Au Moyen Âge, si l'on remonte la pyramide du vassal en suzerain, le roi est au sommet : suzerain des suzerains, il est le « seigneur suprême ».
La seigneurie est placée sous un commandement qui est le seigneur et au dessus du seigneur il y'a le Roi. Le seigneur rend les écuyers chevaliers en les adoubant durant une cérémonie publique qui se nomme l'adoubement. Il engage des chevaliers pour faire la guerre et agrandir son territoire.
Le roi, quant à lui, est le suzerain de tous les suzerains. Il est le "seigneur suprême".
Les personnages les plus importants (suzerains et seigneurs) contrôlent leur territoire. Ils peuvent donner une partie de leur territoire (un fief) à un vassal. Le roi de France est le suzerain suprême. Cette division du territoire français et cette hiérarchie du suzerain aux vassaux s'appelle le système féodal.
Chaque seigneur dirige une seigneurie. Il tire ses revenus des produits cultivés sur son sol par les paysans. Elle comprend deux parties : la réserve (c'est son domaine) que le seigneur garde pour lui et les tenures, les terres qu'il loue aux paysans en échange de corvées, et de redevances (d'impôts).
Un fief est une terre donnée par un seigneur à un vassal comme gage de sa fidélité. Les rois et empereurs comptent sur leur fidélité pour gouverner le royaume. Ils comptent également sur eux dans le cadre d'une assistance militaire ou financière. Les vassaux doivent aussi les conseiller quand ils rendent la justice.
Plus communément appelée la gabelle, cette taxe imposait l'achat d'une certaine quantité de sel, marchandise indispensable à la conservation des aliments. Cet impôt fut aboli quelques siècles plus tard.
a) Celui, celle qui relève d'un seigneur, à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange de foi et hommage. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (ceux que la langue féodale nommait proprement des vassaux) (...)
Qui est soumis, dépendant.
Le roi, seigneur suprême, est au sommet de la pyramide. En-dessous se trouvent les grands seigneurs, les ducs et comtes. Plus bas se situent les petits seigneurs, les barons et châtelains.
Définitions de « seigneuresse »
Le Seigneur, est le nom que les chrétiens donnent à Dieu, en parlant soit du Père (première personne de la Trinité), soit de Jésus-Christ ou de l'Esprit Saint. Il remplace l'Adonaï des Hébreux.
Les seigneurs sont unis les uns aux autres par des liens d'homme à homme. Chaque suzerain, qui possède souvent un château avec des terres, réunit autour de lui un groupe de fidèles, moins puissants, qui lui doivent des services en échange de sa protection : ce sont ses vassaux.
La seigneurie banale donne à son possesseur, par ailleurs seigneur foncier, des pouvoirs de commandement sur les hommes de sa seigneurie foncière, mais aussi sur ceux d'autres seigneurs fonciers et sur les alleutiers (petits propriétaires libres).
Le roi y détient le bannum (« ban » - un mot issu du francique qui dérive de l'indo-européen bha, « parler »), à savoir le pouvoir de commander, interdire, contraindre dans les domaines civil et militaire.
La seigneurie s'organisait autour d'un château-fort ou d'une abbaye. Elle était constituée d'une terre, dont les dimensions étaient variables. Elle réunissait sur le même territoire un seigneur et sa famille, de nombreux paysans ainsi que des artisans.
En retour, le vassal jure fidélité à son seigneur. Il a également des devoirs envers lui: il lui doit l'ost, le conseil pour rendre la justice et l'ai- de financière lorsque le seigneur marie sa fille, quand il arme son fils chevalier, quand il part à la croisade et quand, prisonnier, il doit payer une rançon (doc. 4).
Un État vassal est un État qui est subordonné à un autre. Le vassal, dans ce cas, est le dirigeant, plutôt que l'État lui-même. La notion de vassalité consiste le plus souvent à fournir une assistance militaire ou économique (parfois les deux) à l'État dominant lorsque celui-ci en fait la demande.
Celui qui reçoit l'hommage est appelé «suzerain» (dérivé de souverain) ; celui qui prête l'hommage est appelé «commendé» ou «vassal» (du bas latin vassus, serviteur). En échange de l'hommage, le suzerain accorde à son vassal un fief.
Feudataire : Personne qui possède un fief et doit foi et hommage au seigneur qui le lui a concédé. Fief : chose tenue (bien, droit ou revenu, le plus souvent une terre) concédée par un seigneur à son vassal à la suite de l'hommage de celui-ci, et en échange de services (le plus souvent militaires).
Dans l'organisation féodale, le suzerain est un grand seigneur qui possède un territoire appelé fief dont dépendent d'autres fiefs confiés à des personnes qui sont ses vassaux. Sur un fief, il délègue tous ses pouvoirs à un vassal qui les exerce en son nom.
Dans le vocabulaire du droit féodo-vassalique, le suzerain est le seigneur du seigneur (antonyme : arrière-vassal). Ce terme désigne par excellence la personne qui se trouve au sommet d'une pyramide hiérarchique : l'empereur, le roi, dans la société féodale, sont des suzerains.
La capitation, impôt direct pesant sur les chefs de famille, est créée en 1695, puis est annexée à la taille en 1701. La taxe sur les étrangers est établie en 1697 puis abandonnée. Le dixième, impôt sur les revenus, apparaît en 1710, à l'initiative de Nicolas Desmaretz, qui améliore la santé financière du royaume.
Le cens est la redevance annuelle, foncière et perpétuelle qui est due par celui qui possède la propriété utile d'un fonds, appelé censive, à celui qui en possède la propriété éminente, appelée seigneurie. Payant le cens, le censitaire est en général roturier, mais il peut aussi être noble ou ecclésiastique.
l'impôt le plus lourd à payer; les impôts directs (taille, capitation, vingtième )et indirects (gabelle, aides...) reviennent au Roi.