Il faut relancer la fermentation, le plus tôt possible, en collaboration avec un oenologue conseil : doser le titre alcoométrique, sucres résiduels, acidité volatile et acide malique. rétablir les températures de fermentation optimales de 21°C à 22°C en blanc et de 25 à 28°C en rouge.
Des températures trop faibles inhibent l'activité levurienne, trop élevées, elles tuent les levures. L'ajustement de la température des cuves peut parfois suffire pour finir les fermentations, si c'est la seule raison du ralentissement.
Quant au levurage, il est utilisé pour que la fermentation soit plus rapide ou bien pour la relancer en cas d'arrêt. Le vigneron choisit des levures spéciales et les ajoute à la cuve durant la procédure de fermentation. Cette action permet également d'assurer la transformation totale du sucre en alcool.
Une fois la fermentation alcoolique achevée, le vin résultant possède encore un goût âpre dû à la présence d'acide malique. Le vinificateur qui souhaite assouplir le vin procède alors à une seconde fermentation : la fermentation malolactique. Pour qu'elle se produise, il faut ramener la température de la cuve à 20°C.
Pour relancer une fermentation bloquée, il est important de choisir une levure à la fois tolérante à l'alcool, avec une forte affinité pour le fructose et possédant une capacité de fermentation élevée.
Les fermentations dégageant beaucoup de chaleur, la maîtrise des températures est donc importante. Pour conserver fruit et fraîcheur, la température idéale est de 15° à 22° C pour les blancs et rosés, de 25° à 30° C pour les rouges.
La principale méthode pour stopper la fermentation est le MUTAGE. En quoi cela consiste t-il ? Et bien, en 2 mots, il s'agit d'ajouter de l'alcool (à 70% ou 90%) dans le vin en fermentation… ce qui inhibe le travail des levures.
La question de la température de fermentation est cruciale : à moins de 10°C, les levures n'agissent que peu ou pas, et à plus de 45°C, elles meurent. Dans l'un ou l'autre cas, la fermentation est stoppée. Mais ces températures agissent également sur les saveurs, les arômes et la couleur du futur vin.
Vous pouvez donc augmenter la température de fermentation de 2 à 5 °C en 1 à 2 jours. Ainsi si vous menez une fermentation autour de 20°C, refroidissez votre moût jusqu'à 18°C afin de pouvoir introduire votre levure dans des conditions adéquates.
La température d'inoculation
Trop froid et les levures dorment peut-être. Il faut bien vérifier la température nécessaire pour la souche de levure choisie, attendre d'être à cette température là pour inoculer et maintenir du mieux que possible cette température pendant la fermentation primaire.
> Le geste du vigneron
Lors d'une première étape, le vigneron réhydrate les levures dans de l'eau à 37° C pendant une dizaine de minutes, à la dose de 20g/hl. Ensuite, il ajoute un peu de moût afin d'adapter ce levain à la température de la cuve, car les levures sont très sensibles aux écarts de température.
La levure responsable de la fermentation alcoolique est Saccharomyces cerevisiae.
La fermentation est l'étape qui consiste à transformer les sucres formés lors du brassage en alcool. Cette étape est composée de 3 sous étapes : La multiplication cellulaire, la fermentation principale et la garde ou fermentation secondaire.
Dans certaines conditions, l'activité musculaire peut aussi produire de l'acide lactique. Il existe deux types de fermentation : homolactique et hétérolactique, donne de l'acide 2-hydroxypropanoïque (acide lactique), de l'éthanol et du dioxyde de carbone (CO2).
La fermentation secondaire prend la suite de la primaire. Souvent la bière est transférée entre les deux, ce qui permet d'éliminer le résidu qui a pu se déposer en fond de cuve (levures mortes, restes de houblon, protéines…).
Elle ne se déclenche pas systématiquement comme la fermentation alcoolique, elle est provoquée par des bactéries (micro-organismes) qui vont transformer l'acide malique en acide lactique en rejetant du gaz carbonique. Le vin qui était acerbe et dur à la dégustation, devient alors plus souple et plus stable.
Deux procédés sont autorisés pour bloquer la fermentation et faire du vin doux : l'ajout d'anhydride sulfureux (ou dioxyde de soufre ou E220) qui tue les levures responsables de la fermentation ou l'ajout d'alcool.
Sous l'action des levures, les sucres du jus sont transformés principalement en alcool et gaz carbonique, mais les levures produisent également, au cours de la fermentation, un grand nombre de molécules (alcools supérieurs, esters) qui vont contribuer aux arômes et à la saveur du vin.
En général, on pratique la chaptalisation lors des années difficiles, lorsque la pleine maturité du raisin n'est pas atteinte. Ainsi, le sucre ajouté se transforme en alcool de la même manière que le ferait le sucre naturel contenu dans le raisin.
La fermentation permet de conserver la majorité des vitamines et même que l'activité des microorganismes va en augmenter la quantité. C'est un sirop vivant. Étant donné qu'il y a beaucoup de sucre, la fermentation est très lente. Le koso va booster l'énergie et donner de la vitalité.
La différence entre le vin et le jus de raisin vient de la fermentation du vin. À la base, le raisin est naturellement riche en sucre, qu'on appelle le fructose. On ajoute des levures qui vont transformer tout le fructose en alcool. Le vin est donc moins sucré que le jus raisin.
Les étapes de la vinification du vin rouge. On compte plusieurs étapes pour vinifier le vin rouge : égrappage et foulage, macération, écoulage et pressurage, élevage, sulfitage, assemblage et filtration, et, pour finir, embouteillage.
Ingrédients : 2 kg de raisin, 30 g de levure de vinification, de l'eau tiédie. Préparation : égrappez et lavez le raisin. Placez le dans un seau stérilisé, et pressez-le à la main. Laissez macérer quelques jours le moût de raisin dans un fût fermé avec une bonde dans lequel vous aurez mis un peu d'eau.