« Tu as échangé ton cou contre un autre menton ? » « Est-ce que quelqu'un d'autre a été blessé dans l'accident qui t'a rendu comme ça ? » « J'ai vu quelqu'un qui te ressemblait avant, mais j'ai dû payer une entrée pour ça. » « Peut-être qu'en mangeant ton maquillage, ça te rendra plus belle à l'intérieur. »
On pourra donc envoyer quelqu'un "marcher sur des Légos" ou oser le "gredin", la "tête de têtard", le "sac à puces", mais aussi "espèce d'épinard", "patate", "patate douce", "banane", "saucisse", "fils/fille de mouette", "capitaine de bateau-lavoir" ou enfin "cornichon".
Ne donnez pas de punitions trop sévères.
Laissez la punition parler d'elle-même. Les déclarations punitives susciteront des sentiments de colère et de ressentiment chez l'ado au lieu de lui permettre de se concentrer sur le mauvais comportement et ses conséquences.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Face à un enfant difficile ou un enfant colérique, comment réagir ? Selon la discipline positive, il faut entrer en lien avec l'enfant avant de le corriger. Cela nécessite d'avoir une écoute de qualité, de valider ce qu'il ressent, mais aussi parfois, de prendre soi-même le temps de gérer ses émotions.
Si quelqu'un vous manque de respect ou se comporte mal avec vous, répondez-lui avec gentillesse pour le prendre par surprise et l'encourager à remettre en question son comportement. Au lieu de vous énerver ou de répliquer, vous pourriez désamorcer la situation avec un sourire et des mots gentils X Source de recherche .
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
L'injure est punie par la loi. L'injure peut être privée ou publique. Elle peut aussi avoir un caractère raciste, sexiste ou homophobe. Les sanctions pénales tiennent compte de ces différents éléments.
● Fleur de nave
Notons: «la fine fleur», la «fleur des pois» (ce qu'il y a de plus élégant), etc. Toutefois dans le cas qui nous occupe «la fleur de nave» n'a rien de sympathique. En effet, la locution argotique est une autre façon de qualifier une personne de «niaise».
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage.
Je vous prie de m'excuser, mais je crois que nous allons en rester là. Je n'accepte pas que tu me parles sur ce ton, si tu as quelque chose à me dire fais-le de façon polie s'il-te-plaît. Je ne suis pas en état de parler de manière constructive. Parlons-en plus tard.
Ignorez les insultes.
Vous pouvez faire semblant d'être pressé et dire « je n'ai pas le temps pour ça ». Une meilleure réplique pourrait être « je n'ai pas le temps pour les opinions immatures comme les tiennes », puis partez. Vous aurez une avance sur lui.
– Dis-moi franchement, si t'as pas de pieds, tu portes des chaussures ? – Bah non pourquoi ? – Bah alors pourquoi tu portes un soutif ? Je te considérerai comme mon ennemi le jour où tu diras devant moi ce que tu dis dans mon dos.
En revanche, à cet âge, on peut pratiquer une autre forme de punition : la gronderie. Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer.
Ne pas crier aide à renforcer le pouvoir parental. Éviter d'élever la voix pour vous faire obéir car les enfants vous obéiront alors pas peur et non par respect. C'est donc en restant vous-mêmes calmes que vous aurez plus de prise sur eux. Les cris affaiblissent l'estime de soi des enfants.
Il faudrait par exemple "exprimer sa colère calmement", et donc, quand la moutarde nous monte au nez, commencer par se taire, respirer un bon coup, chercher d'où vient la colère et pouvoir alors l'exprimer sans hurler. Pèlerin mesure apparemment la difficulté de la chose.