Stade I léger : le Volume Expiratoire Maximal par Seconde (VEMS) est supérieur ou égal à 80 % de la valeur prédite. Stade II modéré : le VEMS est compris entre 50 et 80 % Stade III sévère : le VEMS est compris entre 30 et 50 % Stade IV très sévère : le VEMS est inférieur à 30 %
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
Un examen physique, l'auscultation des poumons et l'examen de radiographies peuvent évoquer le diagnostic de BPCO. La méthode principale pour établir le diagnostic est cependant le test de la fonction pulmonaire (spirométrie), que le médecin de famille peut aussi effectuer.
En fonction du stade de la maladie, la prise en charge inclue généralement les médicaments, la réhabilitation respiratoire, la vaccination et le traitement par oxygène. La prise de médicament : des médicaments peuvent être prescrits, comme par exemple des corticoïdes, des broncho-dilatateurs.
Le stade 4
C'est le stade très sévère du BPCO. La VEMS est inférieure à 30 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. Dans ce cas, la vie quotidienne du malade est très altérée.
Dans la BPCO, la désaturation nocturne est définie par une chute de la saturation en oxygène pendant plus de 30 % du temps d'enregistrement interprétable avec un niveau de saturation en oxygène (SaO2) inférieur à 90 % ou une SaO2 moyenne inférieure à 90 % sur l'ensemble du temps de l'enregistrement.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Conservez votre énergie La BPCO peut causer fatigue et essoufflement. Mieux comprendre la réhabilitation respiratoire La réhabilitation respiratoire (RR) est essentielle dans le traitement de la BPCO, elle permet d'améliorer la qualité de vie.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Les traitements de la BPCO comprennent l'arrêt du tabac ou de l'exposition aux polluants, les traitements médicamenteux et la réhabilitation respiratoire (ainsi que l'oxygénothérapie de longue durée et la ventilation non invasive chez les patients insuffisants respiratoires).
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Ralentissez progressivement votre respiration en prenant plus de temps pour expirer que pour inspirer. Ne forcez pas vos poumons à se vider. Continuez à expirer lentement tout en gardant les lèvres pincées ; commencez à inspirer par le nez si vous ne l'avez pas fait jusqu'à maintenant.
La bronchopneumopathie chronique obstructive est une maladie respiratoire chronique due dans la grande majorité des cas au tabac. Elle a un fort impact sur la qualité de vie des patients.
Les exacerbations sévères peuvent engager le pronostic vital. Les personnes atteintes de BPCO ont souvent d'autres maladies, par exemple des cardiopathies, de l'ostéoporose, des troubles musculo-squelettiques, un cancer du poumon, une dépression ou de l'anxiété.
Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
Les premiers symptômes de la BPCO sont ceux de la bronchite chronique : toux et crachats, en particulier le matin. Progressivement, les symptômes s'aggravent et la personne ressent un essoufflement à l'effort.
L'emphysème, une maladie pulmonaire invalidante
Dans l'emphysème, le poumon détruit se distend, augmente de volume ce qui comprime la cage thoracique et les muscles respiratoires, empêchant l'expiration totale de l'air. A terme, sans traitement, l'insuffisance respiratoire s'installe et devient extrêmement invalidante.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
Il est conseillé aux personnes ayant la peau foncée de parler avec leur prestataire de soins de santé si elles ont des questions ou sont inquiètes à propos de leur oxymètre ou de leur niveau d'oxygène. 90 % ou moins Ce niveau d'oxygène est très inquiétant et peut signaler la présence d'un grave problème de santé.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.