L'achat compulsif (ou achat pathologique) représente un problème psychologique avec d'importantes conséquences. 1 à 6% de la population serait concerné.
L'oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses. Elle résulte d'un ensemble de facteurs plutôt que d'une unique cause, et elle peut s'accompagner de diverses émotions (joie, puissance, excitation, déception...)
L'achat compulsif est souvent associé à une difficulté de gestion des émotions comme celle de la colère, la culpabilité, l'anxiété, la frustration, le découragement, un manque de plaisir ou encore un manque non-identifié.
Dans l'oniomanie (du grec onios, «à vendre»), l'objet acheté n'a pas d'importance. Contrairement au collectionneur qui chérit son achat, l'oniomane ne chérit que la transaction, le moment d'excitation qui précède l'acquisition et le soulagement éprouvé par la suite.
Il n'existe pas de traitement médicamenteux du trouble d'achat compulsif. Les programmes de thérapie cognitivo-comportementale ont fait la preuve de leur efficacité.
Quels symptômes caractérisent l'achat compulsif ? Lorsqu'elle est atteinte par ce trouble, une personne effectue des achats compulsifs à répétition, en réponse à une envie irrépressible d'acheter. Ces achats pathologiques ont lieu durant une phase maniaque (phase d'excitation).
Quelles sont les règles à suivre ? L'idée de base est de se limiter, sur une période donnée, aux achats "utiles" (nourriture, papier toilette...) et d'éviter les dépenses "accessoires" en magasin et sur Internet. Fini aussi les repas en livraison les soirs de flemme.
Les personnes dépensières prouvent leur intense besoin d'être aimées et reconnues par les autres. Elles se disent qu'elles apparaîtront plus belles, plus fortes, plus puissantes grâce à leurs possessions. C'est une manière de réparer une profonde faille narcissique, un manque de confiance en soi."
On devient accro du shopping quand une fragilité survient en nous, qu'elle soit passagère ou non, consciente ou inconsciente. Cela peut être une mauvaise estime de soi, un coup de blues, un manque affectif, une dépression cachée, etc. L'achat est en réalité là pour panser l'âme.
"Parce que le shopping stimule notre imagination", souligne l'auteure. Par exemple, quand vous achetez du 36 en prévision d'une éventuelle perte de poids. Ou quand votre choix se porte sur un vêtement qui ne colle pas avec votre style de vie.
L'astuce pour arrêter de faire du shopping
Vous devez le voir aussi souvent que possible, c'est-à-dire en vous couchant, en vous levant, etc. Quand vous voyez cette nouvelle pièce mode, si vous ressentez un fort désir de le porter immédiatement ou au mieux le lendemain, cela signifie que vous pouvez le garder.
Cela nous aide et nous invite à nous considérer nous-même comme quelqu'un de généreux et de responsable - ce qui nous procure du plaisir. Mais c'est également parce que dépenser de l'argent pour autrui tend à cimenter les bonnes relations avec les autres.
Nous acquérons les nécessités de base pour survivre, nous habiller, nous nourrir et couvrir les aspects fondamentaux de notre bien-être. Cependant, nous achetons également pour satisfaire les besoins de loisirs et d'auto-récompense émotionnelle.
La bonne raison : c'est de satisfaire un besoin. La deuxième raison qui incite les gens à acheter n'est pas la mauvaise raison, c'est la VRAIE raison. Celle-ci est toujours émotionnelle et elle concerne toujours ce que les gens veulent, ce qu'ils désirent.
Selon ces études, près de 90 à 95 % des décisions sont prises dans le magasin et sont déterminées par nos impulsions, nos émotions ou nos habitudes. En résumé, nous achetons ce que nous connaissons. Seul un très faible pourcentage de nos achats est réellement basé sur une décision cognitive.
La bonne nouvelle c'est que vous n'avez pas à faire vos comptes matin et soir : trois fois par mois suffisent en général. Deux conseils pour ne pas lâche prise au bout de deux mois : Faites simple : mieux vaut un suivi incomplet mais régulier que le suivi parfait qui ne durera que deux mois.
Ce proverbe signifie que les gens qui travaillent durent, ne sont pas ceux qui ont le plus d'argent.
Définition "dépensière"
adj. Qui dépense beaucoup d'argent.
vénaux. Qui n'agit que pour l'argent, qui n'est intéressé que par le gain matériel et financier d'une action.