Cet animal respire par l'anus ! Le blob, l'extra-média.
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
Selon l'âge et la taille de votre sclérote (blob en dormance), son réveil sera plus ou moins rapide, soyez patients. Ce n'est qu'une fois une certaine taille atteinte qu'il retrouvera toutes ses caractéristiques et comportements.
Pour endormir votre blob , posez le délicatement sur une feuille humide (sur un filtre à café par exemple) et dans une boîte de pétri propre.
Tous les jours, on écarte les restes de repas de Blobi et Bolga avant de changer leur gelée (comptez quinze minutes). Le meilleur outil est… le couteau à beurre. Sauf qu'à chaque manipulation, on tranche un petit bout de la créature avec une pointe de culpabilité.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Le blob n'existe pas uniquement pour étonner les biologistes. Il s'agit d'un véritable recycleur, fondamental pour les écosystèmes dans lesquels ils vivent, comme nous l'explique Audrey Dussutour : C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique.
Son nom binominal Physarum polycephalum lui est donné en 1822 par le mycologue américain Lewis David von Schweinitz.
Ainsi il est facile de le conserver. J'ai réalisé des tests sur la résistance des sclérotes au froid, les résultats sont étonnant ! Le blob USA n'a pas supporté le froid du congélateur à – 25°C alors que le blob Australien arrive à survivre jusqu'à 3 jours à cette température.
Cette plante aux petites fleurs cruciformes blanches dégage une forte odeur d'ail lorsqu'on frotte ses feuilles, d'où l'origine de son nom.
Lorsque les conditions sont défavorables, le blob s'assèche et rentre dans une phase de dormance. Il se transforme en sclérote. Lorsque le milieu lui sera plus favorable, il sera alors capable de sortir de son « sommeil » et de se développer à nouveau.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Sécable, fusionnable, le blob transmet ses informations à ses congénères. Par nature, un blob n'est pas très friand de sel. Mais si d'aventure on place une barrière saline entre lui et sa nourriture, il sera obligé de s'y confronter : "Il va se bloquer le premier jour.
En sous-bois, sur le bois mort, les vieilles souches, dans les feuilles mortes (milieux biologiquement riches), il trouve facilement de quoi se nourrir.
Comment sait-on que le blob est mort ? Lorsqu'il prend une couleur marron et qu'il ne bouge plus du tout.
Parmi ses capacités, des chercheurs toulousains ont déjà démontré que grâce à l'apprentissage il pouvait apprendre et mémoriser. Une nouvelle confirme cette possibilité que le blob emmagasine des souvenirs sur de brèves échéances grâce à son système veineux.