Le DE (diplôme d'État) de sage femme est obligatoire pour exercer. Le DE s'obtient après la validation des enseignements, des stages, le CSCT (certificat de synthèse clinique et thérapeutique) et la soutenance d'un mémoire en fin de 5ème année d'études de maïeutique (science de l'accouchement).
La sage-femme, le maïeuticien, peu importe le terme utilisé, désigne la personne qui « a la connaissance de la femme ». Ainsi, cette profession médicale s'occupe de manière globale du suivi gynécologique, du suivi de grossesse, de l'accouchement et du suivi post-partum des patientes.
Le corps des sages-femmes des hôpitaux constitue un corps de statut médical de catégorie A au sein de la fonction publique hospitalière. – Grade II : 9 échelons (un 10ème échelon sera institué au 1er janvier 2020). – ainsi qu'un nouveau statut d'emploi fonctionnel : coordonnateur en maïeutique.
Bac S plus que recommandé
Le salaire mensuel brut d'une sage-femme à l'hôpital est d'environ 1 980€ en début de carrière et de 3 820 € en fin de carrière.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
Il sera désormais possible de devenir sage-femme via une licence qui propose l'option "accès santé". Les quatre années suivantes alterneront cours théoriques, enseignements pratiques, stages, pour finir par un mémoire de fin d'études.
“Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”. Dans “sage-femme”, “femme” désigne donc la femme enceinte, et non la personne qui pratique le métier. Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher”.
C'est à l'Université catholique de Lille (59) et à Amiens (80) que l'on réussit le mieux le concours de sage-femme, puisque respectivement 22,1 % et 15 % des candidats ont réussi à y gagner leur ticket pour la deuxième année.
Consultation gynécologique de la femme en bonne santé
La sage-femme réalise un examen clinique et procède à des dépistages (frottis du col, examen des seins…).
Pour devenir sage-femme, il faut obtenir le diplôme d'État de sage-femme, qui se prépare en 4 ans dans une école de sages-femmes rattachée à un CHU, après une licence LAS (licence accès santé) ou PASS (parcours d'accès spécifique santé). Pour ces deux parcours, les étudiants sont sélectionnés sur leurs résultats.
En résumé, la sage-femme exerce une partie de l'art de guérir (depuis la loi de 1818 et l'AR78 du 10 novembre 1967) et l'infirmière une partie de l'art de soigner. Et surtout : une infirmière ne peut pas réaliser des prestations obstétricales. En revanche, la sage-femme peut exercer de plein droit l'art infirmier…
Avantages d'être membre UPSfB
Une représentation active de toutes les sages-femmes (hospitalières, indépendantes, enseignantes et étudiantes) Une participation à la promotion de la profession. Les réductions aux formations continues et au congrès. Les formations réservées aux membres.
Les conditions d'exercices du métier de sage-femme sont de plus en plus dénoncées par les sages-femmes elles-mêmes : manque de reconnaissance, salaire faible comparé à la longueur des études, horaires complexes, charge de travail énorme, manque d'effectifs… Aujourd'hui, elles sont nombreuses à quitter les maternités.
La maïeutique est l'art de faire accoucher. Le maïeuticien, ou sage-femme, intervient tout au long de la grossesse, pendant l'accouchement et dans les premiers jours qui suivent la naissance de l'enfant.
Le gynécologue obstétricien
En clinique, même si tout se déroule normalement, un gynécologue obstétricien est systématiquement appelé pour faire sortir bébé.
La sage-femme est libre de la rédaction du certificat, mais celui-ci doit être parfaitement objectif : - L'ensemble des lésions et des symptômes constatés doivent être décrits : le certificat ne doit pas comporter d'omissions et la sage-femme se doit d'éviter toute description dénaturant les faits.
"Ce métier est à la fois extraordinaire et très difficile. Surtout quand on sort de l'école et qu'on se retrouve confronté à de grosses responsabilités. Par exemple, quand on doit accompagner les accouchements d'enfants décédés, ou qu'une patiente décède peu après l'accouchement.
Quelle formation pour se reconvertir vers le métier de sage-femme ? Il faut obligatoirement passer par 5 ans d'études, dont 4 années en école de sages-femmes pour obtenir son diplôme d'État de sage-femme.
Les études de sage-femme
Elles confèrent donc aux étudiant•e•s sages-femmes un grade master : Le diplôme de formation générale en sciences maïeutiques en 3 ans, a une valeur de grade licence et le diplôme de formation approfondie en sciences maïeutique en 2 ans, octroie le grade master.
"Oui, le suivi gynécologique effectué par une sage-femme est identique à celui effectué par un gynécologue, dans la mesure où il s'agit d'une femme en bonne santé.
Dans le cadre du suivi médical de votre grossesse, votre sage-femme pourra ainsi vous prescrire vos bilans sanguins, vos échographie ou encore certains médicaments compatibles avec votre état, si nécessaire.
A la différence de la sage-femme, le gynécologue-obstétricien peut prendre en charge les grossesses pathologiques : grossesse multiple, diabète gestationnel, hypertension artérielle, menace d'accouchement prématuré, etc.