l'irritabilité.
La vitamine B6 est donc recommandée aux femmes au cours de la périménopause et de la ménopause. Cette vitamine peut être apportée par l'alimentation (abats, céréales, fruits et légumes) ou en plus grande quantité par une supplémentation.
Les modifications hormonales sont l'un des principaux facteurs d'un sommeil dégradé. En effet, les insomnies à la ménopause sont directement liées à la baisse d'œstradiol.
Les flatulences aux différents stades de vie
Une fois la ménopause atteinte, un bouleversement hormonal survient. La chute du taux d'oestrogène notamment induit un ralentissement du transit qui peut alors provoquer une constipation et des flatulences.