Quels sont les instruments de la politique de redistribution des revenus ? Les pouvoirs publics disposent de trois instruments pour mener une politique de redistribution des revenus : la fiscalité, les transferts sociaux et les services publics. L'Etat peut utiliser la fiscalité pour réduire les inégalités.
L'État redistribue des revenus aux ménages qui en ont besoin. Cette redistribution est soit horizontale (système d'assurance) soit verticale (système d'assistance) des plus favorisés vers les plus démunis. Ce système a pour fonction de réduire les inégalités et d'assurer contre les risques de la vie.
On distingue deux sortes de redistribution : La redistribution verticale, (des plus aisés vers les plus démunis) La redistribution horizontale, (qui s'opère sans conditions de ressources: des plus jeunes vers les retraités par exemple).
Promouvoir la création d'emplois de qualité, soutenir la participation des femmes au marché du travail, garantir l'accès à une éducation de qualité pour tous et renforcer l'efficacité des systèmes de redistribution sont des moyens de remédier à ce creusement des inégalités entre riches et pauvres.
Dans l'ensemble, ce système de redistribution « parvient à réduire par trois les niveaux d'inégalité de revenu initial« . Autrement dit, l'écart de revenu entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres, qui s'élève initialement à 7, est ramené à 2,5 grâce à ce système.
Les deux principaux canaux de la redistribution en France sont la fiscalité et en particulier l'impôt progressif et les prestations sociales. On peut aussi y inclure les services publics comme les écoles, la santé, la construction et l'entretien des routes, etc.
Sur le plan social : sur une longue période, on constate une réduction des inégalités de revenus, de niveau de vie et de la pauvreté. On constate un niveau élevé du taux de fécondité, une progression de l'espérance de vie et un accroissement de la population.
La redistribution verticale des revenus consiste en transferts sociaux visant à réduire les inégalités de revenus entre les individus ou les ménages. Cette redistribution vise donc directement à corriger les inégalités au nom d'un principe de justice sociale.
Adopter des programmes de protection sociale universelle qui reçoivent des financements adéquats et qui profitent principalement aux populations les plus pauvres. Mettre en œuvre des services publics et des programmes de protection sociale universels financés par l'impôt.
Quels sont les objectifs de la redistribution des revenus ? La politique de redistribution des revenus poursuit à la fois des objectifs de réduction des inégalités, de protection contre les risques sociaux et de stabilisation de la conjoncture économique.
La redistribution est un mécanisme mis en place par l'État qui consiste à prélever les revenus chez certains, par les cotisations sociales et les impôts, pour les redistribuer à d'autres, sous forme d'allocations ou de prestations. La redistribution verticale cherche à réduire les inégalités.
La redistribution est financée grâce aux contribuables qui paient des impôts. Les 10 % les plus aisés (dernier décile) perdraient notamment plus de 10 % de revenus pour la redistribution : 42 100 € sans la redistribution et 37 700 € avec.
Les revenus de transfert issus de cette redistribution sont versés par l'État et les organismes sociaux aux ménages, en fonction du statut des personnes et de leur situation sociale. Pour les ménages, aux revenus primaires viennent s'ajouter les revenus de transfert pour former le revenu disponible.
Réduction des inégalités économiques et sociales. La distribution primaire des revenus est perçue comme inéquitable et socialement inacceptable. Les politiques de redistribution visent à corriger cet état de fait et à assurer un revenu disponible plus équitable.
Sur cette période, la hausse du niveau de vie des 10 % les plus riches équivaut à 1,3 fois l'ensemble du revenu annuel des 10 % les plus pauvres. Au total, l'écart entre le haut et le bas de la pyramide des revenus s'est creusé de 10 000 euros annuels. Après impôts et prestations sociales, pour une personne seule.
une campagne de sensibilisation au handicap ; une campagne de lutte contre l'homophobie ; un site Handi U pour les élèves, étudiants et personnels handicapés ; mise en place de cellules d'écoute autour des violences faites aux femmes dans les établissements d'Enseignement supérieur.
On parle de redistribution horizontale lorsque cette redistribution se contente de couvrir les risques sociaux quel que soit le niveau des revenus, y compris donc lorsque cette couverture se fait au sein d'un groupe d'individus ayant le même niveau de revenu ou au bénéfice d'individus ayant les revenus les plus élevés.
Elle vise à réduire les écarts de revenu entre les ménages d'une même société. La politique de redistribution a pour objectifs de lutter contre les inégalités économiques et sociales et de couvrir la population contre les risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage…).
Dans le classement des pays les plus performants en matière d'égalité homme-femme, l'Islande - comme les années précédentes - est le pays le plus égalitaire avec un score de 89,2 %, devant la Finlande (86,1 %), la Norvège (84,9 %) et la Nouvelle-Zélande (84 %), incarnée par sa première ministre Jacinda Ardern.
Les inégalités de revenus désignent les différences de revenu entre des individus, des ménages, des groupes sociaux ou des espaces géographiques (pays…). Ces inégalités monétaires portent sur le flux de revenu (mensuel, annuel...) et non sur le stock de patrimoine.
Après redistribution, ce rapport est de 3,9 : le niveau de vie moyen des 20 % de personnes les plus modestes est augmenté de 71 % et celui des 20 % les plus aisées diminué de 20 %.
La redistribution réduit les inégalités, mesurées par l'indice de Gini, de 25 % en France, soit près de 10 % de plus qu'en médiane européenne. Ce résultat est obtenu pour moitié par l'effet des prestations sociales en espèces, et pour moitié par les prélèvements obligatoires directs.