Les harkis sont des supplétifs de l'armée française ayant servi durant la guerre d'Algérie dans une harka. 4 Ils ne sont qu'une partie des supplétifs engagés par l'armée française pendant la guerre d'Algérie.
Selon une appréciation aujourd'hui dominante dans l'opinion publique française, les pieds-noirs ont été conduits à quitter l´Algérie car menacés d´épuration ethnique. Des représentants du FLN auraient annoncé dès 1960 qu'« ils excluaient tout avenir pour les non musulmans ».
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
Une population de bi-nationaux
Le nombre de Français inscrits sur le registre consulaire à Alger est de près de 42 000 citoyens. Cependant, ils sont nombreux à disposer de la nationalité française tout en n'étant pas inscrits sur les livres des consulats de France situés en Algérie.
La guerre d'Algérie a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés et, à ce titre, elle a profondément marqué toutes les familles françaises. Pas une qui ne compte un parent envoyé en Algérie. Le 19 mars 1962, le jour du cessez-le-feu fixé par les accords d'Évian, ils étaient encore 400.000 sur le terrain.
Les déserteurs Jean-Louis Hurst, Gérard Meïer et Louis Orhant et l'abbé Robert Davezies sont les premiers militants. Dans sa thèse soutenue en 2007, Une guerre sans « non » ?
Sont appelés harkis les Algériens qui ont pris part aux combats du côté français. Un contingent de soldats « indigènes » littéralement abandonné par l'État français une fois l'indépendance de l'Algérie proclamée.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien. Cet emploi est attesté en 1917. Son emploi actuel n'est attesté qu'en 1955 .
La population la plus importante parmi les rapatriés d'Algérie est constituée des Européens, communément appelés pieds-noirs à partir de la fin de la guerre d'Algérie.
Les Français établis hors de France sont les citoyens français vivant en dehors du territoire actuel de la République française. Fin 2020, la présence française à l'étranger était estimée à plus de 2,5 millions de personnes.
Définition. Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حركة (« harka »), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile ».
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
Pour raisons sociales: les ressortissants algériens régulièrement immatriculés peuvent demander à être dispensés des obligations du Service national s'ils sont: seul soutien de famille d'ascendant ou de collatéral infirme ou en bas âge, ou âgé de plus de 27 ans et exerçant une activité salariée.
En fait, le " pied-noir " désigne bien le Français d'Algérie des classes populaires, de même que l'immigré désigne le travailleur économique étranger et non l'agent diplomatique de l'ambassade du même pays. Ce terme aplatit l'identité.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Considérés comme des traîtres par leurs compatriotes, les harkis ont été victimes, après l'indépendance, de massacres effroyables. Même si les accords d'Évian devaient garantir leur sécurité.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Lorsque l'indépendance de l'Algérie est proclamée, en juillet 1962, plusieurs Européens et harkis quittent le pays pour se rendre en France. D'autres, restés au pays, seront victimes d'une sévère répression.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Un Kabyle est originaire de la Kabylie, région montagneuse située à l'est d'Alger. Être algérien ne signifie pas forcément être arabe, puisque les Kabyles sont berbères. Ce dernier terme désigne un vieux peuple autochtone d'Afrique du Nord dont la présence est attestée au moins depuis Hérodote.
Ce sont des soldats rémunérés, enrôlés pour un temps déterminé, pour accomplir une mission déterminée généralement dans leur région d'origine. Ils font du renseignement sur les habitants des campagnes, ils participent au maintien de l'ordre en assurant la protection des villages et en faisant des patrouilles.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Dès son début en 1954, les autorités françaises ont en effet refusé d'employer le mot « guerre » pour la désigner, choisissant à la place « des mots censés démilitariser le conflit » (R. Dalisson, Guerre d'Algérie.