Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
Extraction du gaz de schiste : le fluoropropane, une méthode alternative à la fracturation hydraulique prometteuse.
Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Emprisonné dans des couches souterraines horizontales, le gaz de schiste ne peut être extrait grâce à un puits vertical comme c'est le cas pour le gaz conventionnel. En traversant dans le sens de la longueur la roche, le forage horizontal dit « dirigé » permet d'extraire d'importantes quantités de gaz de schiste.
Pollution des nappes phréatiques avec des fuites de fluides de forage et des eaux rejetées par la fracturation qu ipeuvent contenir de l'arsenic et des métaux lourds. émissions de gaz à effet de serre pendant les phases d'exploration.
Résultat : 5.100 milliards de mètres cubes. Deuxième cas de figure : le pétrole de schiste, présent en France dans le sous-sol du Bassin Parisien, à une profondeur moindre (2.500 mètres) que le gaz dans le Sud Ouest (4000 à 6000 mètres).
La Chine, grand producteur de gaz de schiste
A titre de comparaison, un pays comme la France consomme quelque 40 milliards de m3 chaque année.
Quels risques entraîne l'exploitation du gaz de schiste ? Le premier risque dû à l'exploitation du gaz de schiste est l'émission de gaz à effet de serre, qui provoquent le réchauffement climatique. Le second risque est celui de la pollution des nappes phréatiques et de l'air.
Le gaz naturel est extrait avec plusieurs méthodes selon la géologie, incluant le forage vertical ou horizontal et la fracturation hydraulique.
L'exploitation par fracturation hydraulique des gisements de gaz de schiste libère en effet des hydrocarbures dont du méthane et de l'éthane, dans un rapport plus ou moins constant (entre 9 à 12 fois plus de méthane que d'éthane). C'est cette propriété qu'ils ont utilisée pour valider leur hypothèse.
La Chine serait le pays le plus riche au monde en gaz de schiste (31 500 milliards de m3) et le troisième pour le pétrole de schiste (32 milliards de barils). Les Etats-Unis, eux, se placeraient au quatrième rang pour le gaz et au deuxième pour le pétrole.
Pour l'extraire, il faut forer entre 3 000 à 5 000 mètres, soit environ trois fois plus que pour des hydrocarbures conventionnels. De l'eau et des additifs chimiques sont ensuite injectés à très haute pression dans la roche pour la fissurer et récupérer le pétrole, c'est la fracturation hydraulique.
On trouve deux types de schistes de ces terrils : le rouge, résultat d'une combustion naturelle, mais pouvant être contrôlée, à l'intérieur des terrils, devient résistant. le noir, son état naturel, non cuit, est plus friable et plus gras.
Alors que les zones d'exploitation de gaz naturel sont concentrées sur quelques pays, dont la Russie, les gisements de gaz de schiste sont présents en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. La Russie, qui détient 20 % des réserves de gaz naturel, est le premier exportateur mondial.
Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
C'est en 1825 que commence la toute première exploitation de gaz de schiste. A cette époque, Gary Lash, directeur du Shale research institute (institut de recherche du schiste), creuse un puit vertical sur une dizaine de mètres, dans l'État de New York, au États Unis, et récupère simplement le gaz qui en remonte.
En France, on utilise principalement le gaz naturel : comme source de chauffage (chauffage des locaux, production de vapeur pour l'industrie, eau chaude sanitaire) comme source pour la production d'électricité.
Le gisement de gaz de Lacq (parfois dit « Lacq profond » pour le distinguer du petit gisement de pétrole de « Lacq supérieur » qui le surplombe) est le plus grand gisement de gaz naturel de France, appartenant géologiquement au Bassin aquitain.
North Dome, North Field ou encore South Pars est un gisement offshore de gaz naturel situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar dans le golfe Persique. Découvert en 1971 par Shell, il s'agit du plus grand gisement de gaz naturel au monde.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
Le gaz de ville était composé de dihydrogène et de monoxyde de carbone, gaz très toxique et indolore. Le gaz naturel est composé d'hydrocarbures gazeux constitués de méthane (en grande majorité), éthane, propane et butane.
Dans le cadre des objectifs énergétiques et climatiques de la France, la consommation d'hydrocarbures a vocation à baisser. La France souhaite également mettre fin progressivement à l'exploration et à l'exploitation des hydrocarbures sur son territoire.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
on, Gazprom, Ruhrgaz, Total et Eni sont des producteurs de gaz qui comptent parmi les principaux acteurs du secteur.