La prise en charge de ces enfants consiste à mettre du sens afin que leur comportement perturbateur ne soit plus la seule réponse possible pour eux. Il faut les rééduquer (orthophonie, prothèse auditive, pédagogie adaptée, psychothérapie, orientation…) pour qu'ils apprennent à mieux comprendre et à mieux répondre.
On peut faire diversion, interpeller un autre élève, lancer une autre activité, on oriente l'attention des élèves dont celui là sur autre chose. Même quand l'extinction marche, il y a toujours des moments où le comportement réapparaît, il faut y être préparé. Souvent le comportement est renforcé par les camarades.
Alors, lorsqu'il y a une crise violente, la seule solution pour canaliser, c'est d'arrêter la classe, qui sera dès lors prise en charge par un autre enseignant, afin de s'occuper spécifiquement de l'élève en crise. Ils peuvent être dangereux pour eux-mêmes, pour les autres, pour nous.
Le simple fait de libérer sa parole ou d'exprimer son angoisse sous forme de jeu ou de dessin peut le soulager. Chez le psy, parents et enfants sont reçus ensemble, puis séparément, pour que chacun puisse exprimer ses inquiétudes (souvent, l'angoisse des parents joue sur celle de l'enfant).
On peut aussi mettre en place un mini contrat moral avec l'élève agité : il s'agit de lui indiquer ce qu'on attend de lui et de lui faire comprendre qu'il est tout à fait capable d'être le prochain élève à être mis en avant pour son comportement exemplaire.
Pour que la punition soit comprise, il faut respecter quelques règles. Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant.
Voici comment vous pouvez intervenir lorsque votre enfant adopte un comportement agressif. En montrant à votre enfant à contrôler ses élans et ses émotions, vous verrez ses comportements agressifs diminuer. Restez calme et ferme, même si c'est difficile. N'attaquez pas votre tout-petit physiquement ni verbalement.
La punition doit être prévue par le règlement intérieur de l'établissement. Elle ne peut pas être collective. Elles doit être individuelle, mais peut concerner plusieurs élèves. la note 0 ne peut pas être prononcée comme punition.
Ce trouble est caractérisé par des difficultés à se concentrer « je suis très facilement distrait », une impulsivité marquée « j'agis avant de réfléchir », et une agitation incessante. « je bouge trop et je ne peux pas m'en empêcher ».
A quel âge ? Généralement, l'hyperactivité de l'enfant ne peut pas être diagnostiquée avec certitude avant l'âge de 6 ans. Toutefois, bébé manifeste souvent ses premiers signes d'hyperactivité dès ses premiers mois. Près de 4 % des enfants seraient concernés en France.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Il faut qu'il y ait un apprentissage suite à un comportement ou une attitude inacceptable. Les conséquences doivent avoir un lien avec le geste. Contrairement à la punition qui elle, est souvent de mettre à l'écart l'enfant, ce qui constitue un moyen rapide d'éloigner ou de mettre fin à un problème.
Créer une ambiance calme et détendue à l'aide de lumières tamisées, en faisant jouer une petite musique douce ou en proposant une activité relaxante avant le coucher pourra aider l'enfant à s'endormir plus facilement. Placer l'enfant qui a de la difficulté à s'endormir un peu plus loin du groupe.
Demandez-leur de se taire d'une voix plus basse, mais SÉRIEUSEMENT pour ne pas déranger le reste de la classe. Vous pouvez également leur dire que leur travail va être contrôlé et noté, ou qu'ils seront les premiers à passer au tableau pour la correction.
L'effet de groupe augmente souvent les comportements dérangeants et perturbateurs. Isoler l'enfant sur un banc, ou dans un endroit spécifique permet de stopper ce comportement. Faites ce que vous dites; mais faites attention à ce que vous dites ! Ne radotez pas plusieurs fois la même chose.