Une IRM commence toujours par des séquences sans injection. Il est possible que les images ainsi obtenues soient suffisantes pour répondre aux indications prescrites par votre médecin. Si c'est le cas, l'examen se termine et ne nécessitera pas d'injection.
Gadolinium et IRM
C'est aujourd'hui le produit de contraste IRM le plus utilisé. Dans les rares cas de contre-indications, il est remplacé par un produit de contraste iodé. En réalité, le gadolinium injecté seul serait potentiellement toxique, notamment pour le cerveau, le cœur et les reins.
Ce genre d'examen permet d'étudier et de confirmer des pathologies dorsales. Afin d'être plus efficace, une IRM est parfois associé à une injection d'un produit de contraste. Grâce à cet examen le médecin pourra dresser un bilan de santé et traiter rapidement vos douleurs du dos.
Ces produits de contraste qui sont utilisés à l'IRM, contiennent du gadolinium qui est spontanément visible en IRM. Ce sont des produits injectés par voie veineuse après la pose d'un cathéter au niveau d'une veine du bras ; ils sont alors transportés par le sang jusqu'à l'organe à explorer.
Bilan sanguin :
C'est la raison pour laquelle, en présence de facteurs de risques, il peut vous être demandé de pratiquer une prise de sang avant l'examen et, en cas de doute, le radiologue discutera avec votre néphrologue de l'opportunité de cet examen IRM et de la nécessité de l'injection de Gadolinium.
IRM : qu'est-ce que c'est ? L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Le choix d'une IRM avec ou sans injection dépend principalement de la nature des organes que le radiologue va devoir explorer. Pour visualiser par exemple des structures vasculaires comme les coronaires, l'injection d'un produit de contraste est obligatoire.
Tout syndrome sciatique doit être dument exploré, l'IRM est l'examen de choix, la pathologie tumorale est une étiologie à évoquer.
Une IRM commence toujours par des séquences sans injection. Il est possible que les images ainsi obtenues soient suffisantes pour répondre aux indications prescrites par votre médecin. Si c'est le cas, l'examen se termine et ne nécessitera pas d'injection.
L'IRM est un examen sécuritaire et non-invasif puisqu'il s'appuie sur l'utilisation de différents champs magnétiques qui sont sans danger pour la santé. Chaque unité d'IRM est par ailleurs contrôlée régulièrement pour assurer sa sécurité.
L'IRM se déroule en présence d'un médecin radiologue, analysant les images et supervisant un technicien en radiologie qui réalise l'examen. Ce dernier dure en moyenne entre 15 et 30 minutes.
Faut-il être à jeun avant une IRM ? Il n'est pas nécessaire d'être à jeun avant de passer une IRM, mis à part si la région à observer est l'abdomen. Dans ce cas, il est obligatoire de ne rien boire et de ne rien manger au minimum 3 heures avant l'examen.
En radiologie, les patients peuvent manifester des réactions d'hypersensibilité immédiate aux produits de contraste iodés (pour les scanners) et gadolinés (pour les IRM) qu'on leur injecte lors de l'examen. Les réactions sont de type urticaire, angioedème, bronchospasme, hypotension ou choc anaphylactique.
Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l'IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l'imagerie du cerveau ou patients de réanimation.
Votre médecin vous a prescrit un examen d'imagerie médicale. Pour réaliser cet examen, le radiologue peut être amené à utiliser un produit de contraste.
L'IRM est comme tout examen d'imagerie soumis à une interprétation par un être humain, qui, par nature n'est pas infaillible et peut se tromper. Ainsi, une deuxième lecture par un autre spécialiste apportant un regard nouveau est essentielle.
Comme tout le monde n'est pas capable de rester détendu à l'intérieur d'un tube d'irm, les études d'imagerie souffrent d'un biais de sélection ; l'échantillon ne peut pas être totalement aléatoire et représenter tous les individus ou plutôt leur cerveau. Le protocole d'étude soulève lui-même des difficultés.
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire, et affirmer la cause d'une cruralgie.
Comme on le sait, le produit de contraste iodé peut avoir un effet néphrotoxique, réduisant l'efficacité de la filtration glomérulaire. Pour cette raison, il est conseillé de réaliser les examens IRM avec injection de Gadolinium AVANT les autres examens nécessitant une injection de produit de contraste iodé.
Les produits de contraste sont utilisés en imagerie dans le but d'augmenter artificiellement le contraste d'un organe ou d'une autre structure anatomique qui ne ressortirait pas à l'examen sans l'ajout de cet agent.
Une IRM cérébrale dure entre 15 et 20 minutes. Une fois déshabillé et vêtu d'une chemise d'examen, vous serez installé dans l'appareil par le manipulateur en radiologie. Vous serez allongé sur une table avec une antenne spécifique au niveau de la tête.
L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers. L'IRM permet, si nécessaire, d'explorer les vaisseaux sanguins (angio-IRM). La spectro-IRM (ou spectroscopie par résonance magnétique) permet quant à elle une analyse physico-chimique des cellules cancéreuses.